TourMag.com : Pourquoi lancer des vols réguliers entre la Bretagne et Grenoble ?
Jean-François Dominiak : Parce que nous voulons emmener les Bretons au ski pendant les vacances scolaires !
Plus sérieusement, nous avons identifié un marché de niche auquel les tour-opérateurs peuvent difficilement répondre.
Tandis que nous, en tant que compagnie aérienne, nous avons les moyens de nous engager.
D'autant plus que notre Boeing 737-300 avec ses 147 sièges convient parfaitement à ce type d'activité.
Mais attention, nous ne souhaitons pas devenir un nouveau Transavia ou easyJet. Nous voulons créer des dessertes ponctuelles autour d'événements ou de périodes particulières.
Jean-François Dominiak : Parce que nous voulons emmener les Bretons au ski pendant les vacances scolaires !
Plus sérieusement, nous avons identifié un marché de niche auquel les tour-opérateurs peuvent difficilement répondre.
Tandis que nous, en tant que compagnie aérienne, nous avons les moyens de nous engager.
D'autant plus que notre Boeing 737-300 avec ses 147 sièges convient parfaitement à ce type d'activité.
Mais attention, nous ne souhaitons pas devenir un nouveau Transavia ou easyJet. Nous voulons créer des dessertes ponctuelles autour d'événements ou de périodes particulières.
TourMag.com : Vous êtes donc confrontés à un désengagement des TO. Est-ce la fin du modèle charter ?
Jean-François Dominiak : Nous sommes face à plusieurs phénomènes. D'un coté, les TO souffrent et ne peuvent pas toujours affréter un avion entier pour satisfaire une demande ponctuelle.
De l'autre, les clients aiment fabriquer leur propre package pour partir en vacances.
Et pour une compagnie aérienne, il n'est plus nécessaire de posséder des infrastructures importantes pour commercialiser ces vols. Nous pouvons désormais remplir nos avions nous-mêmes.
Nous vendions déjà via notre site quelques places sur la ligne Paris-Kittila en Finlande, affrété par Vivatours.
Ce qui est sûr, c'est que nous n'allons pas changer notre business modèle traditionnel. C'est un produit complémentaire à notre gamme. Car il nous faut aujourd'hui travailler de nouvelles niches pour stimuler notre croissance.
TourMag.com : Vos partenariats avec les tour-opérateurs ne sont plus suffisants ?
Jean-François Dominiak : Nos relations avec les grands TO resteront toujours importantes dans notre activité. Mais il en faut plus pour remplir nos avions.
Nous n'allons pas pour autant leur tourner le dos. Si un TO frappe à notre porte et nous demande des sièges sur les vols entre la Bretagne et Grenoble, nous les lui vendrons avec plaisir.
Nous travaillons notamment avec les agences de voyages locales, qui touchent une clientèle de proximité intéressée par ces produits.
Et nous allons très prochainement annoncer d'autres lignes, pas seulement à destination de la France.
Jean-François Dominiak : Nous sommes face à plusieurs phénomènes. D'un coté, les TO souffrent et ne peuvent pas toujours affréter un avion entier pour satisfaire une demande ponctuelle.
De l'autre, les clients aiment fabriquer leur propre package pour partir en vacances.
Et pour une compagnie aérienne, il n'est plus nécessaire de posséder des infrastructures importantes pour commercialiser ces vols. Nous pouvons désormais remplir nos avions nous-mêmes.
Nous vendions déjà via notre site quelques places sur la ligne Paris-Kittila en Finlande, affrété par Vivatours.
Ce qui est sûr, c'est que nous n'allons pas changer notre business modèle traditionnel. C'est un produit complémentaire à notre gamme. Car il nous faut aujourd'hui travailler de nouvelles niches pour stimuler notre croissance.
TourMag.com : Vos partenariats avec les tour-opérateurs ne sont plus suffisants ?
Jean-François Dominiak : Nos relations avec les grands TO resteront toujours importantes dans notre activité. Mais il en faut plus pour remplir nos avions.
Nous n'allons pas pour autant leur tourner le dos. Si un TO frappe à notre porte et nous demande des sièges sur les vols entre la Bretagne et Grenoble, nous les lui vendrons avec plaisir.
Nous travaillons notamment avec les agences de voyages locales, qui touchent une clientèle de proximité intéressée par ces produits.
Et nous allons très prochainement annoncer d'autres lignes, pas seulement à destination de la France.