ASL AIrlines, ex-Europe Airpost pourrait perdre aujourd’hui une partie de son activité avec La Poste, son client historique - Photo DR
C’est la fin d’une histoire pour l’ex-Europe Airpost.
La compagnie aérienne avait déjà perdu son nom de baptême en juin 2015 pour devenir ASL Airlines.
Elle pourrait perdre aujourd’hui une partie de son activité avec La Poste, son client historique.
En effet, son ancien actionnaire principal a décidé de baisser son budget de 15 millions d’euros sur un contrat de 75 millions.
Deux lignes sur les 6 exploitées lui ont été retirées, pour être confiées à la compagnie West Atlantic Cargo Airlines (WACA) dont le siège est en Suède.
Cette dernière opère déjà des vols sur Marseille pour le compte de Chronopost.
Cette décision a déclenché la colère le SNPL. "Nous ne pouvons accepter qu’une entreprise française comme la Poste sous-traite à une boîte basée à l’étranger. Vont-ils payer des cotisations sociales en France", s’interroge Marianne Segret, déléguée syndicale CFE-CGC.
Le directeur d’ASL France, Jean-François Dominiak, semble pourtant faire son possible pour ne pas perdre totalement le contrat.
Il cherche de nouveaux relais de croissance dans le trafic passagers, avec la reconduction de sa ligne sur Halifax.
Il développe également la location d'appareils à d'autres compagnies, comme Aer Lingus, Air Transat, Brussels Airlines.
La compagnie aérienne avait déjà perdu son nom de baptême en juin 2015 pour devenir ASL Airlines.
Elle pourrait perdre aujourd’hui une partie de son activité avec La Poste, son client historique.
En effet, son ancien actionnaire principal a décidé de baisser son budget de 15 millions d’euros sur un contrat de 75 millions.
Deux lignes sur les 6 exploitées lui ont été retirées, pour être confiées à la compagnie West Atlantic Cargo Airlines (WACA) dont le siège est en Suède.
Cette dernière opère déjà des vols sur Marseille pour le compte de Chronopost.
Cette décision a déclenché la colère le SNPL. "Nous ne pouvons accepter qu’une entreprise française comme la Poste sous-traite à une boîte basée à l’étranger. Vont-ils payer des cotisations sociales en France", s’interroge Marianne Segret, déléguée syndicale CFE-CGC.
Le directeur d’ASL France, Jean-François Dominiak, semble pourtant faire son possible pour ne pas perdre totalement le contrat.
Il cherche de nouveaux relais de croissance dans le trafic passagers, avec la reconduction de sa ligne sur Halifax.
Il développe également la location d'appareils à d'autres compagnies, comme Aer Lingus, Air Transat, Brussels Airlines.
Quelles synergies avec les 4 autres compagnies du groupe ?
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L’activité postière reste toutefois plus rémunératrice que celle du transport de passagers, notamment à cause des taxes.
Elle représente plus de la moitié des bénéfices de l’entreprise.
D’autant que si elle ne trouve pas de solutions, ASL France pourrait se séparer de deux des six Boeing 737-300 Quick Change qu’elle exploite.
Mais son actionnaire principal assure que rien ne va changer pour le moment.
Ce groupe, basé à l’aéroport de Dublin, compte en effet poursuivre sa croissance sur le fret. Il a acquis le 4 décembre dernier l'exploitant d’avions cargos Farnair.
Dans un communiqué, son PDG explique vouloir se positionner comme un fournisseur indépendant de services de transport aérien pour les principaux expressistes mondiaux (Fedex, UPS, DHL ou TNT)
Mais le groupe reste assez discret sur l’avenir de la filiale française. “Le rebranding d’appareils pour les quatre compagnies d'ASL va augmenter la flexibilité, ce qui servira à renforcer la présence sa présence et ses opérations sur le marché français", assure Andrew Kelly, le responsable communication.
Au total, ASL compte 75 avions dans toute l'Europe répartis entre ASL Airlines Ireland (ancien Air Contractors), ASL Airlines Switzerland (Farnair Switzerland), ASL Airlines Hungary (Farnair Hungary).
Une présence dans certains pays à bas coûts qui fait craindre aux syndicats la délocalisation d’une partie des 465 salariés de l’entreprise en France.
"Qui nous dit que le groupe ne va pas confier notre activité à la branche irlandaise ou hongroise, des pays où les charges sociales sont bien inférieures ?"s’interroge Frédéric Malet, Président du Bureau ASL Airlines France du SNPL.
La direction française a refusé de répondre à nos questions. Elle vient toutefois de recruter un nouveau responsable du pôle vente pour les activités passagers et cargo : Jonathan Raimbault, un ancien d'Air Partner.
Un nouveau business plan devrait être présenté aux salariés en début d’année 2016.
Elle représente plus de la moitié des bénéfices de l’entreprise.
D’autant que si elle ne trouve pas de solutions, ASL France pourrait se séparer de deux des six Boeing 737-300 Quick Change qu’elle exploite.
Mais son actionnaire principal assure que rien ne va changer pour le moment.
Ce groupe, basé à l’aéroport de Dublin, compte en effet poursuivre sa croissance sur le fret. Il a acquis le 4 décembre dernier l'exploitant d’avions cargos Farnair.
Dans un communiqué, son PDG explique vouloir se positionner comme un fournisseur indépendant de services de transport aérien pour les principaux expressistes mondiaux (Fedex, UPS, DHL ou TNT)
Mais le groupe reste assez discret sur l’avenir de la filiale française. “Le rebranding d’appareils pour les quatre compagnies d'ASL va augmenter la flexibilité, ce qui servira à renforcer la présence sa présence et ses opérations sur le marché français", assure Andrew Kelly, le responsable communication.
Au total, ASL compte 75 avions dans toute l'Europe répartis entre ASL Airlines Ireland (ancien Air Contractors), ASL Airlines Switzerland (Farnair Switzerland), ASL Airlines Hungary (Farnair Hungary).
Une présence dans certains pays à bas coûts qui fait craindre aux syndicats la délocalisation d’une partie des 465 salariés de l’entreprise en France.
"Qui nous dit que le groupe ne va pas confier notre activité à la branche irlandaise ou hongroise, des pays où les charges sociales sont bien inférieures ?"s’interroge Frédéric Malet, Président du Bureau ASL Airlines France du SNPL.
La direction française a refusé de répondre à nos questions. Elle vient toutefois de recruter un nouveau responsable du pôle vente pour les activités passagers et cargo : Jonathan Raimbault, un ancien d'Air Partner.
Un nouveau business plan devrait être présenté aux salariés en début d’année 2016.