Alors que la réforme territoriale est en cours de discussion à l’Assemblée Nationale, les Comités Régionaux du Tourisme (CRT) s’inquiètent de leurs attributions en matière de tourisme.
En effet, ce secteur est pour l’instant une compétence partagée entre les départements et la région. Cette dernière, disposant de plus gros moyens financiers, est un peu le chef de file.
Mais l’un des objectifs de la réforme est justement de clarifier l’attribution des compétences. Le CRT prend donc les éventuels devants d’un changement de politique territoriale en listant toutes les actions entreprises par ses comités régionaux.
Mais attention, le CRT ne veut pas tirer toute la couverture à lui. Il désire simplement conserver la situation actuelle.
« Nous souhaitons que le tourisme reste une compétence partagée, avec toujours la région comme chef de file » explique André Chapaveire, le président.
Pour exemple de bonne gouvernance, il cite l’Auvergne dont il est le vice-président. «C’est la région qui a le plus progressé en matière de tourisme et cela grâce à la collaboration entre les départements, le CRT et les professionnels ».
Mais André Chapaveire reste serein pour l’avenir. « Nous ne sommes pas dans le secret des ministères. Mais les départements n’auraient jamais les moyens financiers pour assumer seuls les investissement inhérents au tourisme ».
En effet, ce secteur est pour l’instant une compétence partagée entre les départements et la région. Cette dernière, disposant de plus gros moyens financiers, est un peu le chef de file.
Mais l’un des objectifs de la réforme est justement de clarifier l’attribution des compétences. Le CRT prend donc les éventuels devants d’un changement de politique territoriale en listant toutes les actions entreprises par ses comités régionaux.
Mais attention, le CRT ne veut pas tirer toute la couverture à lui. Il désire simplement conserver la situation actuelle.
« Nous souhaitons que le tourisme reste une compétence partagée, avec toujours la région comme chef de file » explique André Chapaveire, le président.
Pour exemple de bonne gouvernance, il cite l’Auvergne dont il est le vice-président. «C’est la région qui a le plus progressé en matière de tourisme et cela grâce à la collaboration entre les départements, le CRT et les professionnels ».
Mais André Chapaveire reste serein pour l’avenir. « Nous ne sommes pas dans le secret des ministères. Mais les départements n’auraient jamais les moyens financiers pour assumer seuls les investissement inhérents au tourisme ».
Le tourisme : un secteur économique délaissé par le gouvernement
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Ce livre blanc, adressé aux parlementaires, aux conseillers régionaux, aux élus, aux offices du tourisme et professionnels, vient donc rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié le travail des CRT, mais vient aussi renforcer la place du tourisme dans l’économie nationale.
La fédération considère en effet que c'est un des parents pauvres de la politique gouvernementale.
« Nous n’avons même plus de ministère, juste un secrétaire d’état qui doit se charger aussi du commerce, de l’artisanat, des PME, des services et de la consommation. » se désole André Chapaveire.
Le tourisme est pourtant une donnée essentielle de l’économie en France, engendrant 6,2% du PIB et 3 millions d’emplois non délocalisables.
Une donnée économique positive qui, en ces temps de crise, devrait interpeller le gouvernement.
La fédération considère en effet que c'est un des parents pauvres de la politique gouvernementale.
« Nous n’avons même plus de ministère, juste un secrétaire d’état qui doit se charger aussi du commerce, de l’artisanat, des PME, des services et de la consommation. » se désole André Chapaveire.
Le tourisme est pourtant une donnée essentielle de l’économie en France, engendrant 6,2% du PIB et 3 millions d’emplois non délocalisables.
Une donnée économique positive qui, en ces temps de crise, devrait interpeller le gouvernement.