Ryanair pourrait supprimer ses liaisons intérieures au Royaume-Uni © DR Ryanair
Sortie des institutions européennes mais aussi et surtout rupture avec le marché unique : la Première ministre britannique Theresa May, soutenue par son Parlement, a promis de s’orienter vers un « hard-Brexit ».
Ce scénario, pire cauchemar des milieux économiques britanniques, s’avérerait encore plus catastrophique que prévu pour l’industrie aéronautique.
Pour l’instant, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a eu pour principale conséquence concrète la chute de la livre sterling.
Le phénomène pourrait par exemple coûter 105 millions de livres (environ 122 M€) à easyJet, d’après des premières estimations données par la directrice générale, Carolyn McCall, au quotidien The Independent.
Ce scénario, pire cauchemar des milieux économiques britanniques, s’avérerait encore plus catastrophique que prévu pour l’industrie aéronautique.
Pour l’instant, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a eu pour principale conséquence concrète la chute de la livre sterling.
Le phénomène pourrait par exemple coûter 105 millions de livres (environ 122 M€) à easyJet, d’après des premières estimations données par la directrice générale, Carolyn McCall, au quotidien The Independent.
Moins de trafic dans les aéroports
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Mais la solution vers laquelle Theresa May s’oriente, pourrait se traduire par d’autres conséquences désastreuses pour les compagnies britanniques.
Un rapport, rendu par l’agence de notation Moody’s le 3 février 2017, prédit une croissance du nombre de passagers dans les aéroports du Royaume-Uni deux fois moins rapide que prévu au cours des deux prochaines années.
« Les aéroports de Manchester, Luton ou Birmingham, dominés par le trafic sortant, sont de fait plus exposés aux faibles perspectives économiques nationales et à la dépréciation de la livre sterling », estime Xavier Lopez del Rincon, vice-président de Moody’s, cité par l’International Business Times.
L’agence de notation indique que si les aéroports pourraient surmonter cette perte de trafic à court terme, « les changements d'habitudes de voyage ainsi que les coûts direct engendrés en dollars opérationnels » porteraient un coup certains aux compagnies aériennes outre-Manche.
Le rapport de Moody’s revient également sur la menace de la sortie du Royaume-Uni de l’espace aérien européen, qui pourrait « affecter de manière significative les compagnies aériennes et les aéroports ».
Un rapport, rendu par l’agence de notation Moody’s le 3 février 2017, prédit une croissance du nombre de passagers dans les aéroports du Royaume-Uni deux fois moins rapide que prévu au cours des deux prochaines années.
« Les aéroports de Manchester, Luton ou Birmingham, dominés par le trafic sortant, sont de fait plus exposés aux faibles perspectives économiques nationales et à la dépréciation de la livre sterling », estime Xavier Lopez del Rincon, vice-président de Moody’s, cité par l’International Business Times.
L’agence de notation indique que si les aéroports pourraient surmonter cette perte de trafic à court terme, « les changements d'habitudes de voyage ainsi que les coûts direct engendrés en dollars opérationnels » porteraient un coup certains aux compagnies aériennes outre-Manche.
Le rapport de Moody’s revient également sur la menace de la sortie du Royaume-Uni de l’espace aérien européen, qui pourrait « affecter de manière significative les compagnies aériennes et les aéroports ».
Sortie de l’Espace aérien européen
easyjet ou Ryanair pourraient être les plus touchées par cette perte d’accès au marché libéralisé du ciel dans l’UE, mis en place en 1997.
« Pour bénéficier du statut de compagnie européenne, la majorité du capital doit rester entre les mains d’actionnaires basés dans l’UE. Avec le Brexit, les investisseurs britanniques seront exclus du calcul », explique le site spécialisé Trends.
Dans le détail, les actionnaires européens passeront de 60 à 40% du capital de Ryanair, quand ils tomberont de 84 à 49% chez EasyJet.
« L’industrie aéronautique britannique tomberait d’une falaise », prévient le P-DG de Ryanair, Michael O’Leary.
Dans ce climat d’incertitudes entourant le Brexit, ce dernier a par ailleurs décidé, mardi 24 janvier, de geler les embauches de sa compagnie au Royaume-Uni.
La semaine précédente, il avait de la même manière annoncé à la presse britannique que Ryanair pourrait supprimer ses quelques lignes intérieures au Royaume-Uni, plutôt que d’avoir à s’adapter à de nouvelles réglementations post-Brexit.
« Pour bénéficier du statut de compagnie européenne, la majorité du capital doit rester entre les mains d’actionnaires basés dans l’UE. Avec le Brexit, les investisseurs britanniques seront exclus du calcul », explique le site spécialisé Trends.
Dans le détail, les actionnaires européens passeront de 60 à 40% du capital de Ryanair, quand ils tomberont de 84 à 49% chez EasyJet.
« L’industrie aéronautique britannique tomberait d’une falaise », prévient le P-DG de Ryanair, Michael O’Leary.
Dans ce climat d’incertitudes entourant le Brexit, ce dernier a par ailleurs décidé, mardi 24 janvier, de geler les embauches de sa compagnie au Royaume-Uni.
La semaine précédente, il avait de la même manière annoncé à la presse britannique que Ryanair pourrait supprimer ses quelques lignes intérieures au Royaume-Uni, plutôt que d’avoir à s’adapter à de nouvelles réglementations post-Brexit.