Quelle est la santé d'Air France et des compagnies du Golfe ? un coup c’est bon, un coup c’est loin des objectifs... DR : © mrks_v - Fotolia.com
Curieusement et depuis toujours, entre Air France et Emirates, la concurrence, devenue quasi épidermique, est présente et exacerbée.
En même temps, Air France a toujours envié la réussite étonnante de la compagnie aérienne de Dubaï, lui enviant surtout ses « moyens » et la qualité du service qu’elle-même a conçu mais pas forcément réussi à mettre en place.
Faute de moyens ? Non, certainement pas, mais faute d’ambition de la part de ses dirigeants, je pense notamment à P.-H. Gourgeon qui aura toujours considéré les clients passagers comme des payeurs qui n’ont rien à dire et encore moins à exiger.
En revanche, et c’est courant dans le transport aérien, tout est possible et rien n’est établi.
Air France est toujours en crise, pour ne pas dire en situation extrêmement délicate.
Pas plus tard qu’en début de semaine, le CCE de la compagnie s’est prononcé de manière fort négative contre le plan de relance de la compagnie, le projet établi par Jean-Marc Janaillac, Trust Together et la mise en place de Boost, la compagnie long courrier low cost.
En même temps, Air France a toujours envié la réussite étonnante de la compagnie aérienne de Dubaï, lui enviant surtout ses « moyens » et la qualité du service qu’elle-même a conçu mais pas forcément réussi à mettre en place.
Faute de moyens ? Non, certainement pas, mais faute d’ambition de la part de ses dirigeants, je pense notamment à P.-H. Gourgeon qui aura toujours considéré les clients passagers comme des payeurs qui n’ont rien à dire et encore moins à exiger.
En revanche, et c’est courant dans le transport aérien, tout est possible et rien n’est établi.
Air France est toujours en crise, pour ne pas dire en situation extrêmement délicate.
Pas plus tard qu’en début de semaine, le CCE de la compagnie s’est prononcé de manière fort négative contre le plan de relance de la compagnie, le projet établi par Jean-Marc Janaillac, Trust Together et la mise en place de Boost, la compagnie long courrier low cost.
Dominique Gobert et chien Charly -DR
On attend d’ici le 31 mai prochain la décision des pilotes et des PNC, sans trop d’illusions. Ce qui devrait se traduire soit par un passage en force de la direction, soit par… Je n’ose imaginer le pire !
Mais pendant ce temps, on peut lire les résultats du groupe Air France pour le mois d’avril, en bonne progression, même si c’est loin d’être gagné, laissant quand même présager de la part de la compagnie, une nette amélioration des résultats pour l’année.
Ce que l’on ne peut que souhaiter, à condition que ces mêmes résultats ne soient pas plombés d’ici la fin de l’exercice. Il reste quand même six mois et les syndicats veillent…
Ce qui serait surement dommage, parce que le moment est peut-être venu pour la compagnie française, (sans vouloir mêler les compagnies européennes, mais il faudrait y réfléchir), de réagir une bonne fois et de profiter de l’opportunité.
Les compagnies du Golfe, qui ont fortement perturbé (avec raison, la concurrence est faite pour ça) nos transporteurs occidentaux sont en train de faire connaissance avec leur point d’apogée.
Mais pendant ce temps, on peut lire les résultats du groupe Air France pour le mois d’avril, en bonne progression, même si c’est loin d’être gagné, laissant quand même présager de la part de la compagnie, une nette amélioration des résultats pour l’année.
Ce que l’on ne peut que souhaiter, à condition que ces mêmes résultats ne soient pas plombés d’ici la fin de l’exercice. Il reste quand même six mois et les syndicats veillent…
Ce qui serait surement dommage, parce que le moment est peut-être venu pour la compagnie française, (sans vouloir mêler les compagnies européennes, mais il faudrait y réfléchir), de réagir une bonne fois et de profiter de l’opportunité.
Les compagnies du Golfe, qui ont fortement perturbé (avec raison, la concurrence est faite pour ça) nos transporteurs occidentaux sont en train de faire connaissance avec leur point d’apogée.
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Marrant, j’en parlais pas plus tard qu’en début de mois : les compagnies du Golfe seraient-elles en phase de descente ?
Pour le moment, Qatar maintient sa ligne de vol, mais c’est un peu normal, elle peut encore se le permettre.
En revanche, Etihad connait de sacrés remous, d’autant que ses investissements et sa politique de « prises de participations » dans des compagnies pour le moins délicates n’aura pas été d’une grande rentabilité.
C’est bien beau d’avoir le fric, faut aussi avoir le savoir-faire et surtout la notion des « marchés ». Sans parler de la compréhension purement humaine, mais ça, c‘est encore autre chose.
Le plus inquiétant reste pour moi la situation d’Emirates, laquelle aura connu depuis plus de vingt ans, une ascension assez remarquable.
Méritée, malgré les moyens financiers colossaux et pas vraiment concurrentiels dont elle aura bénéficié. Mais on ne peut pas lui reprocher d’avoir eu un actionnaire « pété de thunes » comme le dit un bon camarade à moi.
En revanche, si j’en juge par les chiffres publiés par la compagnie, un bénéfice net en chute de 82%, on peut se poser des questions.
Pour le Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, patron et proprio d’Emirates, « c’est l’un des exercices les plus difficiles que nous ayons connus » … Annus Horribilis, comme on dit en bon arabique !
Et, pour l’émir, de reconnaitre que « la concurrence a été vive ». Certes, mais hélas, cette concurrence ne provient pas des compagnies européennes. C’est une concurrence purement « golfienne ».
Mais en tout cas, bienvenue au Club !
Pour le moment, Qatar maintient sa ligne de vol, mais c’est un peu normal, elle peut encore se le permettre.
En revanche, Etihad connait de sacrés remous, d’autant que ses investissements et sa politique de « prises de participations » dans des compagnies pour le moins délicates n’aura pas été d’une grande rentabilité.
C’est bien beau d’avoir le fric, faut aussi avoir le savoir-faire et surtout la notion des « marchés ». Sans parler de la compréhension purement humaine, mais ça, c‘est encore autre chose.
Le plus inquiétant reste pour moi la situation d’Emirates, laquelle aura connu depuis plus de vingt ans, une ascension assez remarquable.
Méritée, malgré les moyens financiers colossaux et pas vraiment concurrentiels dont elle aura bénéficié. Mais on ne peut pas lui reprocher d’avoir eu un actionnaire « pété de thunes » comme le dit un bon camarade à moi.
En revanche, si j’en juge par les chiffres publiés par la compagnie, un bénéfice net en chute de 82%, on peut se poser des questions.
Pour le Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, patron et proprio d’Emirates, « c’est l’un des exercices les plus difficiles que nous ayons connus » … Annus Horribilis, comme on dit en bon arabique !
Et, pour l’émir, de reconnaitre que « la concurrence a été vive ». Certes, mais hélas, cette concurrence ne provient pas des compagnies européennes. C’est une concurrence purement « golfienne ».
Mais en tout cas, bienvenue au Club !