Florian David, le fondateur du site d'avis What The Flight espère devenir le Tripadvisor de l'aérien. DR
Devenir le futur TripAdvisor de l'aérien : voici l'ambition de Florian David, le fondateur du site internet What The Flight.
Plus qu'un simple comparateur, ce site recense près de 8769 avis de voyageurs sur 318 compagnies aériennes.
Des avis validés à la main dont l'authenticité est régulièrement vérifiée. "Lorsque nous avons un doute, soit environ 3 fois sur 10, nous demandons une preuve du voyage" explique le fondateur.
Ce qui n'était qu'un projet d'étudiant crée en 2005 prend chaque année plus d'ampleur. Depuis maintenant deux ans, Florian David s'y consacre à 100%, secondé par Benjamin Antoine, un ancien PNC qui s'occupe du social management.
Grâce à ses connaissances techniques héritées de son passé d'ingénieur, Florian David a conçu un site intuitif qui remonte naturellement dans les premiers résultats de Google.
Il est également en relation avec les compagnies aériennes, qui sont alertée gratuitement en cas d'avis concernant un de leurs vols. Elles peuvent ainsi répondre aux critiques ou remercier les consommateurs satisfaits.
"Nous agissons comme un tiers de confiance entre la compagnie et les usagers".
Des usagers qui connaissent le site grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux, où What The Flight est très actif, notamment sur Twitter.
Chaque mois entre 400 et 600 avis supplémentaires sont déposés et leur nombre devrait doubler d'ici la fin de l'année.
De quoi donner une information objective et récente aux clients qui recherchent un vol sur le comparateur.
"Nous avons réalisé que le prix n'est pas le seul critère de décision. Certains n'hésiteront pas à rajouter 20 euros pour prendre Air France plutôt qu'une low-cost" assure Florian David.
Plus qu'un simple comparateur, ce site recense près de 8769 avis de voyageurs sur 318 compagnies aériennes.
Des avis validés à la main dont l'authenticité est régulièrement vérifiée. "Lorsque nous avons un doute, soit environ 3 fois sur 10, nous demandons une preuve du voyage" explique le fondateur.
Ce qui n'était qu'un projet d'étudiant crée en 2005 prend chaque année plus d'ampleur. Depuis maintenant deux ans, Florian David s'y consacre à 100%, secondé par Benjamin Antoine, un ancien PNC qui s'occupe du social management.
Grâce à ses connaissances techniques héritées de son passé d'ingénieur, Florian David a conçu un site intuitif qui remonte naturellement dans les premiers résultats de Google.
Il est également en relation avec les compagnies aériennes, qui sont alertée gratuitement en cas d'avis concernant un de leurs vols. Elles peuvent ainsi répondre aux critiques ou remercier les consommateurs satisfaits.
"Nous agissons comme un tiers de confiance entre la compagnie et les usagers".
Des usagers qui connaissent le site grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux, où What The Flight est très actif, notamment sur Twitter.
Chaque mois entre 400 et 600 avis supplémentaires sont déposés et leur nombre devrait doubler d'ici la fin de l'année.
De quoi donner une information objective et récente aux clients qui recherchent un vol sur le comparateur.
"Nous avons réalisé que le prix n'est pas le seul critère de décision. Certains n'hésiteront pas à rajouter 20 euros pour prendre Air France plutôt qu'une low-cost" assure Florian David.
Une version anglaise : première pas vers l'internationalisation
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Son business modèle est simple : il gagne de l'argent grâce aux liens d'affiliation installés sur le comparateur et sur les avis. Ce qui lui a permis d'engranger un chiffre d'affaires de 36 000 euros en 2013.
Et contrairement à d'autres entreprises du tourisme, aucun investisseur ne s'est encore penché sur son berceau. "Je préfère prendre mon temps pour garder le contrôle du développement et conserver le coté humain de mon entreprise".
Son indépendance lui permet de ne pas s'occuper de la concurrence, comme Vol 24 ou Flight Report..
"Je ne regarde pas les autres sites. La seule chose qui m'importe c'est d'améliorer l'expérience de mes utilisateurs".
Et ses yeux se tournent aujourd'hui vers l'étranger. Pour s'internationaliser, il a changé son ancien nom (Liste Noire.org) afin d'ouvrir un site en Angleterre.
"Si la traduction automatique est proposée sur le site français, je ne veux pas qu'elle devienne systématique. Je préfère avoir un autre site en Anglais qui pourra également fonctionner sur les marchés canadiens et américains".
Cette version britannique propose déjà 900 avis en seulement huit mois, mais devra affronter une concurrence beaucoup plus rude qu'en France.
Et contrairement à d'autres entreprises du tourisme, aucun investisseur ne s'est encore penché sur son berceau. "Je préfère prendre mon temps pour garder le contrôle du développement et conserver le coté humain de mon entreprise".
Son indépendance lui permet de ne pas s'occuper de la concurrence, comme Vol 24 ou Flight Report..
"Je ne regarde pas les autres sites. La seule chose qui m'importe c'est d'améliorer l'expérience de mes utilisateurs".
Et ses yeux se tournent aujourd'hui vers l'étranger. Pour s'internationaliser, il a changé son ancien nom (Liste Noire.org) afin d'ouvrir un site en Angleterre.
"Si la traduction automatique est proposée sur le site français, je ne veux pas qu'elle devienne systématique. Je préfère avoir un autre site en Anglais qui pourra également fonctionner sur les marchés canadiens et américains".
Cette version britannique propose déjà 900 avis en seulement huit mois, mais devra affronter une concurrence beaucoup plus rude qu'en France.