Les dégustations de produits du terroirs ont parfois créé de légers embouteillages, dans un salon où les allées sont restées clairsemées. DR
Chaque année, c'est la même rengaine.
Les exposants qui participent au salon MAP Pro se désolent des allées clairsemées, et/ou du peu d'enthousiasme des clients et de la morosité du marché.
Et pourtant, chaque année ils reviennent, réservent un stand et mobilisent leurs équipes commerciales pour présenter leur production.
"Si nous étions absents, les gens penseraient qu'il y a quelque chose qui cloche dans l'entreprise" remarque Victoria Billet, la responsable du service groupe de Top Of Travel.
Car quoi qu'on en dise, le MAP Pro demeure le rendez-vous incontournable pour les professionnels du tourisme de groupe. Un marché qui attire des nouveaux venus, comme les îles de Guadeloupe.
"Notre présence est indispensable pour nous attaquer aux groupes. Même s'il est vrai que l'événement manque un peu d'intensité. Mais il est difficile de juger sur une seule édition" assurent en cœur Magali Nohales (Des Hôtels et des Iles) et Yves Brossard (Primea Hôtels).
Autre nouvel exposant, Hurtigruten, qui souhaite s'implanter sur le secteur pour remplir ses charters, affrétés pour la première fois cette année sur Bergen.
“L'organisation est parfaite et il n'y a pas besoin de grand chose pour habiller le stand" note Christine Bois-Beauval, la directrice France.
Les exposants qui participent au salon MAP Pro se désolent des allées clairsemées, et/ou du peu d'enthousiasme des clients et de la morosité du marché.
Et pourtant, chaque année ils reviennent, réservent un stand et mobilisent leurs équipes commerciales pour présenter leur production.
"Si nous étions absents, les gens penseraient qu'il y a quelque chose qui cloche dans l'entreprise" remarque Victoria Billet, la responsable du service groupe de Top Of Travel.
Car quoi qu'on en dise, le MAP Pro demeure le rendez-vous incontournable pour les professionnels du tourisme de groupe. Un marché qui attire des nouveaux venus, comme les îles de Guadeloupe.
"Notre présence est indispensable pour nous attaquer aux groupes. Même s'il est vrai que l'événement manque un peu d'intensité. Mais il est difficile de juger sur une seule édition" assurent en cœur Magali Nohales (Des Hôtels et des Iles) et Yves Brossard (Primea Hôtels).
Autre nouvel exposant, Hurtigruten, qui souhaite s'implanter sur le secteur pour remplir ses charters, affrétés pour la première fois cette année sur Bergen.
“L'organisation est parfaite et il n'y a pas besoin de grand chose pour habiller le stand" note Christine Bois-Beauval, la directrice France.
Un salon très apprécié par les provinciaux
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Une sobriété revendiquée par les organisateurs : pas de débauche de goodies ni de surenchère dans la décoration. Les gens sont là pour travailler.
Seule fantaisie consentie : la nourriture. A partir de midi, les comptoirs se remplissent de produits du terroir ; saucissons et autres vins de pays viennent rassasier les appétits des exposants, mais aussi des collègues des stands voisins.
Ces buffets improvisés formeraient presque des embouteillages dans les allées, pourtant peu encombrées.
Une ambiance bon enfant qui plait aux provinciaux forts nombreux. Près de 60% des exposants viennent de France.
"Les clients que je vois ici seraient perdus et intimidés à l'IFTM-Top Résa" assure Nicolas d'Hyèvres, le directeur des ventes de Parfums du Monde, présent sur les deux salons.
D'ailleurs, l'accès au hall 5, situé juste à l'entrée du parc des expositions de Versailles, est beaucoup plus facile que celui de l'IFTM. Et notons qu'à l'intérieur, le téléphone capte tout comme le wifi...
Au final, si l'ensemble des participants a salué le travail et l'organisation sans faille de l'équipe d'Arlette Alphaize-Furet, la directrice générale du salon MAP Pro, ils ont été nombreux à regretter la proximité avec l'IFTM-Top Résa, terminé il y a seulement dix jours.
D'autant qu'un rapprochement n'est plus d'actualité.
"Arlette Alphaize-Furet a bien fait son travail, mais elle ne peut aller chercher les agences par la main " lance Eric Collange, le directeur commercial de Croisieurope, qui déplore comme beaucoup d'autres une baisse de la fréquentation.
Mais la directrice reste fidèle à son discours. "La quantité, je m'en fiche, ce que je cherche, ce sont des visiteurs de qualité avec qui les exposants pourront nouer de bons contacts".
Seule fantaisie consentie : la nourriture. A partir de midi, les comptoirs se remplissent de produits du terroir ; saucissons et autres vins de pays viennent rassasier les appétits des exposants, mais aussi des collègues des stands voisins.
Ces buffets improvisés formeraient presque des embouteillages dans les allées, pourtant peu encombrées.
Une ambiance bon enfant qui plait aux provinciaux forts nombreux. Près de 60% des exposants viennent de France.
"Les clients que je vois ici seraient perdus et intimidés à l'IFTM-Top Résa" assure Nicolas d'Hyèvres, le directeur des ventes de Parfums du Monde, présent sur les deux salons.
D'ailleurs, l'accès au hall 5, situé juste à l'entrée du parc des expositions de Versailles, est beaucoup plus facile que celui de l'IFTM. Et notons qu'à l'intérieur, le téléphone capte tout comme le wifi...
Au final, si l'ensemble des participants a salué le travail et l'organisation sans faille de l'équipe d'Arlette Alphaize-Furet, la directrice générale du salon MAP Pro, ils ont été nombreux à regretter la proximité avec l'IFTM-Top Résa, terminé il y a seulement dix jours.
D'autant qu'un rapprochement n'est plus d'actualité.
"Arlette Alphaize-Furet a bien fait son travail, mais elle ne peut aller chercher les agences par la main " lance Eric Collange, le directeur commercial de Croisieurope, qui déplore comme beaucoup d'autres une baisse de la fréquentation.
Mais la directrice reste fidèle à son discours. "La quantité, je m'en fiche, ce que je cherche, ce sont des visiteurs de qualité avec qui les exposants pourront nouer de bons contacts".
Des exposants grognons mais revenant chaque année
Un espace détente pour se reposer au milieu du salon, offrait des cafés et rafraîchissements. DR
Un peu plus loin, Jean-Baptiste Philippe, en charge d'Hôtel Groupes Resto Groupes et Circuit Groupes, regrette plutôt l'ambiance festive de l'ancien Mit Car. Mais lui non plus ne peux faire l'impasse sur l'événement, car ses 380 membres "ne comprendraient pas".
En effet, il faut bien promouvoir les séjours packagés vendus par ses hôteliers-restaurateurs. "Aujourd'hui pour survivre, il faut savoir tout faire : hôtelier, restaurateur, TO et même excursionniste " assure-t-il. Une formule qui limite les intermédiaires et plait aux visiteurs.
Le package est d'ailleurs de plus en plus plébiscité par les organisateurs de groupes. La SNCM l'a bien compris en s'alliant avec CorsicaTours, la Méridionale et les campings Via Corsa.
Ensembles, ils ont développé une offre packagée combinant bateau et hôtellerie de plein air. Une originalité qui se vend très bien.
Car le marché du tourisme de groupe n'est pas morose pour tout le monde. Jovial et positif, Nicolas d'Hyèvres de Parfums du Monde a tenté de communiquer sa bonne humeur aux clients.
Tout en se désolant du pessimisme ambiant. "Les gens râlent beaucoup, c'est très Français, mais je suis ravi du salon, j'ai enchaîné les rendez-vous."
Il met en avant sa stratégie précise : ne faire que des voyages groupe et du B2B sans chercher à s'éparpiller ou à passer en direct. Une ligne de conduite claire qui fonctionne. Son chiffre d'affaires a progressé de deux millions d'euros l'année dernière.
"Le marché du groupe est un sacerdoce. Mais nos clients nous font confiance et c'est pour cela que ça marche".
Un enthousiasme bien agréable qu'on aimerait voir plus souvent.
En effet, il faut bien promouvoir les séjours packagés vendus par ses hôteliers-restaurateurs. "Aujourd'hui pour survivre, il faut savoir tout faire : hôtelier, restaurateur, TO et même excursionniste " assure-t-il. Une formule qui limite les intermédiaires et plait aux visiteurs.
Le package est d'ailleurs de plus en plus plébiscité par les organisateurs de groupes. La SNCM l'a bien compris en s'alliant avec CorsicaTours, la Méridionale et les campings Via Corsa.
Ensembles, ils ont développé une offre packagée combinant bateau et hôtellerie de plein air. Une originalité qui se vend très bien.
Car le marché du tourisme de groupe n'est pas morose pour tout le monde. Jovial et positif, Nicolas d'Hyèvres de Parfums du Monde a tenté de communiquer sa bonne humeur aux clients.
Tout en se désolant du pessimisme ambiant. "Les gens râlent beaucoup, c'est très Français, mais je suis ravi du salon, j'ai enchaîné les rendez-vous."
Il met en avant sa stratégie précise : ne faire que des voyages groupe et du B2B sans chercher à s'éparpiller ou à passer en direct. Une ligne de conduite claire qui fonctionne. Son chiffre d'affaires a progressé de deux millions d'euros l'année dernière.
"Le marché du groupe est un sacerdoce. Mais nos clients nous font confiance et c'est pour cela que ça marche".
Un enthousiasme bien agréable qu'on aimerait voir plus souvent.