TourMaG.com - L'OMT a annoncé des pertes de 1,72 milliard d'euros, pour le secteur touristique en Europe, IATA a revu ses estimations à la hausse, estimant qu'au plus fort du blocage, samedi et dimanche, les pertes étaient de 400 millions de dollars. Quelles sont vos estimations ?
Didier Arino - D'après les chiffres des différents opérateurs du secteur, nous sommes capables de réaliser des estimations, "à la louche", de l'impact financier, du nuage de cendres sur le tourisme.
Pour la totalité de la filière en Europe, les pertes sont estimées entre 3 et 4 milliards d'euros.
TourMaG.com - Qu'en est-il pour la France ?
Didier Arino - Pour la France, les pertes s'élèvent à près de 500 millions d'euros pour l'ensemble de la filière touristique, conséquence à la fois du nuage de cendres et de la grève de la SNCF.
Sur le secteur aérien, l'impact financier dans l'hexagone est estimé à 200 millions d'euros. Quant à l'hôtellerie, les établissements du Nord de la France, et de Normandie notamment ont bénéficié du trafic transmanche. Avec un afflux important des passagers bloqués en France, et qui souhaitaient rejoindre le Royaume-Uni.
Même scénario, dans les établissements proches des aéroports, notamment Roissy. En revanche, toutes les destinations loisirs et affaires ont marqué le pas.
Didier Arino - D'après les chiffres des différents opérateurs du secteur, nous sommes capables de réaliser des estimations, "à la louche", de l'impact financier, du nuage de cendres sur le tourisme.
Pour la totalité de la filière en Europe, les pertes sont estimées entre 3 et 4 milliards d'euros.
TourMaG.com - Qu'en est-il pour la France ?
Didier Arino - Pour la France, les pertes s'élèvent à près de 500 millions d'euros pour l'ensemble de la filière touristique, conséquence à la fois du nuage de cendres et de la grève de la SNCF.
Sur le secteur aérien, l'impact financier dans l'hexagone est estimé à 200 millions d'euros. Quant à l'hôtellerie, les établissements du Nord de la France, et de Normandie notamment ont bénéficié du trafic transmanche. Avec un afflux important des passagers bloqués en France, et qui souhaitaient rejoindre le Royaume-Uni.
Même scénario, dans les établissements proches des aéroports, notamment Roissy. En revanche, toutes les destinations loisirs et affaires ont marqué le pas.
Le nuage de cendres a enrayé la croissance
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TourMaG.com - On compare cette crise au 11 septembre. Pensez-vous qu'elle aura un impact important sur les professionnels du secteur ?
Didier Arino - La crise a engendré des pertes importantes. Toutefois, il faut relativiser. La crise de l'année 2009 a été bien plus sérieuse.
Sur la totalité des répercussions du point vue économique, ce n'est pas pire que le 11 septembre. Avec le nuage de cendres, nous sommes sur un évènement conjoncturel.
Après le 11 septembre 2001, les voyageurs ne voulaient plus prendre l'avion, nous étions dans une autre dimension.
Ce qui est dommage, c'est que l'éruption du volcan a enrayé la croissance. En ce début d'année 2010, l'industrie repartait sur une bonne lancée.
Le nuage de cendres aura peut-être une incidence sur le choix des destinations des Français sur l'été. Ils privilégieront peut-être davantage la France. Seule inconnue, à l'heure d'aujourd'hui : est-ce que le volcan fera à nouveau parler de lui....
Didier Arino - La crise a engendré des pertes importantes. Toutefois, il faut relativiser. La crise de l'année 2009 a été bien plus sérieuse.
Sur la totalité des répercussions du point vue économique, ce n'est pas pire que le 11 septembre. Avec le nuage de cendres, nous sommes sur un évènement conjoncturel.
Après le 11 septembre 2001, les voyageurs ne voulaient plus prendre l'avion, nous étions dans une autre dimension.
Ce qui est dommage, c'est que l'éruption du volcan a enrayé la croissance. En ce début d'année 2010, l'industrie repartait sur une bonne lancée.
Le nuage de cendres aura peut-être une incidence sur le choix des destinations des Français sur l'été. Ils privilégieront peut-être davantage la France. Seule inconnue, à l'heure d'aujourd'hui : est-ce que le volcan fera à nouveau parler de lui....