C'est une mauvaise nouvelle pour les amoureux et les spécialistes de Madagascar, l'offre aérienne va se réduire.
En grande difficulté financière, Madagascar Airlines n'a pas eu d'autre choix que de réduire considérablement la voilure, en stoppant l'ensemble de ses vols internationaux.
Thierry de Bailleul a présenté hier le plan et revirement stratégique baptisé "Phénix 2030".
Avant de rentrer dans la nouvelle vision de celle qui a succédé à Air Madagascar, son PDG a pris la parole pour expliquer que l'entreprise perdait 2,63 millions d'euros (2,8 millions de dollars) par mois, depuis sa création.
"La situation financière de la compagnie était devenue préoccupante avec, entre autres, un niveau d’endettement au-delà de ce qu’elle pouvait supporter pour envisager une relance et un redressement réels et durables," a confié Thierry de Bailleul, à nos confrères du média midi-madagasikara.
En grande difficulté financière, Madagascar Airlines n'a pas eu d'autre choix que de réduire considérablement la voilure, en stoppant l'ensemble de ses vols internationaux.
Thierry de Bailleul a présenté hier le plan et revirement stratégique baptisé "Phénix 2030".
Avant de rentrer dans la nouvelle vision de celle qui a succédé à Air Madagascar, son PDG a pris la parole pour expliquer que l'entreprise perdait 2,63 millions d'euros (2,8 millions de dollars) par mois, depuis sa création.
"La situation financière de la compagnie était devenue préoccupante avec, entre autres, un niveau d’endettement au-delà de ce qu’elle pouvait supporter pour envisager une relance et un redressement réels et durables," a confié Thierry de Bailleul, à nos confrères du média midi-madagasikara.
Madagascar Airlines : La desserte entre Paris - Antananarivo assurée par Corsair
Autres articles
-
Madagascar Airlines : le plan "Phénix 2030" se précise🔑
-
Madagascar Airlines prévoit d'entrer au BSP d'ici juillet 2023
-
Thierry de Bailleul nommé CEO de Madagascar Airlines
-
Air Madagascar placée en redressement judiciaire, quel avenir pour la compagnie ?
-
Air Austral officialise sa sortie du capital d'Air Madagascar
En 2022, le déficit a dépassé les 23,44 millions d'euros (25 millions d'euros), un montant équivalent sera atteint aussi pour l'exercice en cours. L'endettement a donc suivi la même courbe, passant de 0 à 33,75 millions d'euros (36 millions d'euros).
Des pertes qui s'expliquent, selon un communiqué de la compagnie, par le maintien d'un modèle sur les vols long-courriers d'exploitation basé sur la location d'avion de type ACMI.
Ce périmètre de la location comprend alors l'affrètement de l’avion, l’équipage, la maintenance et aussi les assurances. Alors même que l'entreprise possède ses propres équipages et ateliers de maintenance.
Dans le même temps, le transporteur a du faire face à une flambée du kérosène sur le marché local.
Avec une trésorerie totalement asséché, Madagascar Airlines se retrouvait dans l'impossibilité de "régler nos fournisseurs, y compris pour l’achat des pièces et équipements de maintenance un retard dans la maintenance qui s’est amplifié et a conduit à tenir immobilisée une grande partie de la flotte ATR qui a fini par tourner avec un nombre réduit d’avions et exposés au moindre manque de pièce," explique le document.
A lire : Air Madagascar placée en redressement judiciaire, quel avenir pour la compagnie ?
L'ancien vice-président des ventes de Qatar Airways a du couper dans le réseau de Madagascar Airlines, en supprimant temporairement les vols long-courriers en Europe.
Des pertes qui s'expliquent, selon un communiqué de la compagnie, par le maintien d'un modèle sur les vols long-courriers d'exploitation basé sur la location d'avion de type ACMI.
Ce périmètre de la location comprend alors l'affrètement de l’avion, l’équipage, la maintenance et aussi les assurances. Alors même que l'entreprise possède ses propres équipages et ateliers de maintenance.
Dans le même temps, le transporteur a du faire face à une flambée du kérosène sur le marché local.
Avec une trésorerie totalement asséché, Madagascar Airlines se retrouvait dans l'impossibilité de "régler nos fournisseurs, y compris pour l’achat des pièces et équipements de maintenance un retard dans la maintenance qui s’est amplifié et a conduit à tenir immobilisée une grande partie de la flotte ATR qui a fini par tourner avec un nombre réduit d’avions et exposés au moindre manque de pièce," explique le document.
A lire : Air Madagascar placée en redressement judiciaire, quel avenir pour la compagnie ?
L'ancien vice-président des ventes de Qatar Airways a du couper dans le réseau de Madagascar Airlines, en supprimant temporairement les vols long-courriers en Europe.
Madagascar Airlines : le plan Phénix 2030
Pour ne pas perdre ses créneaux parisiens, l’accord de partage de codes avec Corsair est maintenu durant cette période, pour les acheminements de et vers Paris.
Face à un coût de l'affrètement disproportionné pour ses finances, Madagascar Airlines a dévoilé son nouveau plan stratégique baptisé : Phénix 2030.
L'entreprise prévoit de se recentrer provisoirement sur son réseau intérieur.
La flotte ATR sera restructurée, par une restitution de certains appareils et remise en état d'autres. L'enjeu est aussi de revenir au BSP, alors même que la compagnie a été exclue par IATA de son système de paiements, il y a maintenant 2 ans.
Un retour qui permettra de nouer des alliances et partenariats stratégiques, dans l'optique de reprendre les dessertes long-courriers. L'enjeu de ce plan est de renouer le plus rapidement possible avec la rentabilité.
"En se recentrant pendant quelques mois sur le réseau intérieur, Madagascar Airlines pourra commencer à redresser ses comptes et retrouver sa rentabilité.
Cette décision a d’ailleurs immédiatement reçu l’approbation et les encouragements des institutions financières internationales.
Les vols long-courriers reprendront sous quelques mois, dès que la compagnie sera en mesure d’assurer des vols en dry lease (location sans service, ndlr), c’est-à-dire avec ses propres avions et ses propres équipages," a expliqué Thierry de Bailleul.
Face à un coût de l'affrètement disproportionné pour ses finances, Madagascar Airlines a dévoilé son nouveau plan stratégique baptisé : Phénix 2030.
L'entreprise prévoit de se recentrer provisoirement sur son réseau intérieur.
La flotte ATR sera restructurée, par une restitution de certains appareils et remise en état d'autres. L'enjeu est aussi de revenir au BSP, alors même que la compagnie a été exclue par IATA de son système de paiements, il y a maintenant 2 ans.
Un retour qui permettra de nouer des alliances et partenariats stratégiques, dans l'optique de reprendre les dessertes long-courriers. L'enjeu de ce plan est de renouer le plus rapidement possible avec la rentabilité.
"En se recentrant pendant quelques mois sur le réseau intérieur, Madagascar Airlines pourra commencer à redresser ses comptes et retrouver sa rentabilité.
Cette décision a d’ailleurs immédiatement reçu l’approbation et les encouragements des institutions financières internationales.
Les vols long-courriers reprendront sous quelques mois, dès que la compagnie sera en mesure d’assurer des vols en dry lease (location sans service, ndlr), c’est-à-dire avec ses propres avions et ses propres équipages," a expliqué Thierry de Bailleul.