"Cette grande famille, qui a le "virus" du Voyage, et qui le transmettait avec passion, se trouvait déjà bien disloquée.
C’est un autre virus, létal celui-ci, qui vient de la mettre à terre. Il aura fallu juste deux petits mois sur le tarmac, pour faire éclater le modèle de transmission entre les membres de cette belle famille.
Il n’était, de toutes façons, plus viable ni vivable. Mais avant d’essayer de se réinventer, revenons un peu sur les fondamentaux et les rôles de ses membres.
Tout d’abord, il ne faut surtout pas oublier, aujourd’hui, que sans transport, il n’y a pas de voyage entre les pays.
Qu’il soit aérien, ferroviaire ou routier, c’est la base de tout début d’organisation. Il faut donc composer soit, avec les compagnies aériennes, les trains, les autocars, la voiture, et très souvent, tous en même temps.
Ensuite, il faut se loger et se nourrir, avec un choix considérable de types d’hébergements et de restauration. Puis, comme on ne connait pas les visites et les coutumes locales, et qu’on ne parle pas la même langue, il faut des gens du pays, qui eux, parlent votre langue, pour préparer et encadrer le programme souhaité.
Pour accéder à la destination choisie, il faut aussi des règles, des modalités, voire des exigences. Des contraintes de plus en plus nombreuses, malheureusement. Il faut également des assureurs, de la technologie, des garants, des loueurs.
Et enfin, un chef d’orchestre, qui mettra en musique tous ces morceaux constituants, afin que tout se déroule au mieux. C'est-à-dire soit un tour-opérateur, soit une agence de voyages (physique ou on line).
Quels constats peut-on faire, à ce jour, sur les membres qu’étaient cette belle famille du voyage ?
C’est un autre virus, létal celui-ci, qui vient de la mettre à terre. Il aura fallu juste deux petits mois sur le tarmac, pour faire éclater le modèle de transmission entre les membres de cette belle famille.
Il n’était, de toutes façons, plus viable ni vivable. Mais avant d’essayer de se réinventer, revenons un peu sur les fondamentaux et les rôles de ses membres.
Tout d’abord, il ne faut surtout pas oublier, aujourd’hui, que sans transport, il n’y a pas de voyage entre les pays.
Qu’il soit aérien, ferroviaire ou routier, c’est la base de tout début d’organisation. Il faut donc composer soit, avec les compagnies aériennes, les trains, les autocars, la voiture, et très souvent, tous en même temps.
Ensuite, il faut se loger et se nourrir, avec un choix considérable de types d’hébergements et de restauration. Puis, comme on ne connait pas les visites et les coutumes locales, et qu’on ne parle pas la même langue, il faut des gens du pays, qui eux, parlent votre langue, pour préparer et encadrer le programme souhaité.
Pour accéder à la destination choisie, il faut aussi des règles, des modalités, voire des exigences. Des contraintes de plus en plus nombreuses, malheureusement. Il faut également des assureurs, de la technologie, des garants, des loueurs.
Et enfin, un chef d’orchestre, qui mettra en musique tous ces morceaux constituants, afin que tout se déroule au mieux. C'est-à-dire soit un tour-opérateur, soit une agence de voyages (physique ou on line).
Quels constats peut-on faire, à ce jour, sur les membres qu’étaient cette belle famille du voyage ?
Les compagnies aériennes
En changeant leur modèle économique en 2005 (fin de la commission et début du yield), les compagnies aériennes se sont elles-mêmes pris les pieds dans le tapis de la guerre des prix, de la diminution des marges et n'ont donc pas pu contrer sérieusement l’arrivée des low cost (pourquoi faire la promotion d’une compagnie qui ne vous rémunère plus ?).
Oubliant qu’elles faisaient partie de la famille du tourisme, elles déclaraient la quitter en rompant les liens amicaux et commerciaux.
Ce faisant, elles négligeaient que les tour-opérateurs et les agences de voyages étaient leurs principaux fournisseurs de clients, avec une force de vente qu’elles ne peuvent pas obtenir sur le web.
Les relations se sont dégradées mois après mois, jusqu’à ce que les tour-opérateurs et les agences de voyages deviennent des clients comme tout le monde.
Aujourd'hui, ils se détestent malheureusement au détriment du client. Les compagnies aériennes, vivant maintenant chacune de leur coté, avec leur propre système, ont aussi oublié que la vente des billets d’avion, c’est un vrai métier. En effet, qui peut évaluer la valeur ajoutée de telle ou telle compagnie ? Certainement pas un algorithme.
De plus, il est vraiment très hasardeux d’être son propre prescripteur pour choisir un ou plusieurs billets d’avion.
Seul un professionnel saura vous conseiller et vous éviter tous les écueils que chaque compagnie n’aura, bien sûr, pas mis en évidence sur sa propre plateforme.
Seul un professionnel, donc l’humain, bien informé par ces dites compagnies pourra apporter un vrai service de qualité aux voyageurs.
Oubliant qu’elles faisaient partie de la famille du tourisme, elles déclaraient la quitter en rompant les liens amicaux et commerciaux.
Ce faisant, elles négligeaient que les tour-opérateurs et les agences de voyages étaient leurs principaux fournisseurs de clients, avec une force de vente qu’elles ne peuvent pas obtenir sur le web.
Les relations se sont dégradées mois après mois, jusqu’à ce que les tour-opérateurs et les agences de voyages deviennent des clients comme tout le monde.
Aujourd'hui, ils se détestent malheureusement au détriment du client. Les compagnies aériennes, vivant maintenant chacune de leur coté, avec leur propre système, ont aussi oublié que la vente des billets d’avion, c’est un vrai métier. En effet, qui peut évaluer la valeur ajoutée de telle ou telle compagnie ? Certainement pas un algorithme.
De plus, il est vraiment très hasardeux d’être son propre prescripteur pour choisir un ou plusieurs billets d’avion.
Seul un professionnel saura vous conseiller et vous éviter tous les écueils que chaque compagnie n’aura, bien sûr, pas mis en évidence sur sa propre plateforme.
Seul un professionnel, donc l’humain, bien informé par ces dites compagnies pourra apporter un vrai service de qualité aux voyageurs.