"Notre équipe de Paris poursuivra sa mission avec de nouvelles compétences suite à la fermeture de Perpignan. Nous aurons en outre une présence plus importante à Lyon, Bordeaux, Marseille et Rennes..." /photo dr
TourMaG.com - Que représente la part de marché de Transhotel en France par rapport à ses concurrents ?
Julio de la Cruz : "Il est difficile de quantifier notre part dans un marché qui comprend des typologies d’affaires très diverses.
Je dirais que, selon les études de marché dont nous disposons, que nous nous sommes, dans 60% des cas, la première ou la deuxième option d’achat pour les agents de voyages français."
TourMaG.com - Quelle est l'évolution de votre volume d'affaires par rapport à l'année 2011 ?
J.d.l.C : "L’année a été très compliquée, non seulement pour nous mais aussi pour l'ensemble du marché.
Les agences de voyages continuent à souffrir énormément et la demande des voyageurs français connaît une sensible baisse, notamment pour les destinations étrangères.
Ceci se reflète dans notre volume d’affaire. En effet, nous terminerons l’année avec une baisse de 8% par rapport à 2011, en ligne avec ce qui se passe actuellement dans le marché.
À la fin de l’année 2012 notre volume d’affaires correspondra à celui enregistré en 2010. Et bien qu’il s’agisse d’un exercice compliqué, ces dernières années nous avions enregistré d’importantes croissances, de plus de 10% dans certains cas.
C’est pourquoi le moment est venu de réviser notre structure en France. Il s’agit d’un marché très important pour nous et nous pensons qu’il le restera si nous parvenons à flexibiliser notre organisation pour être plus proche des secteurs où se concentre l'essentiel de l’activité émettrice du pays."
Julio de la Cruz : "Il est difficile de quantifier notre part dans un marché qui comprend des typologies d’affaires très diverses.
Je dirais que, selon les études de marché dont nous disposons, que nous nous sommes, dans 60% des cas, la première ou la deuxième option d’achat pour les agents de voyages français."
TourMaG.com - Quelle est l'évolution de votre volume d'affaires par rapport à l'année 2011 ?
J.d.l.C : "L’année a été très compliquée, non seulement pour nous mais aussi pour l'ensemble du marché.
Les agences de voyages continuent à souffrir énormément et la demande des voyageurs français connaît une sensible baisse, notamment pour les destinations étrangères.
Ceci se reflète dans notre volume d’affaire. En effet, nous terminerons l’année avec une baisse de 8% par rapport à 2011, en ligne avec ce qui se passe actuellement dans le marché.
À la fin de l’année 2012 notre volume d’affaires correspondra à celui enregistré en 2010. Et bien qu’il s’agisse d’un exercice compliqué, ces dernières années nous avions enregistré d’importantes croissances, de plus de 10% dans certains cas.
C’est pourquoi le moment est venu de réviser notre structure en France. Il s’agit d’un marché très important pour nous et nous pensons qu’il le restera si nous parvenons à flexibiliser notre organisation pour être plus proche des secteurs où se concentre l'essentiel de l’activité émettrice du pays."
TourMaG.com - Selon vous, qu'est-ce qui vous a fait perdre du terrain par rapport à la concurrence : la technologie, le service, les tarifs ?
J.d.l.C : "Aucun des trois. De fait, nous n’avons pas perdu de terrain à proprement parler par rapport à notre concurrence directe.
La réalité du marché n’est facile ni pour nous ni pour nos concurrents directs, non seulement du fait de la contraction de l’activité dont souffrent les agences mais aussi du fait de la participation de plus en plus active d’autres types d’acteurs.
Nous continuons à travailler pour être plus compétitifs dans un environnement où les frontières entre les différents maillons de la chaîne de distribution s’estompent.
Les tarifs ? Nous sommes compétitifs par rapport à nos concurrents directs et apportons des solutions adaptées à chacun des besoins des clients. Mais nous savons, bien entendu, que notre bataille n’est pas la même que celle de ceux qui misent tout sur le prix."
TourMaG.com - Les agences disent que vous aviez le meilleur service après vente du marché et que ce n'est plus le cas. Quelle sera votre action sur ce plan ?
J.d.l.C : "Pour nous, le service après-vente est très important. Nous comprenons que les agences puissent avoir cette impression au moment même où nous réformons notre structure en France.
La feuille de route que nous nous sommes fixée consiste à centraliser au siège social à Madrid tous nos services clientèle pour des raisons opérationnelles, ce qui est bien entendu liée à notre vocation, de plus en plus globale.
Nous pensons qu’une équipe de service client renforcée, composée de professionnels, peut résoudre plus aisément les incidents que s’ils étaient dispersés entre nos 25 délégations internationales.
Nous voulons un back office fort et uni derrière un réseau commercial très proche des clients, afin d’obtenir une satisfaction optimale.”
J.d.l.C : "Aucun des trois. De fait, nous n’avons pas perdu de terrain à proprement parler par rapport à notre concurrence directe.
La réalité du marché n’est facile ni pour nous ni pour nos concurrents directs, non seulement du fait de la contraction de l’activité dont souffrent les agences mais aussi du fait de la participation de plus en plus active d’autres types d’acteurs.
Nous continuons à travailler pour être plus compétitifs dans un environnement où les frontières entre les différents maillons de la chaîne de distribution s’estompent.
Les tarifs ? Nous sommes compétitifs par rapport à nos concurrents directs et apportons des solutions adaptées à chacun des besoins des clients. Mais nous savons, bien entendu, que notre bataille n’est pas la même que celle de ceux qui misent tout sur le prix."
TourMaG.com - Les agences disent que vous aviez le meilleur service après vente du marché et que ce n'est plus le cas. Quelle sera votre action sur ce plan ?
J.d.l.C : "Pour nous, le service après-vente est très important. Nous comprenons que les agences puissent avoir cette impression au moment même où nous réformons notre structure en France.
La feuille de route que nous nous sommes fixée consiste à centraliser au siège social à Madrid tous nos services clientèle pour des raisons opérationnelles, ce qui est bien entendu liée à notre vocation, de plus en plus globale.
Nous pensons qu’une équipe de service client renforcée, composée de professionnels, peut résoudre plus aisément les incidents que s’ils étaient dispersés entre nos 25 délégations internationales.
Nous voulons un back office fort et uni derrière un réseau commercial très proche des clients, afin d’obtenir une satisfaction optimale.”
TourMaG.com - Comment comptez-vous regagner du terrain sur le marché français ?
J.d.l.C :"Le réaménagement de la stratégie de Transhotel en France, répond à la nécessité d’adaptation aux règles du marché, règles qui ont changé depuis notre arrivée sur le marché en 1995.
Nous ne voulons pas seulement survivre mais aussi nous développer.
Notre stratégie pour affronter la crise consistera à gagner en flexibilité et présence dans les zones les plus actives pour Transhotel sans toucher à la qualité du service.
Notre équipe de Paris poursuivra sa mission avec de nouvelles compétences suite à la fermeture de Perpignan.
Nous aurons en outre une présence plus importante à Lyon, Bordeaux, Marseille et Rennes. De plus, les services clients et Achats bénéficieront d’une gestion plus efficace et globale depuis le siège à Madrid, plus proche des lieux où sont prises les décisions de la compagnie.
Nous allons lancer aussi un programme de fidélisation pour les agents (connu en Espagne sous le sigle TAC, Travel Agent Card) et accompagnerons cette nouvelle stratégie commerciale d’actions de communication.
TourMaG.com - Sur la quinzaine de salariés du Bureau de Perpignan qui sera fermé, combien seront reclassés et quand ?
J.d.l.C : "Le plan préparé par la compagnie prévoit le reclassement de chacun des 15 salariés de la firme à Perpignan.
Cette semaine, le Chief Human Resources Officer, accompagnée des dirigeants du service Ventes EMEA (Europe Moyen Orient et Afrique), se sont rendus à Perpignan pour informer les salariés des possibilités.
Ensuite, chacun d’entre eux pourra décider en fonction de sa situation personnelle avant l’étape du reclassement. Nous tablons sur la mi-janvier pour parachever le plan de restructuration.”
J.d.l.C :"Le réaménagement de la stratégie de Transhotel en France, répond à la nécessité d’adaptation aux règles du marché, règles qui ont changé depuis notre arrivée sur le marché en 1995.
Nous ne voulons pas seulement survivre mais aussi nous développer.
Notre stratégie pour affronter la crise consistera à gagner en flexibilité et présence dans les zones les plus actives pour Transhotel sans toucher à la qualité du service.
Notre équipe de Paris poursuivra sa mission avec de nouvelles compétences suite à la fermeture de Perpignan.
Nous aurons en outre une présence plus importante à Lyon, Bordeaux, Marseille et Rennes. De plus, les services clients et Achats bénéficieront d’une gestion plus efficace et globale depuis le siège à Madrid, plus proche des lieux où sont prises les décisions de la compagnie.
Nous allons lancer aussi un programme de fidélisation pour les agents (connu en Espagne sous le sigle TAC, Travel Agent Card) et accompagnerons cette nouvelle stratégie commerciale d’actions de communication.
TourMaG.com - Sur la quinzaine de salariés du Bureau de Perpignan qui sera fermé, combien seront reclassés et quand ?
J.d.l.C : "Le plan préparé par la compagnie prévoit le reclassement de chacun des 15 salariés de la firme à Perpignan.
Cette semaine, le Chief Human Resources Officer, accompagnée des dirigeants du service Ventes EMEA (Europe Moyen Orient et Afrique), se sont rendus à Perpignan pour informer les salariés des possibilités.
Ensuite, chacun d’entre eux pourra décider en fonction de sa situation personnelle avant l’étape du reclassement. Nous tablons sur la mi-janvier pour parachever le plan de restructuration.”
TourMaG.com - Comment voyez-vous l'évolution du marché et que représentera en 2013 le périmètre de Transhotel en France ?
J.d.l.C : "Il est difficile de deviner actuellement vers où nous conduira l’économie mondiale en général et celle française en particulier.
Chez Transhotel, nous pensons que les indicateurs du secteur touristique vont s’améliorer (ce qui n’était pas le cas cette année) en ce qui concerne les agences de voyages.
Notre objectif c’est de préserver la confiance des agences en Transhotel au moment des réservations. Et à ce propos, le plan stratégique que nous allons mettre en place en France joue un rôle essentiel.
TourMaG.com - On dit que Grupo Transhotel est en négociations avec GTA (Groupe Kuoni) pour un rachat éventuel. Confirmez-vous cette information ?
J.d.l.C : “Absolument pas. Des rumeurs de rachat de Transhotel par les grandes entreprises touristiques il y en a souvent mais nous n’avons actuellement aucune proposition sur la table.
Ceci étant, nous en avons reçu par le passé, ce qui nous flatte et nous laisse à penser que nous sommes une compagnie importante et avec beaucoup de potentiel...”
J.d.l.C : "Il est difficile de deviner actuellement vers où nous conduira l’économie mondiale en général et celle française en particulier.
Chez Transhotel, nous pensons que les indicateurs du secteur touristique vont s’améliorer (ce qui n’était pas le cas cette année) en ce qui concerne les agences de voyages.
Notre objectif c’est de préserver la confiance des agences en Transhotel au moment des réservations. Et à ce propos, le plan stratégique que nous allons mettre en place en France joue un rôle essentiel.
TourMaG.com - On dit que Grupo Transhotel est en négociations avec GTA (Groupe Kuoni) pour un rachat éventuel. Confirmez-vous cette information ?
J.d.l.C : “Absolument pas. Des rumeurs de rachat de Transhotel par les grandes entreprises touristiques il y en a souvent mais nous n’avons actuellement aucune proposition sur la table.
Ceci étant, nous en avons reçu par le passé, ce qui nous flatte et nous laisse à penser que nous sommes une compagnie importante et avec beaucoup de potentiel...”