« En 2020 et 2021 nous n’avons pas pu partager notre fameux ruban de 250 000 tulipes, ni les 100 000 autres plantées dans trois de nos jardins, résume Constance de Vibraye, propriétaire du château de Cheverny. Une grande déception car cela représente un travail impressionnant à l’automne (...) Mais cette année la situation sanitaire a permis de faire renaitre ce spectacle naturel. »
Pendant plus d’une semaine en octobre, l’opération a mobilisé les jardiniers du domaine plus une dizaine d’intérimaires pour planter les bulbes à la main.
En tout ce sont 250 000 tulipes qui fleurissent sur un bandeau de 250 mètres sur 12 mètres de large, allant du château à la pièce d’eau du jardin de l’amour. A cela s’ajoutent 100 000 autres dans les jardins.
En deux ans le bandeau s’est allongé de 80 mètres et présente des tulipes rouges, roses ,orange , jaunes, crème de la variété Triumph « réputée pour sa résistance » précise Sami Bouda, jardinier en chef du château.
Pendant plus d’une semaine en octobre, l’opération a mobilisé les jardiniers du domaine plus une dizaine d’intérimaires pour planter les bulbes à la main.
En tout ce sont 250 000 tulipes qui fleurissent sur un bandeau de 250 mètres sur 12 mètres de large, allant du château à la pièce d’eau du jardin de l’amour. A cela s’ajoutent 100 000 autres dans les jardins.
En deux ans le bandeau s’est allongé de 80 mètres et présente des tulipes rouges, roses ,orange , jaunes, crème de la variété Triumph « réputée pour sa résistance » précise Sami Bouda, jardinier en chef du château.
La tulipe "Château de Cheverny" baptisée par Chantal Goya et Louise Jacqueline
Plantées correctement elles ont un cycle de trois ans et d’ajouter « Sur une centaine de tulipes plantées, on est sur une cinquantaine de bulbes fleuris l’année d’après, il y a donc de la perte. C’est pour cette raison que l’on replante 50% l’année suivante. Si on ne le fait pas on risque d’avoir des trous dans le ruban »
Selon le jardinier en chef la floraison devrait durer un petit mois pour cette année de la création de la tulipe « Château de Cheverny » du type Triumph.
Elle a été baptisée par la chanteuse Chantal Goya et Louise Jacqueline, styliste néerlandaise, en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas, Pieter de Gooijer.
En somme une année particulière marquée par la reprise du rituel à laquelle s’ajoute un anniversaire, et pas n’importe lequel :« Une année exceptionnelle pour notre domaine, puisque nous fêtons le centième anniversaire de l’ouverture au public. En 1922, Cheverny était le premier château privé à ouvrir ses portes aux visiteurs » conclut Charles-Antoine de Vibraye le propriétaire.
Selon le jardinier en chef la floraison devrait durer un petit mois pour cette année de la création de la tulipe « Château de Cheverny » du type Triumph.
Elle a été baptisée par la chanteuse Chantal Goya et Louise Jacqueline, styliste néerlandaise, en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas, Pieter de Gooijer.
En somme une année particulière marquée par la reprise du rituel à laquelle s’ajoute un anniversaire, et pas n’importe lequel :« Une année exceptionnelle pour notre domaine, puisque nous fêtons le centième anniversaire de l’ouverture au public. En 1922, Cheverny était le premier château privé à ouvrir ses portes aux visiteurs » conclut Charles-Antoine de Vibraye le propriétaire.
Les secrets de Moulinsart
Les tintinophiles reconnaissent d’entrée en Cheverny le château des Moulinsart, demeure du capitaine Haddock, marin au long cours, compagnon de Tintin et grand amateur de whisky.
Voici donc la légende des Moulinsart, vue par Hergé, le père de Tintin. En 1942 le capitaine Haddock, fidèle complice de Tintin, se découvre un illustre ancêtre en la personne du chevalier François de Hadoque, commandant de la Licorne, vaisseau de la marine royale de Louis XIV.
Pour service rendu à la couronne, le chevalier se voit offrir le château de Moulinsart par le roi.
Pour dessiner la demeure Hergé s’inspire de Cheverny. Il ôte deux ailes du bâtiment et le localise à Moulinsart, toponyme issu de l’inversion des termes Sart-Moulin, petit bourg Wallon, cher à l’auteur. Et, dès 1943 le château devient le port d’attache du capitaine, de Tintin et Milou, du professeur Tournesol et de Nestor, le majordome.
Une exposition-musée a trouvé sa place dans une dépendance du château. A travers un parcours-spectacle, Les Secrets de Moulinsart, le visiteur découvre grandeur nature le château des albums du petit reporter Tintin.
Probablement le plus célèbre (et chanceux !) des journalistes qui, pourtant, n’a jamais écrit une ligne.
J-P C
Voici donc la légende des Moulinsart, vue par Hergé, le père de Tintin. En 1942 le capitaine Haddock, fidèle complice de Tintin, se découvre un illustre ancêtre en la personne du chevalier François de Hadoque, commandant de la Licorne, vaisseau de la marine royale de Louis XIV.
Pour service rendu à la couronne, le chevalier se voit offrir le château de Moulinsart par le roi.
Pour dessiner la demeure Hergé s’inspire de Cheverny. Il ôte deux ailes du bâtiment et le localise à Moulinsart, toponyme issu de l’inversion des termes Sart-Moulin, petit bourg Wallon, cher à l’auteur. Et, dès 1943 le château devient le port d’attache du capitaine, de Tintin et Milou, du professeur Tournesol et de Nestor, le majordome.
Une exposition-musée a trouvé sa place dans une dépendance du château. A travers un parcours-spectacle, Les Secrets de Moulinsart, le visiteur découvre grandeur nature le château des albums du petit reporter Tintin.
Probablement le plus célèbre (et chanceux !) des journalistes qui, pourtant, n’a jamais écrit une ligne.
J-P C