Un couple de voyageurs étant parti avec D’où l’Envie de Voyager - Crédit photo : D’où l’Envie de Voyager
Tout a débuté fin 2015, dans un paysage de rêve ayant servi de décor à la saga du Seigneur des anneaux. C’est à l’autre bout du monde que la vie de Corinne Doulan a pris un virage décisif, « au contact d’une population bienveillante et accueillante, je me suis dit que je voulais faire découvrir ce pays aux Français. »
En ayant pour seul bagage dans le secteur du voyage, les séjours organisés pour la famille et les amis, le développement de son activité est allé crescendo. Elle laisse de côté son expérience professionnelle acquise en tant que chef de projet ou encore de contrôleur de gestion dans des grands groupes, pour se consacrer à son rêve.
A son retour de Nouvelle-Zélande, le projet démarre avec l’angoisse d'obtenir la garantie financière et des longues démarches administratives.
La première étape étant de trouver un nom à l'agence de voyage, ce sera : "D’où l’Envie de Voyager".
Un peu à l’image d’Eric & The Trip avec lequel, elle a partagé le même coach dans un cabinet de reconversion professionnelle, son concept est d'utiliser son site comme une vitrine.
Depuis quelques années, il est devenu impossible d'exister sur le web sans dépenser des milliers d'euros, le seul rempart étant de faire de sa personnalité, un outil marketing.
Malgré une spécialisation sur la Nouvelle-Zélande et une certification Gold délivrée par l’Office de tourisme, cette destination n’a toujours pas accueilli un voyageur passé par l’agence en ligne, ce qui n’empêche pas Corinne de faire voyager des clients à travers le monde.
« Je mets en avant la relation client, car mon objectif est de comprendre comment les personnes ont envie de voyager, afin d’avoir le meilleur taux de concrétisation possible » explique l’entrepreneuse. Quand les clients ne se bousculent pas par dizaines, il convient de convertir à la moindre opportunité un prospect en client.
En ayant pour seul bagage dans le secteur du voyage, les séjours organisés pour la famille et les amis, le développement de son activité est allé crescendo. Elle laisse de côté son expérience professionnelle acquise en tant que chef de projet ou encore de contrôleur de gestion dans des grands groupes, pour se consacrer à son rêve.
A son retour de Nouvelle-Zélande, le projet démarre avec l’angoisse d'obtenir la garantie financière et des longues démarches administratives.
La première étape étant de trouver un nom à l'agence de voyage, ce sera : "D’où l’Envie de Voyager".
Un peu à l’image d’Eric & The Trip avec lequel, elle a partagé le même coach dans un cabinet de reconversion professionnelle, son concept est d'utiliser son site comme une vitrine.
Depuis quelques années, il est devenu impossible d'exister sur le web sans dépenser des milliers d'euros, le seul rempart étant de faire de sa personnalité, un outil marketing.
Malgré une spécialisation sur la Nouvelle-Zélande et une certification Gold délivrée par l’Office de tourisme, cette destination n’a toujours pas accueilli un voyageur passé par l’agence en ligne, ce qui n’empêche pas Corinne de faire voyager des clients à travers le monde.
« Je mets en avant la relation client, car mon objectif est de comprendre comment les personnes ont envie de voyager, afin d’avoir le meilleur taux de concrétisation possible » explique l’entrepreneuse. Quand les clients ne se bousculent pas par dizaines, il convient de convertir à la moindre opportunité un prospect en client.
Quelles particularités ?
Pour avoir ce taux le plus élevé, l’agent se déplace sur le lieu de travail, le domicile ou dans un bar. « Je n’ai jamais rencontré dans ma zone gégrophique proche, une personne qui travaille à ma façon, c’est-à-dire que je m'occupe du dossier de A à Z, tout en venant à la rencontre du client. »
L’idée de rejoindre une agence physique n’a jamais effleuré Corinne Doulan « je ne me voyais pas vendre des voyages sur catalogue, ou encore attendre les clients derrière un bureau. Je pense apporter plus de services et de proximité. » Sa vision du voyage séduit les clients, la demande est là, les dossiers s'empilent.
Depuis sa création au début de l’année 2017, plus de 60 personnes sont déjà parties avec « D’où l’Envie de Voyager», pour un panier moyen de 2 700 euros par personne. En effet, les clients ne contactent pas le chef d’entreprise, c’est plutôt elle qui va à leur rencontre en développant son propre réseau. « Pour ce faire, je me suis appuyé sur mes anciens collègues, et mon objectif de la rentrée est de l'étendre. »
Cela passera par le bouche-à-oreille, les groupements d’entrepreneurs et les réseaux sociaux. Après presque deux exercices d’activité, l’enthousiasme est toujours le même « le fait d’être autonome, de pouvoir créer et gérer sa société est stimulant ».
L’autonomie a un prix, cela impose des fins de mois encore difficiles « 2019 sera charnière, je dois doubler mon volume d’affaires. »
L’idée de rejoindre une agence physique n’a jamais effleuré Corinne Doulan « je ne me voyais pas vendre des voyages sur catalogue, ou encore attendre les clients derrière un bureau. Je pense apporter plus de services et de proximité. » Sa vision du voyage séduit les clients, la demande est là, les dossiers s'empilent.
Depuis sa création au début de l’année 2017, plus de 60 personnes sont déjà parties avec « D’où l’Envie de Voyager», pour un panier moyen de 2 700 euros par personne. En effet, les clients ne contactent pas le chef d’entreprise, c’est plutôt elle qui va à leur rencontre en développant son propre réseau. « Pour ce faire, je me suis appuyé sur mes anciens collègues, et mon objectif de la rentrée est de l'étendre. »
Cela passera par le bouche-à-oreille, les groupements d’entrepreneurs et les réseaux sociaux. Après presque deux exercices d’activité, l’enthousiasme est toujours le même « le fait d’être autonome, de pouvoir créer et gérer sa société est stimulant ».
L’autonomie a un prix, cela impose des fins de mois encore difficiles « 2019 sera charnière, je dois doubler mon volume d’affaires. »
Le Japon en pari pour 2019
Corinne Doulan lors de son périple en Nouvelle Zélande qui fut le déclencheur de sa nouvelle vie - Crédit photo : Corinne Doulan
Et si en 2018, l’activité devrait générer un volume de 140 000 euros, l’objectif est d’atteindre 300 000 euros dans un an. Cette obligation de doubler l'activité ne devrait pas poser de problème, Corinne Doulan est confiante.
Pour y arriver, elle envisage de créer des événements sur le Japon, qui est son grand pari pour 2019. « Il y a un essoufflement sur les Etats-unis,b[Japon représente une alternative valable. La destination est sûre, et lors des discussions je sens un intérêt grandissant pour le pays. »
Toutefois, le fait de travailler seule représente le principal frein, pour l’entrepreneuse, ne pas pouvoir échanger et apprendre des expériences des autres. « Il me manque un support pour notamment être au cœur de l’actualité des nouvelles législations, en savoir plus sur les outils informatiques… Je ne ferme pas l’idée d’adhérer à un réseau de distribution, mais pour cela je dois être à l’aise financièrement. »
Et donc valider le 3e exercice qui se profile, et de consacrer plus de temps pour constituer un panel de clients plus étoffé. « Dans l’idéal, la prospection devrait représenter 25% de mon temps », mais en étant seule les chantiers sont nombreux.
Pour garder le cap, Corinne Doulan conserve sa passion pour le tourisme.« Il ne faut pas oublier que nous faisons un métier de rencontres, et de services. Ce sont deux raisons qui font que je reste passionnée par ce que je fais. »
Pour y arriver, elle envisage de créer des événements sur le Japon, qui est son grand pari pour 2019. « Il y a un essoufflement sur les Etats-unis,b[Japon représente une alternative valable. La destination est sûre, et lors des discussions je sens un intérêt grandissant pour le pays. »
Toutefois, le fait de travailler seule représente le principal frein, pour l’entrepreneuse, ne pas pouvoir échanger et apprendre des expériences des autres. « Il me manque un support pour notamment être au cœur de l’actualité des nouvelles législations, en savoir plus sur les outils informatiques… Je ne ferme pas l’idée d’adhérer à un réseau de distribution, mais pour cela je dois être à l’aise financièrement. »
Et donc valider le 3e exercice qui se profile, et de consacrer plus de temps pour constituer un panel de clients plus étoffé. « Dans l’idéal, la prospection devrait représenter 25% de mon temps », mais en étant seule les chantiers sont nombreux.
Pour garder le cap, Corinne Doulan conserve sa passion pour le tourisme.« Il ne faut pas oublier que nous faisons un métier de rencontres, et de services. Ce sont deux raisons qui font que je reste passionnée par ce que je fais. »