HellomyBot a développé des bots pour Havas Voyages et Liligo - Crédit photo : Hellomybot
Les bots sont utiles, c'est un fait, mais encore faut-il bien les utiliser.
Ils permettent notamment de répondre aux questions redondantes et aux tâches sans aucun intérêt pour un humain. De plus, la technologie n'a cessé de s'améliorer.
Que ce soit au niveau de la conversation aussi bien écrite qu'orale, Hellomybot fournit des solutions gérant "les conversations automatisées entre les clients et la marque, de façon basique", explique Xavier Fisselier, le cofondateur de la start-up.
En 2018 et après quelques mois de développement, l'équipe a sorti un outil unique permettant de fournir des réponses automatisées aussi bien par écrit que par téléphone sur les appels entrants ou sortants.
Dans un milieu très concurrentiel, où les jeunes pousses sortent comme des champignons et où il est compliqué de se faire un nom, Hellomybot s'est spécialisée dans les enceintes connectées pour se démarquer.
Ils permettent notamment de répondre aux questions redondantes et aux tâches sans aucun intérêt pour un humain. De plus, la technologie n'a cessé de s'améliorer.
Que ce soit au niveau de la conversation aussi bien écrite qu'orale, Hellomybot fournit des solutions gérant "les conversations automatisées entre les clients et la marque, de façon basique", explique Xavier Fisselier, le cofondateur de la start-up.
En 2018 et après quelques mois de développement, l'équipe a sorti un outil unique permettant de fournir des réponses automatisées aussi bien par écrit que par téléphone sur les appels entrants ou sortants.
Dans un milieu très concurrentiel, où les jeunes pousses sortent comme des champignons et où il est compliqué de se faire un nom, Hellomybot s'est spécialisée dans les enceintes connectées pour se démarquer.
Des réponses sur Telegram, Messenger ou Whatsapp
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Si les usages de ces appareils peinent à décoller en France, ils se sont largement imposés outre-Atlantique.
"Pour tout vous dire, nous avons acheté directement aux USA nos premières enceintes connectées, pour être les premiers à les programmer.
A l'époque, nous avions travaillé pour Accor dans le cadre du lancement de "Feel Welcome". Nous étions dans les premiers à sortir une action sur Google Home", se remémore Xavier Fisselier.
Quelques trimestres plus tard, la jeune pousse peut fournir des réponses aussi bien sur Telegram, Messenger ou Whatsapp.
Cette diversification ne provient pas de la percée peu concluante des enceintes connectées en France, mais plutôt de la possibilité de gérer l'ensemble de la conversation.
"Le client n'est pas toujours présent au même endroit, il peut commencer sa conversation sur une enceinte vocale, la poursuivre sur Messenger ou la terminer par SMS. Voilà pourquoi nous sommes passés sur tous les supports possibles," explique le cofondateur de l'entreprise.
"Pour tout vous dire, nous avons acheté directement aux USA nos premières enceintes connectées, pour être les premiers à les programmer.
A l'époque, nous avions travaillé pour Accor dans le cadre du lancement de "Feel Welcome". Nous étions dans les premiers à sortir une action sur Google Home", se remémore Xavier Fisselier.
Quelques trimestres plus tard, la jeune pousse peut fournir des réponses aussi bien sur Telegram, Messenger ou Whatsapp.
Cette diversification ne provient pas de la percée peu concluante des enceintes connectées en France, mais plutôt de la possibilité de gérer l'ensemble de la conversation.
"Le client n'est pas toujours présent au même endroit, il peut commencer sa conversation sur une enceinte vocale, la poursuivre sur Messenger ou la terminer par SMS. Voilà pourquoi nous sommes passés sur tous les supports possibles," explique le cofondateur de l'entreprise.
Limiter au mieux les frictions avec un langage oral naturel
L'objectif étant de limiter au mieux les frictions, le tout avec un langage oral naturel.
Alors que les premiers essais de la technologie n'étaient pas agréables à l'écoute, les solutions s'améliorent chaque jour, à mesure que la recherche vocale se démocratise.
Ce n'est pas tout : l'utilisation des algorithmes et de l'intelligence artificielle permet de peaufiner les réponses de Hellomybot, mais aussi d'améliorer les cas d'usages.
Il ne faut pas croire que pour autant les chatbots vont remplacer l'humain, bien au contraire. "Nous gérons des choses assez basiques, nous connectons les systèmes d'information de l'entreprise avec nos bots, permettant de donner des premières réponses 24h/24 et 365 jours dans l'année.
Dès que les demandes sont plus spécifiques, le bot renvoie vers un opérateur humain."
Et les marques trouvent écho auprès des entreprises, notamment dans le tourisme. Après Accor, puis Havas Voyages en créant une application inspirationnelle pour connecter le voyageur au travel planner, Hellomybot vient de développer l'application vocale de Liligo.
Alors que les premiers essais de la technologie n'étaient pas agréables à l'écoute, les solutions s'améliorent chaque jour, à mesure que la recherche vocale se démocratise.
Ce n'est pas tout : l'utilisation des algorithmes et de l'intelligence artificielle permet de peaufiner les réponses de Hellomybot, mais aussi d'améliorer les cas d'usages.
Il ne faut pas croire que pour autant les chatbots vont remplacer l'humain, bien au contraire. "Nous gérons des choses assez basiques, nous connectons les systèmes d'information de l'entreprise avec nos bots, permettant de donner des premières réponses 24h/24 et 365 jours dans l'année.
Dès que les demandes sont plus spécifiques, le bot renvoie vers un opérateur humain."
Et les marques trouvent écho auprès des entreprises, notamment dans le tourisme. Après Accor, puis Havas Voyages en créant une application inspirationnelle pour connecter le voyageur au travel planner, Hellomybot vient de développer l'application vocale de Liligo.
Le commerce vocal est estimé à 44 milliards de dollars aux USA
L'équipe de Hellomybot souhaite arriver à finaliser le tunnel d'achat sur les requêtes vocales - Crédit photo : Hellomybot
Pour le comparateur d'eDreams Odigeo, les développeurs ont travaillé pour comparer les prix sur différentes lignes, comme un Paris - Stockholm, ou trouver des idées de séjours selon les dates et le budget de la personne.
Outre l'inspiration ou la délivrance d'information, Hellomybot veut rapidement s'attaquer au commerce vocal, une activité jusque-là faiblement répandue en France.
"Il faut savoir que le marché est estimé à 44 milliards de dollars aux USA. Nous avons peut-être encore un peu de retard à ce niveau, mais nous souhaitons être prêts quand celui-ci va s'imposer ici. Nous voulons être en mesure de finaliser une commande par l'enceinte connectée," fixe comme cap Xavier Fisselier.
Après avoir abattu les barrières pour faciliter et sécuriser le paiement sur les mobiles, le prochain défi sera sans doute celui des achats vocaux.
Imaginez un peu un client qui doit rentrer vocalement les numéros de sa carte bleue : si au domicile cela ne pose pas de problème, dans une voiture cela sera différent.
Pour Xavier Fisselier, le problème ne se situe pas au niveau du consommateur. "La question se pose surtout au niveau des banques. Elles doivent nous mettre à disposition l'ensemble des outils de paiement, comme cela peut exister sur un site internet."
Outre l'inspiration ou la délivrance d'information, Hellomybot veut rapidement s'attaquer au commerce vocal, une activité jusque-là faiblement répandue en France.
"Il faut savoir que le marché est estimé à 44 milliards de dollars aux USA. Nous avons peut-être encore un peu de retard à ce niveau, mais nous souhaitons être prêts quand celui-ci va s'imposer ici. Nous voulons être en mesure de finaliser une commande par l'enceinte connectée," fixe comme cap Xavier Fisselier.
Après avoir abattu les barrières pour faciliter et sécuriser le paiement sur les mobiles, le prochain défi sera sans doute celui des achats vocaux.
Imaginez un peu un client qui doit rentrer vocalement les numéros de sa carte bleue : si au domicile cela ne pose pas de problème, dans une voiture cela sera différent.
Pour Xavier Fisselier, le problème ne se situe pas au niveau du consommateur. "La question se pose surtout au niveau des banques. Elles doivent nous mettre à disposition l'ensemble des outils de paiement, comme cela peut exister sur un site internet."
Les entreprises doivent travailler leur position 0
Après une année et demie d'activité, Hellomybot n'est pas profitable mais possède un beau carnet d'adresses et se compose de 8 salariés, en majorité des développeurs.
Pour le créateur de l'entreprise, il ne fait pas de doute que le vocal va s'imposer et avec lui, sa start-up.
Et si tel est le cas, alors les professionnels du tourisme vont vite devoir plancher sur le sujet, à l'image d'Air France ou d'autres mastodontes du secteur.
"Beaucoup de marques ne pensent pas à une chose, mais il va falloir être présent notamment sur la position 0 au niveau du référencement naturel. Pour résumer, la première réponse à la demande vocale de l'usager est alors lue par Google, lors d'une requête vocale," précise le cofondateur de Hellomybot.
Il sera difficile de passer à côté sous peine de voir fondre son chiffre d'affaires, mais cette situation arrivera seulement en cas d'explosion du vocal. En attendant, la start-up fournit des services aux entreprises sans distinction de secteur d'activité.
Et après la France et l'Espagne, Hellomybot espère poser un pied aux Etats-Unis. Cela passera par le CES Las Vegas pour y découvrir de nouvelles solutions technologiques et des partenariats pour installer l'entreprise sur le sol américain.
Se finançant à l'aide d'un abonnement pour bénéficier de sa solution, Hellomybot vise le haut du panier.
"A terme, nous aimerions être les professionnels de référence sur l'intelligence conversationnelle. Nous faisons énormément de recherches sur le traitement du langage naturel et l'association avec la voix."
Ok Google ?
Pour le créateur de l'entreprise, il ne fait pas de doute que le vocal va s'imposer et avec lui, sa start-up.
Et si tel est le cas, alors les professionnels du tourisme vont vite devoir plancher sur le sujet, à l'image d'Air France ou d'autres mastodontes du secteur.
"Beaucoup de marques ne pensent pas à une chose, mais il va falloir être présent notamment sur la position 0 au niveau du référencement naturel. Pour résumer, la première réponse à la demande vocale de l'usager est alors lue par Google, lors d'une requête vocale," précise le cofondateur de Hellomybot.
Il sera difficile de passer à côté sous peine de voir fondre son chiffre d'affaires, mais cette situation arrivera seulement en cas d'explosion du vocal. En attendant, la start-up fournit des services aux entreprises sans distinction de secteur d'activité.
Et après la France et l'Espagne, Hellomybot espère poser un pied aux Etats-Unis. Cela passera par le CES Las Vegas pour y découvrir de nouvelles solutions technologiques et des partenariats pour installer l'entreprise sur le sol américain.
Se finançant à l'aide d'un abonnement pour bénéficier de sa solution, Hellomybot vise le haut du panier.
"A terme, nous aimerions être les professionnels de référence sur l'intelligence conversationnelle. Nous faisons énormément de recherches sur le traitement du langage naturel et l'association avec la voix."
Ok Google ?