2009, la « pire année économique depuis la création d’Iberia il y a 80 ans« , aux dires de son directeur commercial Manuel Lopez Colmenarejo, s’annonce aussi comme une bonne année pour Iberia.
Non pas que la péninsule ibérique soit particulièrement épargnée par la crise économique mais côté exploitation, l’axe de l’Amérique latine qui représente son trésor de guerre, résiste plutôt mieux que d’autres. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à cet axe que la compagnie espagnole va aligner son douzième exercice bénéficiaire pour 2008.
Mais ce sont plutôt les projets stratégiques, préparés de longue date, qui devraient enfin se concrétiser. Le premier d’entre eux sera le mariage avec British Airways. Si les discussions sur les valeurs respectives des deux groupes continuent, avec en ligne de mire, le poids exact des fonds de pension « maison » dans les comptes de BA, Manuel Lopez Colmenarejo espère que les deux groupes parviendront à s’entendre soit dans un scenario où les deux partenaires seraient égaux à 50/50, soit dans un scenario où BA pourrait peser plus lourd.
Non pas que la péninsule ibérique soit particulièrement épargnée par la crise économique mais côté exploitation, l’axe de l’Amérique latine qui représente son trésor de guerre, résiste plutôt mieux que d’autres. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à cet axe que la compagnie espagnole va aligner son douzième exercice bénéficiaire pour 2008.
Mais ce sont plutôt les projets stratégiques, préparés de longue date, qui devraient enfin se concrétiser. Le premier d’entre eux sera le mariage avec British Airways. Si les discussions sur les valeurs respectives des deux groupes continuent, avec en ligne de mire, le poids exact des fonds de pension « maison » dans les comptes de BA, Manuel Lopez Colmenarejo espère que les deux groupes parviendront à s’entendre soit dans un scenario où les deux partenaires seraient égaux à 50/50, soit dans un scenario où BA pourrait peser plus lourd.
La holding sera cotée à Londres et à Madrid
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L’accord se traduira par la mise en place d’une holding commune gouvernant 100% de l’une et l’autre des deux compagnies qui garderont leurs marques et leurs marchés, « dans les quatre premiers mois de 2009 ».
La holding sera cotée à Londres et à Madrid mais son implantation européenne reste à définir entre la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal ou l’Irlande. Les synergies de coûts se mettront en place petit à petit, sur une période de quatre ans.
Ce rapprochement avec British Airways aura des conséquences sur le service et la flotte d’Iberia. Un fauteuil lit identique à celui de British Airways équipera les appareils longs courriers d’Iberia dans trois ans.
Quant au renouvellement de la flotte long courrier - 34 appareils sur une période de 10 ans - le choix du remplacement entre le Boeing 787 ou l’Airbus A 350, sera logiquement identique à celui de BA. Iberia, fidèle au tout Airbus, pourrait bien alors passer dans l’autre camp…
Deuxième accord stratégique, la joint venture transatlantique avec American Airlines et British Airways. Le dossier déposé aux autorités américaines et européennes devrait avoir une réponse de la part de l’administration américaine d’ici 9 mois. De quoi mettre en place les premières décisions pour le programme d’hiver 2009.
La holding sera cotée à Londres et à Madrid mais son implantation européenne reste à définir entre la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal ou l’Irlande. Les synergies de coûts se mettront en place petit à petit, sur une période de quatre ans.
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Quant au renouvellement de la flotte long courrier - 34 appareils sur une période de 10 ans - le choix du remplacement entre le Boeing 787 ou l’Airbus A 350, sera logiquement identique à celui de BA. Iberia, fidèle au tout Airbus, pourrait bien alors passer dans l’autre camp…
Deuxième accord stratégique, la joint venture transatlantique avec American Airlines et British Airways. Le dossier déposé aux autorités américaines et européennes devrait avoir une réponse de la part de l’administration américaine d’ici 9 mois. De quoi mettre en place les premières décisions pour le programme d’hiver 2009.
Troisième dossier en cours, le rapprochement de la filiale low cost
Troisième dossier en cours, le rapprochement de la filiale low cost. Click Air avec sa concurrente ibérique Vueling. Les deux futurs partenaires attendent l’autorisation européenne pour le printemps 2009.
La nouvelle entité qui verra l’intégration de Click Air dans Vueling laissera 45% des parts à Iberia. Aujourd’hui, 43% des ventes de Clickair sont réalisées par Iberia à travers le système de code share. Le système devrait subsister avec un business model moins radicalement low cost pour ce nouvel opérateur dont la base opérationnelle restera le point à point.
Iberia gardera le contrôle sur son réseau madrilène où 45% des passagers sont en transit, la moitié de ce volume sur le réseau long courrier et l’autre moitié sur le réseau domestique. Des différents marchés européens qui viennent alimenter le hub de Madrid, le premier reste le marché italien, suivi du marché français et en troisième position, le marché britannique.
Le rapprochement avec BA ne devrait pas changer cet ordre. Iberia continuera à dominer l’axe sud-américain avec 20% de parts de marché. Ce qui fait dire à Manuel Lopez Colmenarejo que Lufthansa comme Air France auraient bien accueilli Iberia si le deal avec BA ne s'était pas fait. Mais, pour lui, Iberia et British vont finalement parvenir à s'entendre !
La nouvelle entité qui verra l’intégration de Click Air dans Vueling laissera 45% des parts à Iberia. Aujourd’hui, 43% des ventes de Clickair sont réalisées par Iberia à travers le système de code share. Le système devrait subsister avec un business model moins radicalement low cost pour ce nouvel opérateur dont la base opérationnelle restera le point à point.
Iberia gardera le contrôle sur son réseau madrilène où 45% des passagers sont en transit, la moitié de ce volume sur le réseau long courrier et l’autre moitié sur le réseau domestique. Des différents marchés européens qui viennent alimenter le hub de Madrid, le premier reste le marché italien, suivi du marché français et en troisième position, le marché britannique.
Le rapprochement avec BA ne devrait pas changer cet ordre. Iberia continuera à dominer l’axe sud-américain avec 20% de parts de marché. Ce qui fait dire à Manuel Lopez Colmenarejo que Lufthansa comme Air France auraient bien accueilli Iberia si le deal avec BA ne s'était pas fait. Mais, pour lui, Iberia et British vont finalement parvenir à s'entendre !