90% des voyageurs intéressés par le tourisme responsable souhaitent être mieux informés sur le sujet./photo J.B.
Le tourisme durable, c’est dans l’air du temps. Un peu comme la nourriture bio, les déplacements en vélo ou le tri de ses déchets.
L’idée n’est pas nouvelle. Dès 1960, des projets alliant voyages et solidarité ont été menés dans des camps touristiques au Sénégal.
Mais aujourd’hui, le durable est partout. Chez les petits TO d’aventures, pionniers en la matière, qui ont depuis longtemps intégré ce principe à leur développement.
Chez les plus grands aussi, où le marketing s’est emparé du thème et où chaque ampoule économique installée fait presque l’objet d’une campagne de pub.
L’idée n’est pas nouvelle. Dès 1960, des projets alliant voyages et solidarité ont été menés dans des camps touristiques au Sénégal.
Mais aujourd’hui, le durable est partout. Chez les petits TO d’aventures, pionniers en la matière, qui ont depuis longtemps intégré ce principe à leur développement.
Chez les plus grands aussi, où le marketing s’est emparé du thème et où chaque ampoule économique installée fait presque l’objet d’une campagne de pub.
Pas encore un critère d’achat
Autres articles
-
Le Pérou mise sur un tourisme durable et culturel
-
Marina Ferrari ouvre la 10ème édition des Universités du Tourisme durable
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Abandonnons l’idée de faire de la France la première destination durable au monde 🔑
-
IA et durable : vers une évolution des modèles touristiques ? 🔑
Certains se sont lancés dans l’application de chartes et de critères très exigeants pour obtenir une certification, comme celle délivrée par ATR (Agir pour un Tourisme Responsable.
Pourtant, d’après Yves Godeau, son fondateur, être estampillé durable n’est pas encore un critère de choix pour les voyageurs. Alors pourquoi s’embêter ?
Pour l’image de marque, d’abord. Car si le durable ne fait pas vendre, cela saurait tarder. En effet, une étude TNS Sofres parue en mai 2009 montre que 3 voyageurs sur 5 connaissent cette notion et que 90% des voyageurs intéressés par le tourisme responsable souhaitent être mieux informés sur le sujet.
Malheureusement, il y a un fossé, pour ne pas dire un gouffre, entre ces déclarations optimistes et l’acte d’achat.
Tout d’abord, ce type de séjour n’est pas toujours facile d’accès. « L’offre est un peu compliquée » concède Yves Godeau « Les hébergements existent mais ne sont pas adaptés au tourisme de masse».
Pourtant, d’après Yves Godeau, son fondateur, être estampillé durable n’est pas encore un critère de choix pour les voyageurs. Alors pourquoi s’embêter ?
Pour l’image de marque, d’abord. Car si le durable ne fait pas vendre, cela saurait tarder. En effet, une étude TNS Sofres parue en mai 2009 montre que 3 voyageurs sur 5 connaissent cette notion et que 90% des voyageurs intéressés par le tourisme responsable souhaitent être mieux informés sur le sujet.
Malheureusement, il y a un fossé, pour ne pas dire un gouffre, entre ces déclarations optimistes et l’acte d’achat.
Tout d’abord, ce type de séjour n’est pas toujours facile d’accès. « L’offre est un peu compliquée » concède Yves Godeau « Les hébergements existent mais ne sont pas adaptés au tourisme de masse».
Le vrai tourisme solidaire ? Réservé aux petites structures...
Pour Julien Buot de l’association ATES, un réseau de tourisme équitable et solidaire, l’enjeu se trouve dans la distribution. Pour cela, internet apparaît comme un allié très puissant. Plus besoin d’avoir une agence physique pour exister.
Il faut également mieux former les vendeurs, car la clientèle est très exigeante en matière d’information. « La vente directe est aujourd’hui réalisée par des gens qui connaissent parfaitement leurs partenaires locaux.
Ils peuvent vous raconter la genèse du produit ou vous citer le nom des guides» explique Julien Buot.
Pour lui, seules les petites structures peuvent faire du vrai tourisme solidaire.
Elles doivent se regrouper pour mutualiser leurs ressources et avoir du poids face aux géants du secteur. Cependant, pour que l’offre s’étoffe, il faudra passer par un engagement significatif des grands TO.
II. Demain, la vision d’Atalante, un des pionniers du tourisme durable, fondateur de la certification ATR
Il faut également mieux former les vendeurs, car la clientèle est très exigeante en matière d’information. « La vente directe est aujourd’hui réalisée par des gens qui connaissent parfaitement leurs partenaires locaux.
Ils peuvent vous raconter la genèse du produit ou vous citer le nom des guides» explique Julien Buot.
Pour lui, seules les petites structures peuvent faire du vrai tourisme solidaire.
Elles doivent se regrouper pour mutualiser leurs ressources et avoir du poids face aux géants du secteur. Cependant, pour que l’offre s’étoffe, il faudra passer par un engagement significatif des grands TO.
II. Demain, la vision d’Atalante, un des pionniers du tourisme durable, fondateur de la certification ATR