Des vagues, parfois très hautes et très puissantes, ont déferlé sur la côte Atlantique dans la nuit de lundi à mardi - DR : © alesflex - Fotolia.com
Les vagues auraient atteint jusqu'à 16,6 mètres près d'Arcachon (Gironde), 15,8 mètres à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), 14 mètres à Brest (Finistère) et 11 mètres à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), dans la nuit de lundi 3 à mardi 4 mars 2014.
"C'était vraiment très impressionnant sur la côte", confirme Nicolas Jabaudon, Directeur de l'Office de Tourisme (OT) Médoc Océan.
Renforcée par un gros coefficient de marées, la houle s'est formée loin du bord et s'est associée aux forts vents. Ce qui a causé d'impressionnants dégâts sur le littoral aquitain.
Tout particulièrement dans le Médoc, en Gironde, où les plages d'Hourtin, de Lacanau et de Carcans-Océan sont fermées jusqu'à la fin du mois.
"C'était vraiment très impressionnant sur la côte", confirme Nicolas Jabaudon, Directeur de l'Office de Tourisme (OT) Médoc Océan.
Renforcée par un gros coefficient de marées, la houle s'est formée loin du bord et s'est associée aux forts vents. Ce qui a causé d'impressionnants dégâts sur le littoral aquitain.
Tout particulièrement dans le Médoc, en Gironde, où les plages d'Hourtin, de Lacanau et de Carcans-Océan sont fermées jusqu'à la fin du mois.
"Nous allons lancer le nettoyage des plages"
Autres articles
-
Biarritz : Air France renforce ses vols été et lance Ajaccio
-
Tourisme durable : les 5 bonnes nouvelles de février 2023
-
La Confédération des Acteurs du Tourisme (CAT) solidaire des professionnels de la Gironde
-
Air France inaugure sa nouvelle ligne saisonnière Brest-Biarritz
-
Nouvelle-Aquitaine : la start-up Hupi développe une solution pour la gestion des flux touristiques
Avec les intempéries, elles ont été envahies par de nombreux déchets, comme le montre une série de photographies publiées sur le site de Sud Ouest.
Par ailleurs, l'océan y est monté beaucoup plus haut que d'habitude. "L'eau a atteint des parties de la dune et du trait de côte qui n'avaient encore jamais été atteintes", déplore Nicolas Jabaudon.
Il est donc actuellement impossible de se promener sur le sable médocain. D'autant plus que le littoral avait déjà subi les assauts du vent et des marées il y a deux semaines environ.
"Avant de nettoyer, nous attendions le passage de la dernière tempête de la saison. Selon les prévisions météorologiques, c'était celle-ci. Nous allons donc lancer le nettoyage des plages", annonce le Directeur de Médoc Océan.
Selon lui, il n'y a aucun doute : elles seront en état pour la saison estivale afin d'accueillir les vacanciers.
En premier lieu grâce au ré-ensablement naturel du littoral qui se produit chaque année en avril et mai. "Nous comptons beaucoup sur ce phénomène naturel", assure-t-il.
De plus, des digues de pierre vont venir renforcer les dunes afin d'en limiter l'érosion en prévision des derniers gros coefficients de marée prévus d'ici la fin de l'hiver. Une mission prise en charge par le GIP Littoral Aquitain auquel Lacanau sert de plage-pilote.
Par ailleurs, l'océan y est monté beaucoup plus haut que d'habitude. "L'eau a atteint des parties de la dune et du trait de côte qui n'avaient encore jamais été atteintes", déplore Nicolas Jabaudon.
Il est donc actuellement impossible de se promener sur le sable médocain. D'autant plus que le littoral avait déjà subi les assauts du vent et des marées il y a deux semaines environ.
"Avant de nettoyer, nous attendions le passage de la dernière tempête de la saison. Selon les prévisions météorologiques, c'était celle-ci. Nous allons donc lancer le nettoyage des plages", annonce le Directeur de Médoc Océan.
Selon lui, il n'y a aucun doute : elles seront en état pour la saison estivale afin d'accueillir les vacanciers.
En premier lieu grâce au ré-ensablement naturel du littoral qui se produit chaque année en avril et mai. "Nous comptons beaucoup sur ce phénomène naturel", assure-t-il.
De plus, des digues de pierre vont venir renforcer les dunes afin d'en limiter l'érosion en prévision des derniers gros coefficients de marée prévus d'ici la fin de l'hiver. Une mission prise en charge par le GIP Littoral Aquitain auquel Lacanau sert de plage-pilote.
Catastrophe naturelle à Anglet
A Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques (64), une vague plus forte que les autres a envahi le casino. La piscine du Sofitel Miramar a, elle aussi, subi les assauts de la mer. Les deux bâtiments avaient déjà été touchés il y a deux semaines.
Et, à Saint-Jean-de-Luz, les vitres du centre de de thalassothérapie Hélianthal qui étaient pourtant blindées ont cédé sous la pression de l'océan au cours de la nuit.
Mais, c'est à Anglet, que les dommages les plus importants sont constatés. En témoignent des images publiées par le compte Twitter de la mairie de la ville ce mardi 4 mars 2014.
On y voit une pergola inondée, des cabanes de mer déplacées, des blocs de roches arrachés et l'érosion d'un talus sur plusieurs mètres au niveau d'une aire de camping-car.
Les services municipaux s’affairent à réparer les dégâts avant la prochaine marée prévue pour 18 heures. Sur le réseau social, la ville a annoncé qu'elle avait demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Et, à Saint-Jean-de-Luz, les vitres du centre de de thalassothérapie Hélianthal qui étaient pourtant blindées ont cédé sous la pression de l'océan au cours de la nuit.
Mais, c'est à Anglet, que les dommages les plus importants sont constatés. En témoignent des images publiées par le compte Twitter de la mairie de la ville ce mardi 4 mars 2014.
On y voit une pergola inondée, des cabanes de mer déplacées, des blocs de roches arrachés et l'érosion d'un talus sur plusieurs mètres au niveau d'une aire de camping-car.
Les services municipaux s’affairent à réparer les dégâts avant la prochaine marée prévue pour 18 heures. Sur le réseau social, la ville a annoncé qu'elle avait demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.