DSK (official portrait 2008) » par Fonds monétaire international /IMF Photographic (Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons)
En effet, mais, alors que l'on s'attendait à voir de la bouche de notre ancien ministre des finances, ex Président du FMI et brillant économiste, jaillir la sève du savoir et de la connaissance économique de notre proche futur, j'ai un eu grand moment de solitude.
Bon, je ne voudrais surtout pas paraître trivial, ni irrespectueux, mais j'avoue avoir (ou plutôt) ne pas avoir eu cette jouissance indispensable à toute rencontre émotionnelle... mais très économique.
Ben, au Royaume du Chérif, DSK ne m'a pas particulièrement convaincu.
Pour tout vous dire, les vieux poncifs du 20ème siècle sont clairement tous ressortis, à l'exception d'un message clair, envers nos dirigeants de la zone euro.
Les grecs vous l'ont mis profond, c'est de notre faute parce que nous avons été largement consentants et que toutes façons, il va falloir payer...
Le grec ne paiera pas. Qu'on se le dise.
Bon, je ne voudrais surtout pas paraître trivial, ni irrespectueux, mais j'avoue avoir (ou plutôt) ne pas avoir eu cette jouissance indispensable à toute rencontre émotionnelle... mais très économique.
Ben, au Royaume du Chérif, DSK ne m'a pas particulièrement convaincu.
Pour tout vous dire, les vieux poncifs du 20ème siècle sont clairement tous ressortis, à l'exception d'un message clair, envers nos dirigeants de la zone euro.
Les grecs vous l'ont mis profond, c'est de notre faute parce que nous avons été largement consentants et que toutes façons, il va falloir payer...
Le grec ne paiera pas. Qu'on se le dise.
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Pour le reste, je suis sincèrement désolé, mais sous son parler brillant, son Anglais parfait, le Président déchu du FMI, qui aurait sûrement pu devenir président du bon royaume de France, est encore resté au siècle dernier.
Croissance, crise, 2% de plus afin de ne pas sucer telle la sangsue les fonds budgétaires, c'est du rassis (sans connotation triviale, seuls les connaisseurs feront le lien)...
Nouvelles technologies qui, hormis le smartphone, ne proposent pas de nouveaux produits de consommation ? Ben oui, tout ça, c'est aussi du réchauffé.
Pourtant, en son temps, DSK en a défoncé des chemins accueillants...
Maintenant, le temps et l'âge aidant, je suis hélas obligé de constater que le politique a dépassé l'économie et que, de toutes façons on ne peut plus être et avoir été. Pour se maintenir, c'est le moment d'enfoncer les portes ouvertes en ressassant les vieux poncifs dignes des années 70/80.
Croissance, crise, 2% de plus afin de ne pas sucer telle la sangsue les fonds budgétaires, c'est du rassis (sans connotation triviale, seuls les connaisseurs feront le lien)...
Nouvelles technologies qui, hormis le smartphone, ne proposent pas de nouveaux produits de consommation ? Ben oui, tout ça, c'est aussi du réchauffé.
Pourtant, en son temps, DSK en a défoncé des chemins accueillants...
Maintenant, le temps et l'âge aidant, je suis hélas obligé de constater que le politique a dépassé l'économie et que, de toutes façons on ne peut plus être et avoir été. Pour se maintenir, c'est le moment d'enfoncer les portes ouvertes en ressassant les vieux poncifs dignes des années 70/80.
Mais exprimées brillamment, on peut s'y laisser avoir, d'autant que le malin sait aussi prendre son auditoire par la séduction. Bien attentionnée : faut conclure et faire saliver les auditeurs.
Alors, tel fin politique qu'il fut, il ne manque pas de lécher (pardon), les chaussures de ses spectateurs et se lance sans protection vers le thème qui ne peut que faire vibrer les participants.
Et quoi de mieux que de balancer la purée du tourisme. Faut dire qu'à sa décharge (pardon, ça m'a échappé) c'est quand même un pouvoir théoriquement de « gauche » qui tente depuis quelques mois de rétablir le tourisme en vecteur économique du pays.
La brèche était donc toute tracée pour DSK, qui s'y engouffre en toute fluidité.
Le tourisme, c'est l'ouverture au monde... et le transport aérien en est une des clés primordiales.
Grâce à ça, on va créer des emplois à ne plus savoir qu'en faire, et surtout, on va en faire un outil de croissance mondiale...
A condition d'établir certaines règles, lesquelles, une fois encore, ne sont que des redites, datant des quelques années déjà...
Ouverture du ciel mondial, propriété des compagnies aériennes, politique générale du transport aérien? Tel le Macron tant décrié par ses propres amis, DSK joue aussi la dérégulation, tout en se posant la question de savoir qui va « financer » la théorique évolution et faisant appel à une certaine fermeté (c'est mieux quand c'est ferme) des Etats sur deux règles importantes : la sécurité et les tarifs.
Bon. Ben, comme l'exprimait dans un Anglais parfait DSK, on reste quand même dans la « secular stagnation » et c'est pas près de changer...
Faudra pourtant que ça évolue.
Alors, tel fin politique qu'il fut, il ne manque pas de lécher (pardon), les chaussures de ses spectateurs et se lance sans protection vers le thème qui ne peut que faire vibrer les participants.
Et quoi de mieux que de balancer la purée du tourisme. Faut dire qu'à sa décharge (pardon, ça m'a échappé) c'est quand même un pouvoir théoriquement de « gauche » qui tente depuis quelques mois de rétablir le tourisme en vecteur économique du pays.
La brèche était donc toute tracée pour DSK, qui s'y engouffre en toute fluidité.
Le tourisme, c'est l'ouverture au monde... et le transport aérien en est une des clés primordiales.
Grâce à ça, on va créer des emplois à ne plus savoir qu'en faire, et surtout, on va en faire un outil de croissance mondiale...
A condition d'établir certaines règles, lesquelles, une fois encore, ne sont que des redites, datant des quelques années déjà...
Ouverture du ciel mondial, propriété des compagnies aériennes, politique générale du transport aérien? Tel le Macron tant décrié par ses propres amis, DSK joue aussi la dérégulation, tout en se posant la question de savoir qui va « financer » la théorique évolution et faisant appel à une certaine fermeté (c'est mieux quand c'est ferme) des Etats sur deux règles importantes : la sécurité et les tarifs.
Bon. Ben, comme l'exprimait dans un Anglais parfait DSK, on reste quand même dans la « secular stagnation » et c'est pas près de changer...
Faudra pourtant que ça évolue.