Sur-commissions : Selectour vise 8M€ en 2023 et 12M€ en 2024

Après deux ans marqués par le covid-19, Selectour reprend des couleurs.

En 2022, le réseau va terminer l'année à 75% des niveaux de 2019 sur le tourisme et à 82% sur le transport, "malgré un début d'année marquée par une vague covid", annonce Jean-Noël Lefeuvre, directeur général de Selectour à l'occasion du Congrès qui se tient à Athènes.

Pour 2023, La marque à l'hippocampe table sur une progression de +30% par rapport à 2022 aussi bien, sur le transport que sur le tourisme.

"Ce sont de bons chiffres" lance Jean-Noël Lefeuvre. Au total, ce sont 5,5 M€ de sur-commissions qui seront distribuées en 2022.

Pour 2023, ces sur-commissions devraient atteindre 8M€, et 12M€ en 2024. Jean-Noël Lefeuvre a également tenu à souligner la bonne santé financière de Selectour Entreprise qui a obtenu "un note excellente à la Banque de France".

Pour poursuivre dans cette voie, le directeur général souhaite "remettre au centre du réseau la vraie valeur du service dont certains sont exclusifs par rapport au marché." rappelle t-il.

"Parfois vous semblez oublier la vraie valeur du service" lance t-il aux adhérents et d'énumérer : support H24, services achats, animations, marketing, support et outils techno, service billetterie pour les agences non IATA, CRF et enfin Centralisation SNCF, "un outil unique et propre au réseau".

"La structure Selectour qui pourrait apparaître comme un coût, permet d'accompagner les adhérents. C'est une des forces du réseau" explique Natale Scaglia, le président de la coopérative.

"C'est aussi avec ces services - dont la plupart sont gratuits - que les agences gagnent de l'argent. " ajoute le directeur général.

Selectour souhaite également accélérer sur la rénovation des points de ventes. Pour ce faire, le réseau s'implique financière et prend en charge 25% des coûts des travaux dans une limite de 20 000 €.

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Objectif : avoir un réseau normé d'ici 3 ans. "Nous voulons embarquer les adhérents avec nous pour leur faire comprendre tous l'intérêt d'avoir un réseau de qualité. Nos 800 points de ventes c'est la plus belle publicité que nous puissions avoir" explique Jean-Noël Lefeuvre.

150 agences sont passées au nouveau concept d'agences présenté il y a 5 ans. Lors du congrès à Athènes, un nouveau concept store a été présenté "plus végétalisé et épuré". Déjà une quinzaine d'agences ont signé pour cette nouvelle configuration.

Mais c'est d'abord aux vitrines que souhaitent s'attaquer le directeur général : "Nous avons la volonté d'avoir des vitrines normées.

Avoir une belle vitrine cela n'a pas forcément un coût important : on installe le bon logo, on enlève par exemple les affichettes et on installe une dalle numérique. Vous contribuerez à créer un réseau de qualité, ce n’est pas une révolution et il ne s’agit pas de pénaliser."

"Cela reste de l'accompagnement et du conseil" ajoute Natale Scaglia.

Jean-Noël Lefeuvre rappelle que les adhérents ont voté en assemblée générale en faveur d’une charte qualité. Après le point de vente, c'est aussi l'accueil client, la vente, la gestion des avis sur Internet... qui feront l'objet de nouveaux process.

Et comme le rappelle Natale Scaglia dans son discours d'ouverture : "Chez nous rien ne se perd tout se transforme. Selectour est, vous le savez, le réseau numéro 1. Un réseau dynamique résilient, innovant. Restons combatifs, restons unis. Ensemble, il nous appartient maintenant de reconstruire."

"Embarquer les adhérents" tel est l'objectif de Selectour et de ses équipes pour accélérer la rénovation des boutiques.

Voici quelques réactions d'adhérents que nous avons pu glaner au grès des pauses café :

"Il ne faut pas changer de concept d'agences tous les 3 - 4 ans. Je suis passé au nouveau concept il y a 5 ans. Sur le nouveau projet présenté la couleur orange a disparu. Après il est normal de monter en gamme."

"Avoir un point de vente épuré est une tendance générale que nous suivons déjà. Cela paraît assez classique. Quant à avoir un réseau normé, oui ! Mais de là à avoir un copier - coller conforme..."

"Faire évoluer les vitrines est une chose mais nous avons quand même notre personnalité que nous souhaitons garder. Nous restons des indépendants."