Créée en juillet 2020, la vie de GREAT France a réellement démarré en septembre dernier.
Aujourd'hui, l'Association qui fédère les entreprises d'activités de tourisme françaises, regroupe plus de 80 membres.
"Nous nous sommes fait connaitre, avons été reçus à Bercy, à l'Assemblée Nationale, à l'Elysée par un conseiller d'Emmanuel Macron, nous sommes en contact étroit avec le ministère du Tourisme, la DGE, Atout France.
Nous sommes identifiés comme une organisation professionnelle qui représente ce maillon des activités de tourisme", se félicite Pierre-Jean Romatet, le président de GREAT France.
LIRE AUSSI : Activités touristiques : l'association GREAT vise les 100 membres d'ici fin octobre 2020
Y figurent aussi bien des agences réceptives spécialisées sur la France, que des châteaux, des excursionnistes, des transporteurs, des prestataires de circuits à vélo, etc.
Des profils très diversifiés, mais des opérateurs qui partagent pourtant des problématiques communes, comme la forte saisonnalité et la forte intermédiation de leur business.
"Nous avons créé un groupe de travail afin de réfléchir à la problématique des OTA notamment, pour savoir comment les utiliser à bon escient, explique Pierre-Jean Romatet.
Nous cernons les aspects réglementaires, de parité tarifaire, nous "benchmarkons" également avec des confrères internationaux pour savoir comment se passent leurs relations avec ces OTA".
D'autres études et groupes de travail ont été lancés, dont un qui se penche sur le tourisme de demain, ou un autre qui s'apprête à dresser un état des lieux de la situation des membres de GREAT France.
"Finalement, cette crise nous amène à échanger sur des problématiques communes et nous réunit sur l'essentiel", résume Pierre-Jean Romatet.
Aujourd'hui, l'Association qui fédère les entreprises d'activités de tourisme françaises, regroupe plus de 80 membres.
"Nous nous sommes fait connaitre, avons été reçus à Bercy, à l'Assemblée Nationale, à l'Elysée par un conseiller d'Emmanuel Macron, nous sommes en contact étroit avec le ministère du Tourisme, la DGE, Atout France.
Nous sommes identifiés comme une organisation professionnelle qui représente ce maillon des activités de tourisme", se félicite Pierre-Jean Romatet, le président de GREAT France.
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Y figurent aussi bien des agences réceptives spécialisées sur la France, que des châteaux, des excursionnistes, des transporteurs, des prestataires de circuits à vélo, etc.
Des profils très diversifiés, mais des opérateurs qui partagent pourtant des problématiques communes, comme la forte saisonnalité et la forte intermédiation de leur business.
"Nous avons créé un groupe de travail afin de réfléchir à la problématique des OTA notamment, pour savoir comment les utiliser à bon escient, explique Pierre-Jean Romatet.
Nous cernons les aspects réglementaires, de parité tarifaire, nous "benchmarkons" également avec des confrères internationaux pour savoir comment se passent leurs relations avec ces OTA".
D'autres études et groupes de travail ont été lancés, dont un qui se penche sur le tourisme de demain, ou un autre qui s'apprête à dresser un état des lieux de la situation des membres de GREAT France.
"Finalement, cette crise nous amène à échanger sur des problématiques communes et nous réunit sur l'essentiel", résume Pierre-Jean Romatet.
Réussir la jointure entre fin des aides et reprise d'activité
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Activités touristiques : l'association GREAT vise les 100 membres d'ici fin octobre 2020
De cette union, les membres tirent également une force pour se faire entendre auprès des pouvoirs publics.
Il faut dire qu'en 2020, tous ont été très fragilisés par la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19.
Le président de GREAT estime que les membres ont tous enregistré une baisse de leur chiffre d'affaires comprise entre -30% et -95% en fonction des marchés étrangers avec lesquels ils avaient l'habitude de travailler.
Le peu d'activité enregistrée a été réalisé en juillet/août, mais de manière très dégradée. "Au même moment, nous avons vraiment reçu un coup de massue, lorsque le Royaume-Uni a mis en place un système de quarantaine pour les voyageurs de retour de France et que l'Allemagne a placé certaines régions françaises en zone rouge.
A ce moment-là, nous pensions encore que le plus gros de la crise était derrière nous, mais fin août nous avons pris conscience de la profondeur de la crise et qu'elle allait durer vraiment longtemps."
Parallèlement à cette situation "catastrophique", le président de GREAT estime que l'Etat a bien soutenu les opérateurs touristiques.
Parmi les 80 membres de l'association, aucun n'a connu de défaillance pour le moment et tous font partie des secteurs S1 et S1 Bis du plan tourisme, leur permettant de prétendre aux PGE, au chômage partiel, au fonds de solidarité, etc.
"Cela nous permet de stabiliser notre trésorerie, et de passer l'hiver, même si cela n'est pas suffisant, souligne Pierre-Jean Romatet.
En effet, nous sommes très inquiets pour 2021, surtout au moment de la jointure que nous allons devoir faire entre l'arrêt progressif des aides - vraisemblablement entre avril et juin, même si aujourd'hui nous n'avons aucune visibilité là-dessus - et la reprise très lente de l'activité en l'absence de touristes long-courrier sûrement sur toute l'année 2021.
Nos conditions d'exercice devraient encore être dégradées pour de longs mois alors que les aides vont diminuer progressivement.
Ces inquiétudes ont été évoquées par tout le secteur lors du dernier comité de filière tourisme".
Il faut dire qu'en 2020, tous ont été très fragilisés par la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19.
Le président de GREAT estime que les membres ont tous enregistré une baisse de leur chiffre d'affaires comprise entre -30% et -95% en fonction des marchés étrangers avec lesquels ils avaient l'habitude de travailler.
Le peu d'activité enregistrée a été réalisé en juillet/août, mais de manière très dégradée. "Au même moment, nous avons vraiment reçu un coup de massue, lorsque le Royaume-Uni a mis en place un système de quarantaine pour les voyageurs de retour de France et que l'Allemagne a placé certaines régions françaises en zone rouge.
A ce moment-là, nous pensions encore que le plus gros de la crise était derrière nous, mais fin août nous avons pris conscience de la profondeur de la crise et qu'elle allait durer vraiment longtemps."
Parallèlement à cette situation "catastrophique", le président de GREAT estime que l'Etat a bien soutenu les opérateurs touristiques.
Parmi les 80 membres de l'association, aucun n'a connu de défaillance pour le moment et tous font partie des secteurs S1 et S1 Bis du plan tourisme, leur permettant de prétendre aux PGE, au chômage partiel, au fonds de solidarité, etc.
"Cela nous permet de stabiliser notre trésorerie, et de passer l'hiver, même si cela n'est pas suffisant, souligne Pierre-Jean Romatet.
En effet, nous sommes très inquiets pour 2021, surtout au moment de la jointure que nous allons devoir faire entre l'arrêt progressif des aides - vraisemblablement entre avril et juin, même si aujourd'hui nous n'avons aucune visibilité là-dessus - et la reprise très lente de l'activité en l'absence de touristes long-courrier sûrement sur toute l'année 2021.
Nos conditions d'exercice devraient encore être dégradées pour de longs mois alors que les aides vont diminuer progressivement.
Ces inquiétudes ont été évoquées par tout le secteur lors du dernier comité de filière tourisme".
GREAT demande un délai de prévenance sur la reprise
Autre demande formulée durant cette rencontre : avoir davantage de visibilité, un délai de prévenance sur la reprise, après les propos d'Emmanuel Macron qui demandait aux Français de "tenir 4 à 6 semaines".
"Si l'on doit s'attendre à un début de détente vers la mi-avril, notre message est de dire que nous ne pouvons pas remettre nos entreprises en marche du jour au lendemain, explique Pierre-Jean Romatet.
Il faut reformer les salariés qui viennent de passer presqu'un an au chômage partiel, il faut recruter des saisonniers alors que des milliers de personnes ont changé de voie. Cela nécessite de l'anticipation sur plusieurs semaines, mais aussi d'avoir la garantie qu'on pourra les faire travailler à 100%".
A côté de sa mission de représentation, GREAT France a également déployé des outils pour affronter l'année 2021, en allant cibler la clientèle française.
"Nous avons d'un côté des agences de voyages qui ont des avoirs à utiliser et des clients qu'ils ne peuvent pas envoyer à l'étranger, et de l'autre, des opérateurs d'activité de tourisme qui ont des produits à vendre en France et qu'ils ne savent pas vendre à des clients français, resitue Pierre-Jean Romatet.
Il nous faut donc créer ce point de rencontre entre les deux, d'où l'idée de créer un catalogue d'offres lancé la semaine dernière".
Sous forme de tableau Excel, ce catalogue recense tous les opérateurs membres de GREAT ainsi que leurs offres.
Les agences de voyages intéressées peuvent y accéder gratuitement et effectuer des recherches à l'aide de filtres : région, type d'offres, etc. en fonction de leurs besoins.
Pour consulter ce catalogue, les agences intéressées doivent adhérer au groupe privé Facebook Great Experiences France Entre Pros, créé en collaboration avec le CDMV (Collectif de Défense des Métiers du Voyage). Dès lors qu'ils accèdent au groupe, ils ont accès librement au catalogue.
Plus de 300 membres ont déjà adhéré au concept. Une présentation du projet est aussi programmée ce vendredi 12 mars via Zoom pour les membres du groupe.
Pour les opérateurs de tourisme qui souhaiteraient figurer sur le catalogue, ils peuvent envoyer un mail à catalogue@greatfrance.fr.
Des projets et des revendications qui devraient permettre aux membres de GREAT France de tenir, en attendant la reprise...
"Si l'on doit s'attendre à un début de détente vers la mi-avril, notre message est de dire que nous ne pouvons pas remettre nos entreprises en marche du jour au lendemain, explique Pierre-Jean Romatet.
Il faut reformer les salariés qui viennent de passer presqu'un an au chômage partiel, il faut recruter des saisonniers alors que des milliers de personnes ont changé de voie. Cela nécessite de l'anticipation sur plusieurs semaines, mais aussi d'avoir la garantie qu'on pourra les faire travailler à 100%".
A côté de sa mission de représentation, GREAT France a également déployé des outils pour affronter l'année 2021, en allant cibler la clientèle française.
"Nous avons d'un côté des agences de voyages qui ont des avoirs à utiliser et des clients qu'ils ne peuvent pas envoyer à l'étranger, et de l'autre, des opérateurs d'activité de tourisme qui ont des produits à vendre en France et qu'ils ne savent pas vendre à des clients français, resitue Pierre-Jean Romatet.
Il nous faut donc créer ce point de rencontre entre les deux, d'où l'idée de créer un catalogue d'offres lancé la semaine dernière".
Sous forme de tableau Excel, ce catalogue recense tous les opérateurs membres de GREAT ainsi que leurs offres.
Les agences de voyages intéressées peuvent y accéder gratuitement et effectuer des recherches à l'aide de filtres : région, type d'offres, etc. en fonction de leurs besoins.
Pour consulter ce catalogue, les agences intéressées doivent adhérer au groupe privé Facebook Great Experiences France Entre Pros, créé en collaboration avec le CDMV (Collectif de Défense des Métiers du Voyage). Dès lors qu'ils accèdent au groupe, ils ont accès librement au catalogue.
Plus de 300 membres ont déjà adhéré au concept. Une présentation du projet est aussi programmée ce vendredi 12 mars via Zoom pour les membres du groupe.
Pour les opérateurs de tourisme qui souhaiteraient figurer sur le catalogue, ils peuvent envoyer un mail à catalogue@greatfrance.fr.
Des projets et des revendications qui devraient permettre aux membres de GREAT France de tenir, en attendant la reprise...