Quelques acteurs se partagent aujourd'hui le juteux marché du covoiturage. ©David Lefevre - BlaBlaCar
L'autostop est mort, vive le covoiturage !
Partager sa voiture pour réduire ses frais d'essence ou simplement bavarder pendant le trajet séduit un nombre croissant de Français.
Dans ses dernières études, l'ADEME fait état de 3 millions d'usagers.
Soit exactement le nombre de membres de Blablacar, la plateforme de covoiturage lancée en 2004 et leader dans l'Hexagone.
Bien entendu, de nombreux sites ont suivi son exemple. On recenserait pas moins de 200 services, les plus importants étant réunis au sein de la fédération nationale du covoiturage (FEDUCO).
Mais Blablacar reste incontestablement le numéro un, symbole manifeste d'une tendance surfant sur l'engouement pour l'économie collaborative.
Partager sa voiture pour réduire ses frais d'essence ou simplement bavarder pendant le trajet séduit un nombre croissant de Français.
Dans ses dernières études, l'ADEME fait état de 3 millions d'usagers.
Soit exactement le nombre de membres de Blablacar, la plateforme de covoiturage lancée en 2004 et leader dans l'Hexagone.
Bien entendu, de nombreux sites ont suivi son exemple. On recenserait pas moins de 200 services, les plus importants étant réunis au sein de la fédération nationale du covoiturage (FEDUCO).
Mais Blablacar reste incontestablement le numéro un, symbole manifeste d'une tendance surfant sur l'engouement pour l'économie collaborative.
Des commissions juteuses pour financer la croissance
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Le site agit comme un tiers de confiance auprès des utilisateurs grâce à un système de commentaires et de recommandations.
"La confiance est notre principal levier de croissance" explique Laure Wagner, la directrice de la communication. "Nous sommes persuadés qu'en offrant un service fiable nous pourrons démocratiser ce type de service auprès de tous les Français".
La plateforme est devenue payante en 2011. Une commission de 7 à 10% qui a déplu aux habitués. "Pourtant, grâce à ce système, l’engagement du voyageur est formalisé et notre taux de désistement a chuté de 35% à 4%" assure Laure Wagner.
Les commissions lui ont également permis de trouver un modèle économique viable et d'engranger près de 8 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit le double par rapport à l'an passé.
"Tout ce que nous gagnons est reversé pour financer notre implantation européenne" précise Laure Wagner.
Un bas de laine auquel s'ajoute une levée de fonds de 7,5 millions d'euros en janvier dernier, la troisième depuis 2009.
De quoi s'armer pour pérenniser son implantation européenne, notamment en Allemagne, monopolisée par son concurrent Carpooling.
"La confiance est notre principal levier de croissance" explique Laure Wagner, la directrice de la communication. "Nous sommes persuadés qu'en offrant un service fiable nous pourrons démocratiser ce type de service auprès de tous les Français".
La plateforme est devenue payante en 2011. Une commission de 7 à 10% qui a déplu aux habitués. "Pourtant, grâce à ce système, l’engagement du voyageur est formalisé et notre taux de désistement a chuté de 35% à 4%" assure Laure Wagner.
Les commissions lui ont également permis de trouver un modèle économique viable et d'engranger près de 8 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit le double par rapport à l'an passé.
"Tout ce que nous gagnons est reversé pour financer notre implantation européenne" précise Laure Wagner.
Un bas de laine auquel s'ajoute une levée de fonds de 7,5 millions d'euros en janvier dernier, la troisième depuis 2009.
De quoi s'armer pour pérenniser son implantation européenne, notamment en Allemagne, monopolisée par son concurrent Carpooling.
Un futur avènement de plateformes multimodales ?
Ce portail allemand revendique 5 millions de membres dans toute l'Europe pour 900 000 voyages.
En vue de se faire une place dans l'Hexagone, où il est implanté depuis mai 2010, il n'a pas encore imposé de commission sur les trajets.
Il espère également dupliquer son modèle de partenariat avec d'autres acteurs de transports. Car en Allemagne, le site propose, en plus des offres de covoiturage, les lignes de 10 compagnies de bus, les trains de la Deutsch Bahn, ainsi que les vols des compagnies Germanwings et Air Berlin.
"Nous souhaitons devenir un acteur multimodal" affirme Claire Choy, la responsable communication. Mais aujourd'hui, seule l'offre d'IDbus est proposée sur le portail français. Carpooling aimerait pourtant intégrer toute l'offre de la SNCF.
Justement de son coté, la SNCF surveille avec attention l'évolution du marché. Elle vient d'ailleurs de racheter le site 123envoiture.com dont elle était déjà actionnaire depuis avril 2009.
D'ici à ce qu'elle intègre le covoiturage à son offre de train et de bus, il n'y a qu'un pas…
En vue de se faire une place dans l'Hexagone, où il est implanté depuis mai 2010, il n'a pas encore imposé de commission sur les trajets.
Il espère également dupliquer son modèle de partenariat avec d'autres acteurs de transports. Car en Allemagne, le site propose, en plus des offres de covoiturage, les lignes de 10 compagnies de bus, les trains de la Deutsch Bahn, ainsi que les vols des compagnies Germanwings et Air Berlin.
"Nous souhaitons devenir un acteur multimodal" affirme Claire Choy, la responsable communication. Mais aujourd'hui, seule l'offre d'IDbus est proposée sur le portail français. Carpooling aimerait pourtant intégrer toute l'offre de la SNCF.
Justement de son coté, la SNCF surveille avec attention l'évolution du marché. Elle vient d'ailleurs de racheter le site 123envoiture.com dont elle était déjà actionnaire depuis avril 2009.
D'ici à ce qu'elle intègre le covoiturage à son offre de train et de bus, il n'y a qu'un pas…