Depuis le début de l'année 2022, le tourisme de luxe a retrouvé une forte dynamique. Les ventes devraient croître de 47% en 2023. -DR- DR
Le tourisme de luxe a retrouvé la forme !
L'industrie du luxe est revenue aux niveaux d'avant Covid en 2021 et devrait grimper de 6% par an entre 2022 et 2026, selon le Luxury Outlook 2022 réalisé par le Boston Institute et le Comité Colbert.
Mieux encore, Virtuoso, premier réseau mondial d’opérateurs touristiques spécialisés dans les voyages et expériences de luxe, prédit une année 2023 record, avec des ventes de voyages en hausse de 47% par rapport à 2019.
Pour rappel, Virtuoso assure la connexion entre les partenaires de l’industrie touristique haut de gamme qu’il a référencés : hôtels, croisiéristes, tours opérateurs, offices de tourisme, compagnies aériennes, et donne accès à des lieux et des tarifs non accessibles au grand public, garantit des prestations exclusives.
En France aussi, le segment a retrouvé sa dynamique. « Il y a un fort engouement pour le voyage de luxe. Nous avons retrouvé notre top 5 avec des destinations telles que les Etats-Unis, l’Île Maurice, la France, Les Seychelles et Les Maldives », s’enthousiasme Sengul André, responsable qualité, production et marketing de Succès Voyage, membre du réseau mondial Virtuoso.
« Nos clients sont très fidèles. Nous observons un regain d’activité depuis le début de l’année et retrouvé la volumétrie d’avant covid », poursuit Sengul André.
« 2021 a été une année en croissance par rapport à 2019, malgré un premier trimestre très mou. Le groupe va finir l’année 2022 avec un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros, plus que doublé soit plus que le double par rapport à 2021. La demande est très forte », assure Frédéric Savoyen, PDG d’Elux Groupe détenteur de la marque Eluxtravel, spécialiste du voyage de luxe.
Si l’été a été « moyen » chez Privilège Voyage, car « les clients ont profité de leurs maisons secondaires », l’automne et l’hiver se présentent très bien. « Nous sommes en train de retrouver les niveaux de 2019 », affirme Bernard Benhamou, directeur général de Privilèges Voyages.
L'industrie du luxe est revenue aux niveaux d'avant Covid en 2021 et devrait grimper de 6% par an entre 2022 et 2026, selon le Luxury Outlook 2022 réalisé par le Boston Institute et le Comité Colbert.
Mieux encore, Virtuoso, premier réseau mondial d’opérateurs touristiques spécialisés dans les voyages et expériences de luxe, prédit une année 2023 record, avec des ventes de voyages en hausse de 47% par rapport à 2019.
Pour rappel, Virtuoso assure la connexion entre les partenaires de l’industrie touristique haut de gamme qu’il a référencés : hôtels, croisiéristes, tours opérateurs, offices de tourisme, compagnies aériennes, et donne accès à des lieux et des tarifs non accessibles au grand public, garantit des prestations exclusives.
En France aussi, le segment a retrouvé sa dynamique. « Il y a un fort engouement pour le voyage de luxe. Nous avons retrouvé notre top 5 avec des destinations telles que les Etats-Unis, l’Île Maurice, la France, Les Seychelles et Les Maldives », s’enthousiasme Sengul André, responsable qualité, production et marketing de Succès Voyage, membre du réseau mondial Virtuoso.
« Nos clients sont très fidèles. Nous observons un regain d’activité depuis le début de l’année et retrouvé la volumétrie d’avant covid », poursuit Sengul André.
« 2021 a été une année en croissance par rapport à 2019, malgré un premier trimestre très mou. Le groupe va finir l’année 2022 avec un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros, plus que doublé soit plus que le double par rapport à 2021. La demande est très forte », assure Frédéric Savoyen, PDG d’Elux Groupe détenteur de la marque Eluxtravel, spécialiste du voyage de luxe.
Si l’été a été « moyen » chez Privilège Voyage, car « les clients ont profité de leurs maisons secondaires », l’automne et l’hiver se présentent très bien. « Nous sommes en train de retrouver les niveaux de 2019 », affirme Bernard Benhamou, directeur général de Privilèges Voyages.
Des clients plus jeunes, en quête d’expériences responsables
Les acteurs du luxe ont su tirer leur épingle du jeu de la crise sanitaire. « Nous avons été un des rares acteurs à ne pas fermer nos agences quand elles avaient le droit d’être ouvertes. Nous avons joué la carte de la proximité avec nos clients et ils ont eu plus de facilités à penser à nous dès qu’ils ont pu voyager à nouveau », observe le PDG d’Eluxtravel.
« C’est lié à notre mode de fonctionnement, qui fait que nos clients sont satisfaits de la qualité et du traitement des voyages. Nous avons des conseillers qui conseillent et des operations managers, qui assurent un service de conciergerie, gèrent les dossiers de A à Z et les peaufinent dans les moindres détails. Notre obsession c’est le zéro litige », abonde-t-il.
Et au passage, les opérateurs français ont démontré leur savoir-faire à une clientèle qui se passait jusqu'alors de leurs services.
« La crise sanitaire nous a permis d’acquérir de nouveaux clients. Nous les avons épaulés, effectués les démarches à leur place, nous nous sommes chargés des tests, de remplir les papiers… Ils ont apprécié ces services. Ça les a rassurés et encouragés à passer par nous. De plus en plus de familles et de couples, plus jeunes font appel à nous », ajoute la responsable qualité de Succès Voyage.
Ainsi, le profil des clients du segment du luxe a lui aussi évolué. Vers « des quadragénaires, voire des plus jeunes, qui auparavant organisaient eux-mêmes leurs voyages et ne savaient pas ce qu’était une agence de voyages.
Avec le covid, ils se sont rendus compte de l’intérêt, d’avoir quelqu’un qui gère tout de A à Z et qui est de bon conseil, pour gérer la totalité de leur voyage : tant pour louer une villa à Mykonos l’été, que partir au ski à Val-d’Isère ou faire un safari en Tanzanie », affirme Frédéric Savoyen, qui a adapté son marketing à cette cible, avec un accès digital simple.
Des clients en quête d’ultra personnalisation et d’expériences, autour de la rencontre, du partage, des émotions… « Assister aux coulisses d’un théâtre de l’American blues, rencontrer un réalisateur emblématique dans les Pouilles, faire un circuit de glace aux côtés d’un pilote de renom… Chacune de ces expériences est construite par notre service production, en exclusivité pour nos clients », souligne le PDG d’Eluxtravel.
L’exploration de la nature de manière exclusive, ou de façon plus pointue est une tendance forte. « Comme la découverte des gorilles en Ouganda ou Rwanda avec des guides aguerris, loin de la formation de masse, et avec une approche plus technique », cite en exemple Frédéric Savoyen.
La pandémie amène les gens à être plus conscients de leur impact sur le monde. Selon une enquête Virtuoso, 82 % des voyageurs ont déclaré que la pandémie les avait incités à voyager de manière plus responsable à l'avenir et 78 % ont déclaré qu'il était important de choisir des agences de voyage qui ont une politique de développement durable solide
Autre évolution : « Nos clients sont surinformés, ils savent ce qu’ils veulent, ils connaissent mieux les produits, leurs désirs. Nous ne sommes plus sur une préconisation, mais sur une interaction », selon Bernard Benhamou, DG de Privilèges Voyages.
« C’est lié à notre mode de fonctionnement, qui fait que nos clients sont satisfaits de la qualité et du traitement des voyages. Nous avons des conseillers qui conseillent et des operations managers, qui assurent un service de conciergerie, gèrent les dossiers de A à Z et les peaufinent dans les moindres détails. Notre obsession c’est le zéro litige », abonde-t-il.
Et au passage, les opérateurs français ont démontré leur savoir-faire à une clientèle qui se passait jusqu'alors de leurs services.
« La crise sanitaire nous a permis d’acquérir de nouveaux clients. Nous les avons épaulés, effectués les démarches à leur place, nous nous sommes chargés des tests, de remplir les papiers… Ils ont apprécié ces services. Ça les a rassurés et encouragés à passer par nous. De plus en plus de familles et de couples, plus jeunes font appel à nous », ajoute la responsable qualité de Succès Voyage.
Ainsi, le profil des clients du segment du luxe a lui aussi évolué. Vers « des quadragénaires, voire des plus jeunes, qui auparavant organisaient eux-mêmes leurs voyages et ne savaient pas ce qu’était une agence de voyages.
Avec le covid, ils se sont rendus compte de l’intérêt, d’avoir quelqu’un qui gère tout de A à Z et qui est de bon conseil, pour gérer la totalité de leur voyage : tant pour louer une villa à Mykonos l’été, que partir au ski à Val-d’Isère ou faire un safari en Tanzanie », affirme Frédéric Savoyen, qui a adapté son marketing à cette cible, avec un accès digital simple.
Des clients en quête d’ultra personnalisation et d’expériences, autour de la rencontre, du partage, des émotions… « Assister aux coulisses d’un théâtre de l’American blues, rencontrer un réalisateur emblématique dans les Pouilles, faire un circuit de glace aux côtés d’un pilote de renom… Chacune de ces expériences est construite par notre service production, en exclusivité pour nos clients », souligne le PDG d’Eluxtravel.
L’exploration de la nature de manière exclusive, ou de façon plus pointue est une tendance forte. « Comme la découverte des gorilles en Ouganda ou Rwanda avec des guides aguerris, loin de la formation de masse, et avec une approche plus technique », cite en exemple Frédéric Savoyen.
La pandémie amène les gens à être plus conscients de leur impact sur le monde. Selon une enquête Virtuoso, 82 % des voyageurs ont déclaré que la pandémie les avait incités à voyager de manière plus responsable à l'avenir et 78 % ont déclaré qu'il était important de choisir des agences de voyage qui ont une politique de développement durable solide
Autre évolution : « Nos clients sont surinformés, ils savent ce qu’ils veulent, ils connaissent mieux les produits, leurs désirs. Nous ne sommes plus sur une préconisation, mais sur une interaction », selon Bernard Benhamou, DG de Privilèges Voyages.
Tourisme de Luxe : des recrutements en cours
Outre le profil, le coût du voyage a lui aussi évolué. Si le voyageur de luxe a bien évidemment un pouvoir d’achat élevé, la conjoncture a entrainé une hausse des tarifs.
Chez Eluxtravel, le dossier moyen a augmenté. « Il était en dessous de 15 000 euros avant le covid et est aujourd’hui 19 300 euros », précise son PDG, avant de rappeler « l’augmentation de 30% des prix de l’aérien et de 40 à 50% des prestations terrestres selon la destination ».
En Europe, le tourisme de luxe représente actuellement entre 130 et 170 milliards d’euros. Les dépenses quotidiennes des touristes haut de gamme sont b[8 fois plus élevées que celles du touriste moyen]b, d’après l’étude “High-end Tourism – a strong driver for Europe.”
Et c’est parti pour durer puisque les perspectives pour les mois à venir sont elles aussi au beau fixe. Au niveau européen, le cabinet Bain pour l'« European Cultural and creative industries alliance » (ECCIA), qui regroupe des marques de luxe anticipe un triplement du marché dans les 10 ans.
Pour accompagner la demande, Succès Voyage a recruté trois personnes en juin dernier, deux vendeurs supplémentaires et une personne en charge de l’administratif.
Elux Groupe vise les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et recrute de son côté quatre à cinq travel designers et trois operation managers sur back-office. Deux nouveaux salons de voyages devraient ouvrir prochainement, en plus de l'agence Geovisions de Rouen reprise en septembre dernier.
L'avenir est prometteur pour les acteurs du luxe et ultra luxe.
Chez Eluxtravel, le dossier moyen a augmenté. « Il était en dessous de 15 000 euros avant le covid et est aujourd’hui 19 300 euros », précise son PDG, avant de rappeler « l’augmentation de 30% des prix de l’aérien et de 40 à 50% des prestations terrestres selon la destination ».
En Europe, le tourisme de luxe représente actuellement entre 130 et 170 milliards d’euros. Les dépenses quotidiennes des touristes haut de gamme sont b[8 fois plus élevées que celles du touriste moyen]b, d’après l’étude “High-end Tourism – a strong driver for Europe.”
Et c’est parti pour durer puisque les perspectives pour les mois à venir sont elles aussi au beau fixe. Au niveau européen, le cabinet Bain pour l'« European Cultural and creative industries alliance » (ECCIA), qui regroupe des marques de luxe anticipe un triplement du marché dans les 10 ans.
Pour accompagner la demande, Succès Voyage a recruté trois personnes en juin dernier, deux vendeurs supplémentaires et une personne en charge de l’administratif.
Elux Groupe vise les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et recrute de son côté quatre à cinq travel designers et trois operation managers sur back-office. Deux nouveaux salons de voyages devraient ouvrir prochainement, en plus de l'agence Geovisions de Rouen reprise en septembre dernier.
L'avenir est prometteur pour les acteurs du luxe et ultra luxe.