Le tremblement de terre du jeudi 29 mai 2012 a été ressenti jusqu'à Venise - Photo JDL
Mardi 5 juin 2012, le ministre et l'agence nationale italienne du tourisme publient un communiqué pour rassurer les futurs visiteurs suite aux deux séismes qui ont secoué la région d’Émilie-Romagne les 20 et 29 mai 2012.
Ils y affirment que les zones touristiques restent viables et que les infrastructures d'accueil des voyageurs ont, dans l'ensemble, peu souffert de ces tremblements de terre.
Un constat partagé par Mario Fabriani, fondateur et président du réceptif Anfithrion. Mais celui-ci précise que "la zone sinistrée n'est pas particulièrement touristique. Les visiteurs se rendent plutôt dans la région de Parme ou dans les villes côtières de l'Adriatique."
Par conséquent, les villes et autres sites autour de Mirandola, où est situé l'épicentre des séismes, comptent peu d'hôtels ou de bâtiments destinés à accueillir des touristes. Ce qui limite forcément une éventuelle diminution de la fréquentation.
"Depuis le premier tremblement de terre, les professionnels constatent une baisse d'environ -5% des arrivées", estime Mario Fabriani.
Ils y affirment que les zones touristiques restent viables et que les infrastructures d'accueil des voyageurs ont, dans l'ensemble, peu souffert de ces tremblements de terre.
Un constat partagé par Mario Fabriani, fondateur et président du réceptif Anfithrion. Mais celui-ci précise que "la zone sinistrée n'est pas particulièrement touristique. Les visiteurs se rendent plutôt dans la région de Parme ou dans les villes côtières de l'Adriatique."
Par conséquent, les villes et autres sites autour de Mirandola, où est situé l'épicentre des séismes, comptent peu d'hôtels ou de bâtiments destinés à accueillir des touristes. Ce qui limite forcément une éventuelle diminution de la fréquentation.
"Depuis le premier tremblement de terre, les professionnels constatent une baisse d'environ -5% des arrivées", estime Mario Fabriani.
Peu d'impact sur les réservations
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L'activité touristique de l'Italie ne semble donc pas subir outre mesure les conséquences de ces deux drames. Une tendance que confirment les tours-opérateurs spécialistes de la destination.
"Le rythme des réservations n'a pas faibli suite aux séismes", se félicite Alain le Souezec, directeur commercial de Donatello. Le voyagiste n'a enregistré aucune annulation liée à ces malheureux événements.
Et c'est également le cas chez Italowcost, selon Marc Dominici, responsable grands comptes du TO. Il précise même qu'aucun de ses clients ne lui a fait part d'une quelconque inquiétude ou interrogation quant à la sécurité sur place.
En revanche, du côté de Donatello, les équipes ont du faire face à "pas mal de questions de la part des clients et des agents de voyages. Mais ça s'est vite calmé", selon le directeur commercial.
Autre spécialiste de l'Italie, Bravo Voyages ne constate pas d'impact flagrant sur les réservations à cause des catastrophes.
Principalement parce que la plupart des séjours que le TO propose sont situés dans le sud du pays. La zone sinistrée est seulement traversée par ses voyageurs.
"Le rythme des réservations n'a pas faibli suite aux séismes", se félicite Alain le Souezec, directeur commercial de Donatello. Le voyagiste n'a enregistré aucune annulation liée à ces malheureux événements.
Et c'est également le cas chez Italowcost, selon Marc Dominici, responsable grands comptes du TO. Il précise même qu'aucun de ses clients ne lui a fait part d'une quelconque inquiétude ou interrogation quant à la sécurité sur place.
En revanche, du côté de Donatello, les équipes ont du faire face à "pas mal de questions de la part des clients et des agents de voyages. Mais ça s'est vite calmé", selon le directeur commercial.
Autre spécialiste de l'Italie, Bravo Voyages ne constate pas d'impact flagrant sur les réservations à cause des catastrophes.
Principalement parce que la plupart des séjours que le TO propose sont situés dans le sud du pays. La zone sinistrée est seulement traversée par ses voyageurs.
"Les bâtiments ont bien résisté"
Et d'ailleurs pour ceux qui souhaitent y faire escale, les nouvelles sont rassurantes comme l'explique Alain le Souezec de Donatello : "Nous nous sommes renseignés auprès des réceptifs sur place. Ils sont tous ouverts.
Ce qui veut dire que les infrastructures vont bien et que le ministre du tourisme italien a raison. Même dans la zone de l'épicentre, les bâtiments ont généralement bien résisté. Seuls les édifices les plus anciens ont subi des dégâts". Pas de quoi nuire à l'accueil des touristes.
Seule conséquence concrète des tremblements de terre pour le voyagiste : le changement d'itinéraire de plusieurs autotours qui devaient traverser la région sinistrée.
Sans remettre en question les conséquences humaines dramatiques des catastrophes, Marc Dominici estime finalement qu'il s'agit d'un faux problème.
La période est globalement difficile et il est, par conséquent, compliqué de clairement évaluer l'impact des séismes sur l'activité touristique.
"Je pense que le véritable « tremblement de terre », pour notre profession a plus été la programmation des élections dans des périodes de ponts…. Là l’impact a été très négatif, corrige-t-il.
Et malheureusement, cela dure depuis toujours, et personne ne tape du poing au niveau de nos instances pour mettre des élections importantes en novembre (comme aux USA)…"
Ce qui veut dire que les infrastructures vont bien et que le ministre du tourisme italien a raison. Même dans la zone de l'épicentre, les bâtiments ont généralement bien résisté. Seuls les édifices les plus anciens ont subi des dégâts". Pas de quoi nuire à l'accueil des touristes.
Seule conséquence concrète des tremblements de terre pour le voyagiste : le changement d'itinéraire de plusieurs autotours qui devaient traverser la région sinistrée.
Sans remettre en question les conséquences humaines dramatiques des catastrophes, Marc Dominici estime finalement qu'il s'agit d'un faux problème.
La période est globalement difficile et il est, par conséquent, compliqué de clairement évaluer l'impact des séismes sur l'activité touristique.
"Je pense que le véritable « tremblement de terre », pour notre profession a plus été la programmation des élections dans des périodes de ponts…. Là l’impact a été très négatif, corrige-t-il.
Et malheureusement, cela dure depuis toujours, et personne ne tape du poing au niveau de nos instances pour mettre des élections importantes en novembre (comme aux USA)…"
Le marché des groupes plus sensibles à la catastrophe
Corinne Labadie-Barbé, contact manager chez Albatravel, réceptif en Italie :
"Nous commençons en effet à recevoir des annulations de la part de certains groupes qui étaient prévus surtout dans la région de l'Emilie Romagne.
D'autres clients appellent et se renseignent mais pour l'instant confirment les différentes réservations.
Le marché plus sensible à la catastrophe est surtout celui des groupes plus que pour les individuels.
Je pense que le ministre italien et l'agence nationale du tourisme ont bien fait de faire un communiqué pour tranquilliser les éventuels visiteurs car en effet cette catastrophe ne concerne pas les régions autres que l'Emilie Romagne et il est inutile que les gens s'affolent pour rien."
"Nous commençons en effet à recevoir des annulations de la part de certains groupes qui étaient prévus surtout dans la région de l'Emilie Romagne.
D'autres clients appellent et se renseignent mais pour l'instant confirment les différentes réservations.
Le marché plus sensible à la catastrophe est surtout celui des groupes plus que pour les individuels.
Je pense que le ministre italien et l'agence nationale du tourisme ont bien fait de faire un communiqué pour tranquilliser les éventuels visiteurs car en effet cette catastrophe ne concerne pas les régions autres que l'Emilie Romagne et il est inutile que les gens s'affolent pour rien."