Le navire sera le premier de la flotte alimenté au GNL et le plus avancé sur le plan environnemental à ce jour. Le carburant qu'il utilise, le gaz naturel liquéfié (GNL), est appelé à jouer un rôle clé dans la transition vers la décarbonisation du transport maritime international. /crédit JDL
La cérémonie de livraison du MS World Europa, a marqué une nouvelle étape dans le cadre d'un partenariat de long terme entre les deux sociétés, aboutissant à la construction du navire de croisière[ "le plus innovant et le plus respectueux de l'environnement à ce jour au sein de la flotte MSC Croisières." ]i
Outre ses avancées concrètes et immédiates en termes de réduction des émissions et d'efficacité énergétique, le bateau ouvre la voie à l'adoption de carburants synthétiques neutres en carbone et d'autres carburants alternatifs dès leur disponibilité à grande échelle, précise un communiqué.
Cette nouvelle classe de navires est la cinquième livrée par les Chantiers de l’Atlantique depuis près de 20 ans, soit un total de 21 paquebots MSC construits par les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire.
Au total, ces deux navires représentent des millions d’heures de travail et plus de deux milliards d’euros d’investissement
Outre ses avancées concrètes et immédiates en termes de réduction des émissions et d'efficacité énergétique, le bateau ouvre la voie à l'adoption de carburants synthétiques neutres en carbone et d'autres carburants alternatifs dès leur disponibilité à grande échelle, précise un communiqué.
Cette nouvelle classe de navires est la cinquième livrée par les Chantiers de l’Atlantique depuis près de 20 ans, soit un total de 21 paquebots MSC construits par les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire.
Au total, ces deux navires représentent des millions d’heures de travail et plus de deux milliards d’euros d’investissement
Nouveau standard international pour les bateaux de croisière
Pour Pierfrancesco Vago, Président Exécutif de la division Croisière du Groupe MSC, "Le MSC World Europa représente une avancée majeure pour notre division Croisière, pour l'ensemble du groupe MSC et pour notre industrie, avec une série d'innovations sans précédent en termes de technologies environnementales et marines, de design et de caractéristiques centrées sur les passagers.
(...) "Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'une coopération plus étroite avec les fournisseurs, les gouvernements et d'autres acteurs pour compléter nos investissements continus et franchir de nouvelles étapes vers l'avenir sans émissions que nous souhaitons tous.
Les technologies innovantes que nous créons ici pour les utiliser sur nos navires peuvent profiter à l'ensemble de la société, et pas seulement à l'industrie de la croisière ou au secteur maritime dans son ensemble."
De son côté, Laurent Castaing, DG des Chantiers de l'Atlantique, a indiqué qu'"Avec le MSC World Europa, plus grand navire jamais construit pour un armateur européen, nous avons franchi une nouvelle étape dans le secteur de la croisière. Il est équipé de toutes les dernières technologies pour offrir aux passagers une expérience de croisière sans précédent.
D'un point de vue technologique, le MSC World Europa, équipé d'un système de propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL), présente un nouveau niveau de performance et d'efficacité de l'industrie des croisières. Il s'agit d'une étape majeure dans la réduction des émissions, puisque le MSC World Europa est le navire le moins émetteur de toute l'industrie des croisières..."
(...) "Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'une coopération plus étroite avec les fournisseurs, les gouvernements et d'autres acteurs pour compléter nos investissements continus et franchir de nouvelles étapes vers l'avenir sans émissions que nous souhaitons tous.
Les technologies innovantes que nous créons ici pour les utiliser sur nos navires peuvent profiter à l'ensemble de la société, et pas seulement à l'industrie de la croisière ou au secteur maritime dans son ensemble."
De son côté, Laurent Castaing, DG des Chantiers de l'Atlantique, a indiqué qu'"Avec le MSC World Europa, plus grand navire jamais construit pour un armateur européen, nous avons franchi une nouvelle étape dans le secteur de la croisière. Il est équipé de toutes les dernières technologies pour offrir aux passagers une expérience de croisière sans précédent.
D'un point de vue technologique, le MSC World Europa, équipé d'un système de propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL), présente un nouveau niveau de performance et d'efficacité de l'industrie des croisières. Il s'agit d'une étape majeure dans la réduction des émissions, puisque le MSC World Europa est le navire le moins émetteur de toute l'industrie des croisières..."
La course aux économies d’énergie et à la décarbonation est lancée
de gche à dte - Laurent Castaing, DG des Chantiers de l'Atlantique, Gianluigi Aponte, propriétaire et fondateur, Ela Aponte, sa belle-fille marraine du MS World Europa et le capitaine Massa /crédit JDL
Alors que la polémique fait rage sur les questions énergétiques et le réchauffement climatique et que les gros bateaux de croisières sont de plus en plus pointés du doigt par les défenseurs de l'environnement, l’arrivée du MS World Europa, pourrait contribuer à nourrir le débat.
Sauf que ce bateau, le plus gros de la flotte de l’armateur italien, en est aussi le plus vertueux. On dit même que quand il prendra la mer, ce jeudi, pour se rendre au Qatar, où il servira pendant environ un mois d’hébergement flottant, il sera l’unité de croisière la moins polluante au monde.
Paradoxe ? Pas vraiment. La contradiction s’explique par le fait que le nouveau navire amiral est alimenté au GNL, carburant actuellement le moins polluant, mais qu’il est aussi alimenté par une pile à combustible, sorte de booster qui va lui permettre de produire une petite partie de l’électricité à bord , avec zéro rejet dans l’atmosphère.
A lui seul, cela correspond aux besoins en électricité des 150 cabines de la classe Yacht Club, catégorie supérieure chez le croisiériste.
On ne rentrera dans les détails techniques que la plupart des profanes auront du mal à vous expliquer. Et moi aussi… Vous en retrouverez tous les détails techniques ici, sur Wikipedia.
Bien entendu, depuis le début de la construction, il y a 4 ans, cette innovation n’était pas au programme. Il n’est pas dit d’ailleurs que la suite de la gamme World, dont le sistership America est déjà lancé, en bénéficiera également. Des discussions sont encore en cours sur le sujet.
C’est, de l’avis des spécialistes une innovation de taille, dans tous les sens du terme, qu’apporte ce dispositif sorti tout droit de la Silicon Valley. Le directeur des chantiers de l’Atlantique a des trémolos dans la voix quand il affirme que c’est là “un record du monde”...
La période de Covid a fait beaucoup phosphorer armateurs, bureaux d’études et marketing. Depuis la crise sanitaire les problématiques environnementales sont sur le devant de la scène et la crainte d’un rejet massif a accéléré la mutation.
Une autre question, fondamentale, se pose : y-a-t'il encore un avenir pour les paquebots géants ? Vertueux ou non ? La réponse n'est pas évidente. Soyons pragmatiques : le marché, lui, est toujours là. Il y a de l’appétence et une clientèle pour les croisières à 500 euros (prix moyen) la semaine. L’été dernier le remplissage des navires MSC a représenté 90% de celui enregistré en 2019. Par ailleurs, Patrick Pourbaix, directeur général France, table sur un retour à la normale en 2023.
Mais quid de l’évolution à 10 ans ? Combien de temps cette démocratisation pourra-t-elle résister à l’envol des prix du transport aérien et des coûts du carburant qui ont flambé. Des prix qui imposeront probablement de nouveaux business models et donc de nouveaux tarifs ?
Quoi qu’il en soit, MSC Croisières regarde déjà vers demain. La compagnie a mis en chantier à Fincanteri (Italie) une nouvelle gamme de bateaux, baptisée “Explora Journeys". D’une capacité moindre, plus luxueux et moins polluants, ils bénéficieront des technologies les plus avancées du GNL et de la pile à combustible. Il se pourrait même qu’à terme et grâce à ce système (ou un autre) ils soient complètement autonomes et rejettent zéro émission en escale.
Voilà qui devrait combler les élus qui, comme à Barcelone, ont imposé de nouvelles règles aux armateurs et notamment sur le nombre d’escales quotidiennes. A Marseille, les polémiques vont bon train. Les politiques se sont emparés du sujet et le débat fait rage entre la municipalité, le Port et les armateurs. Il faudra attendre désormais 2025 pour que les branchements électriques à quai soient opérationnels.
Une chose est sûre : la course aux économies d’énergie et à la décarbonation est lancée chez tous les industriels de la croisière. En embuscade, ils sont prêts désormais à faire bouger les lignes pour adapter leurs unités aux technologies de décarbonation dernier cri.
Jean da LUZ
Sauf que ce bateau, le plus gros de la flotte de l’armateur italien, en est aussi le plus vertueux. On dit même que quand il prendra la mer, ce jeudi, pour se rendre au Qatar, où il servira pendant environ un mois d’hébergement flottant, il sera l’unité de croisière la moins polluante au monde.
Paradoxe ? Pas vraiment. La contradiction s’explique par le fait que le nouveau navire amiral est alimenté au GNL, carburant actuellement le moins polluant, mais qu’il est aussi alimenté par une pile à combustible, sorte de booster qui va lui permettre de produire une petite partie de l’électricité à bord , avec zéro rejet dans l’atmosphère.
A lui seul, cela correspond aux besoins en électricité des 150 cabines de la classe Yacht Club, catégorie supérieure chez le croisiériste.
On ne rentrera dans les détails techniques que la plupart des profanes auront du mal à vous expliquer. Et moi aussi… Vous en retrouverez tous les détails techniques ici, sur Wikipedia.
Bien entendu, depuis le début de la construction, il y a 4 ans, cette innovation n’était pas au programme. Il n’est pas dit d’ailleurs que la suite de la gamme World, dont le sistership America est déjà lancé, en bénéficiera également. Des discussions sont encore en cours sur le sujet.
C’est, de l’avis des spécialistes une innovation de taille, dans tous les sens du terme, qu’apporte ce dispositif sorti tout droit de la Silicon Valley. Le directeur des chantiers de l’Atlantique a des trémolos dans la voix quand il affirme que c’est là “un record du monde”...
La période de Covid a fait beaucoup phosphorer armateurs, bureaux d’études et marketing. Depuis la crise sanitaire les problématiques environnementales sont sur le devant de la scène et la crainte d’un rejet massif a accéléré la mutation.
Une autre question, fondamentale, se pose : y-a-t'il encore un avenir pour les paquebots géants ? Vertueux ou non ? La réponse n'est pas évidente. Soyons pragmatiques : le marché, lui, est toujours là. Il y a de l’appétence et une clientèle pour les croisières à 500 euros (prix moyen) la semaine. L’été dernier le remplissage des navires MSC a représenté 90% de celui enregistré en 2019. Par ailleurs, Patrick Pourbaix, directeur général France, table sur un retour à la normale en 2023.
Mais quid de l’évolution à 10 ans ? Combien de temps cette démocratisation pourra-t-elle résister à l’envol des prix du transport aérien et des coûts du carburant qui ont flambé. Des prix qui imposeront probablement de nouveaux business models et donc de nouveaux tarifs ?
Quoi qu’il en soit, MSC Croisières regarde déjà vers demain. La compagnie a mis en chantier à Fincanteri (Italie) une nouvelle gamme de bateaux, baptisée “Explora Journeys". D’une capacité moindre, plus luxueux et moins polluants, ils bénéficieront des technologies les plus avancées du GNL et de la pile à combustible. Il se pourrait même qu’à terme et grâce à ce système (ou un autre) ils soient complètement autonomes et rejettent zéro émission en escale.
Voilà qui devrait combler les élus qui, comme à Barcelone, ont imposé de nouvelles règles aux armateurs et notamment sur le nombre d’escales quotidiennes. A Marseille, les polémiques vont bon train. Les politiques se sont emparés du sujet et le débat fait rage entre la municipalité, le Port et les armateurs. Il faudra attendre désormais 2025 pour que les branchements électriques à quai soient opérationnels.
Une chose est sûre : la course aux économies d’énergie et à la décarbonation est lancée chez tous les industriels de la croisière. En embuscade, ils sont prêts désormais à faire bouger les lignes pour adapter leurs unités aux technologies de décarbonation dernier cri.
Jean da LUZ
FICHE TECHNIQUE
Il y a 19 catégories différentes et 65% des cabines avec balcon donnant sur la promenade. A noter aussi les Suites duplex luxueuses MSC Yacht Club avec de grands balcons et un bain à remous privé / crédit JDL
- Avec ses 333 mètres de long, ses 22 ponts et ses 40 000 m2 d'espace public, le MS World Europa est le plus long navire de la flotte de MSC Croisières. Il pourra embarquer 6 774 passagers.
- Le design le distingue de la masse : silhouette futuriste saisissante, proue à 90 degrés en forme de flèche caractéristique et poupe en forme de "Y", il s'ouvre sur la majestueuse Promenade Europa de 104 mètres de long et sa Spirale, une pièce maîtresse architecturale frappante sous forme d'un toboggan s'étendant sur 11 ponts.
- Quartiers complètement distincts : zen tranquille réservé aux adultes, boutiques et bars, et un quartier familial séparé avec dix nouvelles installations pour les enfants.
- Espaces détente : 6 piscines et 14 bains à remous.
- Pont familial avec un parc aquatique doté d’une technologie de réalité virtuelle intégrée
- 13 lieux de restauration, dont 6 restaurants de spécialités.
- 2 lieux entièrement nouveaux : le Chef's Garden Kitchen, très tendance, qui met l'accent sur une cuisine à base de pousses et La Pescaderia, un grill traditionnel de fruits de mer avec des tables en plein air.
- 3 grands restaurants-buffets, dont un tout nouveau ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
- Sélection de snacks et de bars avec de nombreux concepts
DE NOUVEAUX TYPES DE CABINES ÉLÉGANTES
- Meilleure vue sur la mer, balcons plus grands, des cabines plus spacieuses
- 19 catégories différentes et 65% des cabines avec balcon donnant notamment sur la promenade.
- Suites duplex luxueuses MSC Yacht Club avec de grands balcons et un bain à remous privé, ainsi qu'un espace ouvert salon/salle à manger.
- Suites Aurea élégantes avec balcon spacieux et bain à remous privé
- Cabines Infinite Ocean View avec une fenêtre coulissante panoramique qui se transforme en balustrade en verre lorsqu'elle est ouverte.
ITINERAIRES
Le tout dernier navire de MSC Croisières entrera en service en décembre 2022 et passera sa saison inaugurale dans le Golfe. Sa saison commencera par un voyage spécial de 4 nuits au départ de Doha au Qatar vers son nouveau port d'attache de Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Après il mettra le cap sur la Méditerranée et sera positionné à Marseille où il proposera des croisières de 7 nuits dans les ports italiens de Gênes, Naples et Messine, ainsi qu'à La Valette à Malte et Barcelone.
- Le design le distingue de la masse : silhouette futuriste saisissante, proue à 90 degrés en forme de flèche caractéristique et poupe en forme de "Y", il s'ouvre sur la majestueuse Promenade Europa de 104 mètres de long et sa Spirale, une pièce maîtresse architecturale frappante sous forme d'un toboggan s'étendant sur 11 ponts.
- Quartiers complètement distincts : zen tranquille réservé aux adultes, boutiques et bars, et un quartier familial séparé avec dix nouvelles installations pour les enfants.
- Espaces détente : 6 piscines et 14 bains à remous.
- Pont familial avec un parc aquatique doté d’une technologie de réalité virtuelle intégrée
- 13 lieux de restauration, dont 6 restaurants de spécialités.
- 2 lieux entièrement nouveaux : le Chef's Garden Kitchen, très tendance, qui met l'accent sur une cuisine à base de pousses et La Pescaderia, un grill traditionnel de fruits de mer avec des tables en plein air.
- 3 grands restaurants-buffets, dont un tout nouveau ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
- Sélection de snacks et de bars avec de nombreux concepts
DE NOUVEAUX TYPES DE CABINES ÉLÉGANTES
- Meilleure vue sur la mer, balcons plus grands, des cabines plus spacieuses
- 19 catégories différentes et 65% des cabines avec balcon donnant notamment sur la promenade.
- Suites duplex luxueuses MSC Yacht Club avec de grands balcons et un bain à remous privé, ainsi qu'un espace ouvert salon/salle à manger.
- Suites Aurea élégantes avec balcon spacieux et bain à remous privé
- Cabines Infinite Ocean View avec une fenêtre coulissante panoramique qui se transforme en balustrade en verre lorsqu'elle est ouverte.
ITINERAIRES
Le tout dernier navire de MSC Croisières entrera en service en décembre 2022 et passera sa saison inaugurale dans le Golfe. Sa saison commencera par un voyage spécial de 4 nuits au départ de Doha au Qatar vers son nouveau port d'attache de Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Après il mettra le cap sur la Méditerranée et sera positionné à Marseille où il proposera des croisières de 7 nuits dans les ports italiens de Gênes, Naples et Messine, ainsi qu'à La Valette à Malte et Barcelone.
GNL & Pile à combustible, le duo gagnant
Le navire sera le premier de la flotte alimenté au GNL et le plus avancé sur le plan environnemental à ce jour. Le carburant qu'il utilise, le gaz naturel liquéfié (GNL), est appelé à jouer un rôle clé dans la transition vers la décarbonation du transport maritime international.
Il réduit fortement les émissions de polluants atmosphériques locaux comme les oxydes de soufre (jusqu'à 99%) et les oxydes d'azote (jusqu'à 85%). Le GNL joue également un rôle essentiel dans l'atténuation du changement climatique, car il permet de réduire les émissions de CO2 de 25 %, et il ouvre la voie à l'utilisation de combustibles non fossiles durables comme l'hydrogène et l'ammoniac.
Le dernier fleuron de MSC Croisières est également le premier navire de croisière au monde à être équipé de la toute nouvelle technologie de piles à combustible à oxyde solide (SOFC) alimentées au gaz naturel. Le navire comprendra un démonstrateur SOFC de 150 kilowatts qui utilisera le gaz pour produire de l'électricité et de la chaleur à bord par une réaction électrochimique hautement efficiente. Il servira de banc d'essai pour accélérer le développement de cette technologie des piles à combustible pour les navires de croisière et permettra d’incorporer à l’avenir des solutions de propulsion hybride.
Il réduit fortement les émissions de polluants atmosphériques locaux comme les oxydes de soufre (jusqu'à 99%) et les oxydes d'azote (jusqu'à 85%). Le GNL joue également un rôle essentiel dans l'atténuation du changement climatique, car il permet de réduire les émissions de CO2 de 25 %, et il ouvre la voie à l'utilisation de combustibles non fossiles durables comme l'hydrogène et l'ammoniac.
Le dernier fleuron de MSC Croisières est également le premier navire de croisière au monde à être équipé de la toute nouvelle technologie de piles à combustible à oxyde solide (SOFC) alimentées au gaz naturel. Le navire comprendra un démonstrateur SOFC de 150 kilowatts qui utilisera le gaz pour produire de l'électricité et de la chaleur à bord par une réaction électrochimique hautement efficiente. Il servira de banc d'essai pour accélérer le développement de cette technologie des piles à combustible pour les navires de croisière et permettra d’incorporer à l’avenir des solutions de propulsion hybride.