L'Indice des prix du transport aérien de passagers de la DGAC de septembre 2022 révèle une très forte hausse des prix dans les Outre-Mer - Depositphotos @nastudio
L'aérien est toujours en tension ou alors les compagnies rattrapent les 2 années de crise, du moins à en croire la dernière publication de la DGAC.
D'après l'Indice des prix du transport aérien de passagers de septembre 2022, les prix des billets d'avion en France ont augmenté de l'ordre de 20,4 %. La statistique concerne toutes les destinations.
La hausse depuis le début de l'année 2022 atteint 21,6% au cumul.
Dans le même temps, le trafic observé en septembre 2022 est de l'ordre de 85,3% de celui constaté lors du même mois de 2019.
Par segment, les vols intérieurs en métropole s'en sortent plutôt bien avec un accroissement des tarifs de "seulement" 14,7 %.
"Cette augmentation est portée par les transporteurs à bas-coûts. La hausse des prix est de 20 % (16,7 % au cumul) sur le faisceau Métropole-Outre-mer," explique la DGAC.
Dans les territoires d'outre-mer, les compagnies aériennes mènent des ajustements aussi bien de leur capacité que des tarifs.
D'après l'Indice des prix du transport aérien de passagers de septembre 2022, les prix des billets d'avion en France ont augmenté de l'ordre de 20,4 %. La statistique concerne toutes les destinations.
La hausse depuis le début de l'année 2022 atteint 21,6% au cumul.
Dans le même temps, le trafic observé en septembre 2022 est de l'ordre de 85,3% de celui constaté lors du même mois de 2019.
Par segment, les vols intérieurs en métropole s'en sortent plutôt bien avec un accroissement des tarifs de "seulement" 14,7 %.
"Cette augmentation est portée par les transporteurs à bas-coûts. La hausse des prix est de 20 % (16,7 % au cumul) sur le faisceau Métropole-Outre-mer," explique la DGAC.
Dans les territoires d'outre-mer, les compagnies aériennes mènent des ajustements aussi bien de leur capacité que des tarifs.
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Outre-Mer : la Réunion connait une forte hausse des prix
Rappelons qu'Air France a décidé de revoir sa copie en arrêtant de démultiplier ses capacités sur ces destinations.
Un trop-plein qui pénalisait ses concurrentes qui se retrouvaient dans l'obligation de pratiquer des prix ne reflétant pas le marché pour remplir leurs avions. Air France a annoncé que son offre reviendrait à des niveaux proches de ceux d’avant crise.
En attendant au départ des Outre-Mer la flambée est encore plus importante, avec une augmentation tarifaire qui atteint 32,2 % au mois de septembre (+17,8 % au cumul).
Une nouvelle qui devrait réjouir Marc Rochet.
"C'est assez simple : nous aurions dû augmenter les tarifs de 30% pour refléter le poids du pétrole et du dollar. Notre hausse a été de +14% vers les Outre-mer et +5% vers la métropole," nous révélait le directeur général d'Air Caraïbes.
Une pression sur les prix qui se trouve exacerbée à la Réunion. La région affiche la plus forte hausse + 42,3 %. Là-bas, le trafic est en forte hausse par rapport à 2019 +9,5%, alors même que celui national est toujours atrophié.
Par rapport à septembre 2019, l'inflation est moindre, puisque l’augmentation des prix des billets d’avion est de 27,1 % (8,7 % au cumul), au départ des territoires ultra-marins.
C'est en Guadeloupe Martinique que la surenchère est la plus palpable (34,9 % et 32,1 %). A noter que sur la base de l'indice des prix de 2017, les billets entre la métropole et les outre-mers ont seulement augmenté de 4,3 %.
Un trop-plein qui pénalisait ses concurrentes qui se retrouvaient dans l'obligation de pratiquer des prix ne reflétant pas le marché pour remplir leurs avions. Air France a annoncé que son offre reviendrait à des niveaux proches de ceux d’avant crise.
En attendant au départ des Outre-Mer la flambée est encore plus importante, avec une augmentation tarifaire qui atteint 32,2 % au mois de septembre (+17,8 % au cumul).
Une nouvelle qui devrait réjouir Marc Rochet.
"C'est assez simple : nous aurions dû augmenter les tarifs de 30% pour refléter le poids du pétrole et du dollar. Notre hausse a été de +14% vers les Outre-mer et +5% vers la métropole," nous révélait le directeur général d'Air Caraïbes.
Une pression sur les prix qui se trouve exacerbée à la Réunion. La région affiche la plus forte hausse + 42,3 %. Là-bas, le trafic est en forte hausse par rapport à 2019 +9,5%, alors même que celui national est toujours atrophié.
Par rapport à septembre 2019, l'inflation est moindre, puisque l’augmentation des prix des billets d’avion est de 27,1 % (8,7 % au cumul), au départ des territoires ultra-marins.
C'est en Guadeloupe Martinique que la surenchère est la plus palpable (34,9 % et 32,1 %). A noter que sur la base de l'indice des prix de 2017, les billets entre la métropole et les outre-mers ont seulement augmenté de 4,3 %.
Aérien : le moyen-courrier porte l'inflation
Pour finir cette analyse, il convient de relever que le réseau moyen-courrier international porte l'inflation générale du secteur.
Ce segment a fait un bond de 23,6 % (+24,3 % au cumul) en septembre 2022. Une hausse alimentée par les transporteurs à bas-coûts, selon la DGAC. Depuis 2017, l'augmentation tarifaire sur le réseau moyen-courrier est de 16,6%.
Pendant ce temps, le réseau international long-courrier poursuit sur la même tendance, mais à une vitesse moindre + 13,0 % (+ 14,6 % au cumul).
A lire : Aérien : quelles sont les lignes les plus fréquentées en 2022 ?
"De fortes disparités apparaissent entre les faisceaux et les écarts se creusent de plus en plus entre les destinations toujours affectées par les restrictions de déplacements dues à la pandémie de Covid19.
Les hausses sont de faible amplitude à destination de l’Afrique subsaharienne ou de l’Amérique du Nord, au contraire de celles observées pour les vols vers l’Asie/ Pacifique ou l’Amérique latine et le Moyen-Orient," précise le document de la DGAC.
Le trafic entre la France et la Chine n'est que de 6,3% par rapport à celui de septembre 2019, quand le Japon est à 36,5%.
Au Moyen-Orient, les compagnies manquent d'avions pour desservir toute la demande.
Ce segment a fait un bond de 23,6 % (+24,3 % au cumul) en septembre 2022. Une hausse alimentée par les transporteurs à bas-coûts, selon la DGAC. Depuis 2017, l'augmentation tarifaire sur le réseau moyen-courrier est de 16,6%.
Pendant ce temps, le réseau international long-courrier poursuit sur la même tendance, mais à une vitesse moindre + 13,0 % (+ 14,6 % au cumul).
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"De fortes disparités apparaissent entre les faisceaux et les écarts se creusent de plus en plus entre les destinations toujours affectées par les restrictions de déplacements dues à la pandémie de Covid19.
Les hausses sont de faible amplitude à destination de l’Afrique subsaharienne ou de l’Amérique du Nord, au contraire de celles observées pour les vols vers l’Asie/ Pacifique ou l’Amérique latine et le Moyen-Orient," précise le document de la DGAC.
Le trafic entre la France et la Chine n'est que de 6,3% par rapport à celui de septembre 2019, quand le Japon est à 36,5%.
Au Moyen-Orient, les compagnies manquent d'avions pour desservir toute la demande.