Comment différencier un petit coup de mou, d’une dépression-maladie ?
Pour repérer un épisode dépressif caractérisé, il faut identifier plusieurs symptômes, tristesse ou perte d’intérêt, à laquelle on associe au moins trois symptômes secondaires : épuisement, manque d’énergie, prise ou perte d’au moins 5 kg, difficultés pour dormir, pour se concentrer, perte de confiance en soi et pensée de mort. On parle alors de dépression lorsqu’une personne réunit ces symptômes pendant une période d'au minimum deux semaines.
Les résultats de l’OMS sont appuyés par une autre étude menée en 2018 sur 3200 salariés et intitulée "Santé mentale des actifs en France, un enjeu majeur de santé publique", par la Fondation Pierre-Deniker pour la recherche en santé mentale.
Elle révèle que 22 % des Français actifs présentent une détresse orientant vers un trouble mental (dépression, addiction, stress, idées suicidaires...). Des résultats jugés "préoccupants".
Pour repérer un épisode dépressif caractérisé, il faut identifier plusieurs symptômes, tristesse ou perte d’intérêt, à laquelle on associe au moins trois symptômes secondaires : épuisement, manque d’énergie, prise ou perte d’au moins 5 kg, difficultés pour dormir, pour se concentrer, perte de confiance en soi et pensée de mort. On parle alors de dépression lorsqu’une personne réunit ces symptômes pendant une période d'au minimum deux semaines.
Les résultats de l’OMS sont appuyés par une autre étude menée en 2018 sur 3200 salariés et intitulée "Santé mentale des actifs en France, un enjeu majeur de santé publique", par la Fondation Pierre-Deniker pour la recherche en santé mentale.
Elle révèle que 22 % des Français actifs présentent une détresse orientant vers un trouble mental (dépression, addiction, stress, idées suicidaires...). Des résultats jugés "préoccupants".
Absentéisme et désengagement
Si un épisode de dépression est néfaste pour la santé du salarié, il peut par ricochet avoir des répercussions sur la vitalité de son entreprise.
Alors, prendre des mesures pour lutter contre ces maux permettrait de faire des économies, car le mal-être au travail est la première source d'arrêts maladie et il représente un coût de 12 600 euros par salarié et par an en France, selon une étude menée en 2016 de l'indice IBET de Mozart Consulting et Groupe Apicil.
« Le mal-être au travail va entraîner l’absentéisme et le désengagement des salariés. Aujourd’hui, seul 13% des salariés se sentent engagés, c’est très peu », affirme Tehani Leprieur, présidente de la [Happytech,]urblank:lhttps://www.happytech.life/ un collectif d’une soixantaine de startups Tech au service du bien-être au travail.
Alors, prendre des mesures pour lutter contre ces maux permettrait de faire des économies, car le mal-être au travail est la première source d'arrêts maladie et il représente un coût de 12 600 euros par salarié et par an en France, selon une étude menée en 2016 de l'indice IBET de Mozart Consulting et Groupe Apicil.
« Le mal-être au travail va entraîner l’absentéisme et le désengagement des salariés. Aujourd’hui, seul 13% des salariés se sentent engagés, c’est très peu », affirme Tehani Leprieur, présidente de la [Happytech,]urblank:lhttps://www.happytech.life/ un collectif d’une soixantaine de startups Tech au service du bien-être au travail.
Comment prévenir la dépression ?
« Il ne s'agit pas seulement d'installer un baby-foot ou de proposer le télétravail pour que les salariés soient heureux. Les salariés sont aujourd'hui à la recherche d'un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Prendre des mesures pour lutter contre le mal-être et le stress permettrait en plus de rendre l'entreprise plus performante », affirme la présidente de la Happytech.
Alors, comment redresser le moral des troupes ? L’association Happytech référence et labellise les acteurs qui mettent la technologie au service du bien-être en entreprise et accompagne ces dernières vers la “happy responsabilité”.
« Nous avons pour objectif de cartographier les solutions qui existent aujourd’hui, elles sont estimées à 200 en France. Nous en recensons actuellement 60. », explique Tehani Leprieur.
Six domaines d’actions ont été définis pour agir sur le bien-être en entreprise : la pratique d'une activité physique, l’environnement et les conditions de travail, les échanges, l’intégration et la communication, l’équilibre vie pro et perso, l’expression d’opinion et enfin la santé physique et psychique.
« Une personne qui se sent bien dans son entreprise sera deux fois moins absente, six fois plus productive et neuf fois plus engagée », affirme Tehani Leprieur.
« Malheureusement, bien souvent, un seul service s’intéresse au bien-être des salariés. Il faudrait que la démarche vienne du plus haut niveau de l’entreprise pour que tout le monde soit concerné », regrette Tehani Le prieur.
1000 entreprises ont déjà fait appel à la Happytech, ce qui représente 1,5 million de salariés français impactés par l’association. Soit 1,5 million de personnes potentiellement encouragées à voir la vie en rose.
Alors, comment redresser le moral des troupes ? L’association Happytech référence et labellise les acteurs qui mettent la technologie au service du bien-être en entreprise et accompagne ces dernières vers la “happy responsabilité”.
« Nous avons pour objectif de cartographier les solutions qui existent aujourd’hui, elles sont estimées à 200 en France. Nous en recensons actuellement 60. », explique Tehani Leprieur.
Six domaines d’actions ont été définis pour agir sur le bien-être en entreprise : la pratique d'une activité physique, l’environnement et les conditions de travail, les échanges, l’intégration et la communication, l’équilibre vie pro et perso, l’expression d’opinion et enfin la santé physique et psychique.
« Une personne qui se sent bien dans son entreprise sera deux fois moins absente, six fois plus productive et neuf fois plus engagée », affirme Tehani Leprieur.
« Malheureusement, bien souvent, un seul service s’intéresse au bien-être des salariés. Il faudrait que la démarche vienne du plus haut niveau de l’entreprise pour que tout le monde soit concerné », regrette Tehani Le prieur.
1000 entreprises ont déjà fait appel à la Happytech, ce qui représente 1,5 million de salariés français impactés par l’association. Soit 1,5 million de personnes potentiellement encouragées à voir la vie en rose.