100 rames du "TGV du Futur" de la SNCF ont été commandées ce jeudi 26 juillet 2018. Les premières circuleront en 2023. - SNCF
Le conseil d’administration de la SNCF a voté, ce jeudi 26 juillet 2018, l’achat de 100 rames de son « TGV du Futur ». Une commande record passée à Alstom, qui devrait atteindre près de 3 milliards d’euros. Elles remplaceront à termes les duplex, ses rames sur deux étages actuellement en circulation.
Un investissement en fonds propres rendu possible, notamment grâce à la reconquête de clients, aux efforts de productivité, à la maîtrise des coûts de production, mais surtout grâce à la réforme ferroviaire. Elle a permis de stabiliser les coûts de péages sur les dix prochaines années, alors que ces derniers augmentaient de 3,6% par an.
L’objectif de cet investissement est de rester compétitif face à la concurrence. « Le TGV du futur est un atout majeur pour la SNCF. C’est un instrument de conquête dans un marché européen ouvert à la concurrence. L’excellence technologique et l’innovation au service de nos 100 millions de clients chaque année », affirme Guillaume Pepy, président du directoire SNCF.
Un investissement en fonds propres rendu possible, notamment grâce à la reconquête de clients, aux efforts de productivité, à la maîtrise des coûts de production, mais surtout grâce à la réforme ferroviaire. Elle a permis de stabiliser les coûts de péages sur les dix prochaines années, alors que ces derniers augmentaient de 3,6% par an.
L’objectif de cet investissement est de rester compétitif face à la concurrence. « Le TGV du futur est un atout majeur pour la SNCF. C’est un instrument de conquête dans un marché européen ouvert à la concurrence. L’excellence technologique et l’innovation au service de nos 100 millions de clients chaque année », affirme Guillaume Pepy, président du directoire SNCF.
Des trains moins coûteux, plus connectés
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Plus écologique, plus confortable, plus connecté et plus économique. Prouesse technique, la collaboration entre la SNCF et Alstom a permis de respecter le cahier des charges.
Une rame coûtera 25 millions d’euros hors options, contre 30 millions pour le TGV Duplex. Les options, elles, représenteront 1,66 million d’euros par unité.
Les coûts d’investissement et d’exploitation vont être réduits. La consommation d’énergie sera 20% moins gourmande que sur les modèles actuels. Le coût de possession sera lui aussi réduit de 20%.
Le train deviendra entièrement connecté et intelligent avec le Wifi, des informations complètes et en temps réel, la commande à distance de services… L’environnement pourra suivre les évolutions techniques.
Une rame coûtera 25 millions d’euros hors options, contre 30 millions pour le TGV Duplex. Les options, elles, représenteront 1,66 million d’euros par unité.
Les coûts d’investissement et d’exploitation vont être réduits. La consommation d’énergie sera 20% moins gourmande que sur les modèles actuels. Le coût de possession sera lui aussi réduit de 20%.
Le train deviendra entièrement connecté et intelligent avec le Wifi, des informations complètes et en temps réel, la commande à distance de services… L’environnement pourra suivre les évolutions techniques.
Des trains totalement modulables
Guillaume Pepy, président du directoire SNCF et Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF. - CL
Entièrement modulable, le TGV du futur pourra suivre l’évolution des besoins et du marché. Il sera possible de transformer un espace de première classe en seconde classe en une demi-journée ou encore de supprimer ou d’ajouter le wagon-bar.
Autre nouveauté, la surface à bord augmentera de 20% pour accueillir jusqu’à 750 passagers, contre 550 aujourd’hui. 100 rames sont donc commandées pour remplacer les 150 actuellement en circulation.
Pensées pour permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, les rames seront équipées d’une plateforme rotative permettant un accès à bord en toute autonomie.
Côté design, les baies vitrées seront plus larges et le système d’éclairage modulable pour le confort lumineux. Le système d’aération sera, lui, repensé.
L’aménagement intérieur sera, lui-aussi, modifiable. A quoi ressembleront ces rames de l’intérieur ? Trop tôt pour le dire. La SNCF vient de confier le design intérieur à AREP designlab et Nendo.
L’ambition de la SNCF est également d’exporter ses trains. Alstom vient d’ailleurs, de remporter un appel d'offres aux Etats-Unis.
En France, la première livraison est prévue pour 2023, les autres s’échelonneront jusqu’en 2033. Le TGV du Futur circulera sur tout le réseau à grande vitesse, excepté l’Océane qui relie Paris à Bordeaux.
Autre nouveauté, la surface à bord augmentera de 20% pour accueillir jusqu’à 750 passagers, contre 550 aujourd’hui. 100 rames sont donc commandées pour remplacer les 150 actuellement en circulation.
Pensées pour permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, les rames seront équipées d’une plateforme rotative permettant un accès à bord en toute autonomie.
Côté design, les baies vitrées seront plus larges et le système d’éclairage modulable pour le confort lumineux. Le système d’aération sera, lui, repensé.
L’aménagement intérieur sera, lui-aussi, modifiable. A quoi ressembleront ces rames de l’intérieur ? Trop tôt pour le dire. La SNCF vient de confier le design intérieur à AREP designlab et Nendo.
L’ambition de la SNCF est également d’exporter ses trains. Alstom vient d’ailleurs, de remporter un appel d'offres aux Etats-Unis.
En France, la première livraison est prévue pour 2023, les autres s’échelonneront jusqu’en 2033. Le TGV du Futur circulera sur tout le réseau à grande vitesse, excepté l’Océane qui relie Paris à Bordeaux.