Pour Corinne Menegaux, directrice de l'OT Paris, la qualité d'un évènement se mesure aussi dans l'héritage qu'il laisse.
Paris retrouve tous ses visiteurs, ou presque. En 2023, selon Corinne Menegaux, directrice de l’office du tourisme de la capitale, Paris je t’aime, la fréquentation devrait être inférieure à 5% par rapport à 2022.
« Un petit recul parce que le Mice n’a pas encore complètement retrouvé son niveau d’activité », souligne-t-elle. « Au premier trimestre, nous étions à moins 15% par rapport à la même période en 2019, c’est maintenant moins de 10% avec des salons qui se tiennent en ce moment comme Maisons & Objet ».
La responsable note que de l’absence de certains étrangers, russes ou chinois, ont forcément un impact, « les périmètres des événements ont diminué avec moins d’exposants, une baisse de surface, on ne reviendra probablement pas au niveau d’avant et ce n’est peut-être pas très grave, le tout est d’avoir un ratio cohérent sur le nombre de visiteurs que génère l'évènement et que cela ne décroche pas ».
Elle estime néanmoins qu’il ne faut pas tirer de conclusions définitives sur de nouveaux comportements qu’auraient créé le Covid et le télétravail avec l’augmentation de réunions internes : « nous sommes encore dans une période « sortie de crise » avec des modèles qui se cherchent. Nous sommes plus dans la grand-messe où le monde entier se réunit, les évènements sont un peu plus petits mais ce n’est peut-être pas définitif ».
« Un petit recul parce que le Mice n’a pas encore complètement retrouvé son niveau d’activité », souligne-t-elle. « Au premier trimestre, nous étions à moins 15% par rapport à la même période en 2019, c’est maintenant moins de 10% avec des salons qui se tiennent en ce moment comme Maisons & Objet ».
La responsable note que de l’absence de certains étrangers, russes ou chinois, ont forcément un impact, « les périmètres des événements ont diminué avec moins d’exposants, une baisse de surface, on ne reviendra probablement pas au niveau d’avant et ce n’est peut-être pas très grave, le tout est d’avoir un ratio cohérent sur le nombre de visiteurs que génère l'évènement et que cela ne décroche pas ».
Elle estime néanmoins qu’il ne faut pas tirer de conclusions définitives sur de nouveaux comportements qu’auraient créé le Covid et le télétravail avec l’augmentation de réunions internes : « nous sommes encore dans une période « sortie de crise » avec des modèles qui se cherchent. Nous sommes plus dans la grand-messe où le monde entier se réunit, les évènements sont un peu plus petits mais ce n’est peut-être pas définitif ».
Paris retrouve une place digne de son rang
Vrai motif de satisfaction, selon l’indice de référence, porté par l’International Congress and Convention Association (ICCA), Paris est de nouveau sur le podium des villes les plus attractives pour l’organisation de congrès, derrière Lisbonne et Vienne. « Nous sommes fiers de notre 3e place », souligne la responsable.
Il faut dire que Paris revient de loin avec une 8e place en 2021, un classement contesté en raison « de la prise en compte dans les méthodes de calcul des formats hybrides et digitaux purs, qui ne sont absolument pas contributifs pour une ville ». Une 3e place qui récompense « tout le travail fait avec le Convention Bureau ».
Pour continuer sur cette lancée, Corinne Menegaux, toutes les équipes « sont à la disposition des organisateurs étrangers pour les accompagner dans leur organisation d'événement ».
Elle explique : « nous avons créé des chartes d'accueil des grands événements et des grands congrès sur lesquels l'ensemble des acteurs s'engagent en fonction de leur activité, hôteliers ou traiteurs ». Et, « quand vous être patron d’une entreprise dans l'e-sport, vous choisissez en priorité des destinations qui portent les mêmes valeurs que vous sinon ça ne marche pas. »
Il faut dire que Paris revient de loin avec une 8e place en 2021, un classement contesté en raison « de la prise en compte dans les méthodes de calcul des formats hybrides et digitaux purs, qui ne sont absolument pas contributifs pour une ville ». Une 3e place qui récompense « tout le travail fait avec le Convention Bureau ».
Pour continuer sur cette lancée, Corinne Menegaux, toutes les équipes « sont à la disposition des organisateurs étrangers pour les accompagner dans leur organisation d'événement ».
Elle explique : « nous avons créé des chartes d'accueil des grands événements et des grands congrès sur lesquels l'ensemble des acteurs s'engagent en fonction de leur activité, hôteliers ou traiteurs ». Et, « quand vous être patron d’une entreprise dans l'e-sport, vous choisissez en priorité des destinations qui portent les mêmes valeurs que vous sinon ça ne marche pas. »
Tourisme d'affaires Paris : des évènements qui laissent des héritages
De plus, Paris travaille à verdir ces évènements, comme cela est prévu dans la charte, « nous sommes circuit court, zéro plastique et nous sommes en train de créer un calculateur d'impact qui sera aussi à disposition des organisateurs, non seulement pour leur empreinte carbone mais aussi pour leur impact dans l'économie locale et dans l'écosystème, l'héritage qui va pouvoir être laissé derrière. Je crois beaucoup aussi à tout ce qu'on fait, notamment au niveau des filières économiques ».
La coupe du monde de rugby et les JO de Paris peuvent-elle faire peur aux organisateurs d’événements ?
« Le calendrier des réservations Mice se passe plutôt bien pour les trois derniers mois de l’année mais début 2024 est un peu mou, on espère que ça va bouger un peu mais c'est sûr qu'il y a un effet d'éviction qu'on ne maîtrise pas, cela ne va peut-être pas être la meilleure année touristique de la décennie.
Mais, encore plus d’ailleurs que sur le loisir, ces évènements sont en revanche un levier pour le tourisme d’affaires parce qu’ils permettent de porter des valeurs fortes sur la ville, on des choses à dire, à nous de travailler sur ces sujets-là ».
La coupe du monde de rugby et les JO de Paris peuvent-elle faire peur aux organisateurs d’événements ?
« Le calendrier des réservations Mice se passe plutôt bien pour les trois derniers mois de l’année mais début 2024 est un peu mou, on espère que ça va bouger un peu mais c'est sûr qu'il y a un effet d'éviction qu'on ne maîtrise pas, cela ne va peut-être pas être la meilleure année touristique de la décennie.
Mais, encore plus d’ailleurs que sur le loisir, ces évènements sont en revanche un levier pour le tourisme d’affaires parce qu’ils permettent de porter des valeurs fortes sur la ville, on des choses à dire, à nous de travailler sur ces sujets-là ».
Inflation : « Paris n’a pas décroché »
Si les émeutes de l’été n’ont pas entraîné de conséquences sur l’activité, « c'est tout l'enjeu de cette Coupe du monde de rugby qu'elle se passe bien pour des questions d’image ».
L’inflation : « Paris n’a pas décroché, elle est une réalité partout dans le monde, dans toutes les capitales. On l’a vu avec les JO de Londres, les tarifs hôteliers avaient beaucoup augmenté et les taux d’occupation étaient en chute, il a fallu baisser les prix. Il faut savoir garder raison ».
Par ailleurs, pour ses visiteurs, s'apprête à lancer une application, MyParisJet'aime conçue d’abord pour le grand public, présent sur le territoire, qui « a besoin de services pratico-pratiques comme la réservation de transports ». Dans un autre temps, des outils cibleront le tourisme d’affaire : « où faire une réunion, est-ce que je peux réserver une salle ? ».
L’office va ouvrir un lieu, Spot 24, le 18 octobre 2023, où les touristes seront reçus jusqu’à fin 2024, dans le 15e arrondissement, quai Jacques Chirac.
L’inflation : « Paris n’a pas décroché, elle est une réalité partout dans le monde, dans toutes les capitales. On l’a vu avec les JO de Londres, les tarifs hôteliers avaient beaucoup augmenté et les taux d’occupation étaient en chute, il a fallu baisser les prix. Il faut savoir garder raison ».
Par ailleurs, pour ses visiteurs, s'apprête à lancer une application, MyParisJet'aime conçue d’abord pour le grand public, présent sur le territoire, qui « a besoin de services pratico-pratiques comme la réservation de transports ». Dans un autre temps, des outils cibleront le tourisme d’affaire : « où faire une réunion, est-ce que je peux réserver une salle ? ».
L’office va ouvrir un lieu, Spot 24, le 18 octobre 2023, où les touristes seront reçus jusqu’à fin 2024, dans le 15e arrondissement, quai Jacques Chirac.
Publié par Laurent Guéna 
