Souvenez-vous, ça commence dans les années 70 quand une banque spécialisée dans l’exploitation agricole décide d’investir dans le métier d’agent de voyages et surtout d’y introduire des méthodes innovantes …
On le savait, on s’en doutait, on le subodorait : la disparition annoncée de la bonne vieille licence fait débat. Et comme toujours chacun y va de son fokon, yaka, yfodré, yakapa et autres yzonpaldroi ou encore onvaleurmontrédekelboionschof…
De mémoire de TourMagophage, on n’avait pas assisté à un tel tollé depuis….l’annonce du déménagement de Top Résa de Deauville à Paris. C’est vous dire si le sujet est grave…
En même temps il faut les comprendre les agents de voyages, la licence, c’est leur identité, c’est ce qui permet au profane de distinguer l’honnête commerçant de l’escroc de bas étage…
« Euh, t’es sûr que t’exagère pas un peu Maurice ? » Oui bon d’accord, j’ai tendance à me laisser emporter, je le reconnais, mais quand même, si on lui supprime sa licence, il lui reste quoi à l’agent de voyages ?
« Eeeuuuuh, sa marque, son logo ? »
Ah non, vous n’allez pas remettre ces histoires de logo sur le tapis…on vous parle de choses sérieuses, c’est la survie de toute une profession qui en dépend. Et croyez-moi, la profession ça fait des années qu’elle morfle en courbant l’échine dans la tourmente telle le roseau qui plie mais ne rompt pas.
De mémoire de TourMagophage, on n’avait pas assisté à un tel tollé depuis….l’annonce du déménagement de Top Résa de Deauville à Paris. C’est vous dire si le sujet est grave…
En même temps il faut les comprendre les agents de voyages, la licence, c’est leur identité, c’est ce qui permet au profane de distinguer l’honnête commerçant de l’escroc de bas étage…
« Euh, t’es sûr que t’exagère pas un peu Maurice ? » Oui bon d’accord, j’ai tendance à me laisser emporter, je le reconnais, mais quand même, si on lui supprime sa licence, il lui reste quoi à l’agent de voyages ?
« Eeeuuuuh, sa marque, son logo ? »
Ah non, vous n’allez pas remettre ces histoires de logo sur le tapis…on vous parle de choses sérieuses, c’est la survie de toute une profession qui en dépend. Et croyez-moi, la profession ça fait des années qu’elle morfle en courbant l’échine dans la tourmente telle le roseau qui plie mais ne rompt pas.
Années 70 : une banque spécialisée dans l’exploitation agricole
Souvenez-vous, ça commence dans les années 70 quand une banque spécialisée dans l’exploitation agricole décide d’investir dans le métier d’agent de voyages et surtout d’y introduire des méthodes innovantes …
L’accueil est réservé, un rien ironique voire narquois « c’est cela oui, des voyages au guichet de la banque, et pourquoi pas du crédit en agence de voyages, tant que vous y êtes ? »
Mais face à l’ampleur du phénomène, la profession s’inquiète, puis s’insurge « c’est de la concurrence déloyale, ils viennent casser le métier, si ça continue il va falloir que ça cesse,… » et on en passe et des pareilles…
C’est ensuite au tour de la grande distribution de venir s’immiscer dans le petit monde du tourisme : on allait vendre du voyage sur une grande échelle et au juste prix et surtout introduire des méthodes innovantes …
L’accueil est réservé, un rien ironique voire narquois « c’est cela oui, des voyages au supermarché, et pourquoi pas des petits pois en agence de voyages, tant que vous y êtes ? »
Mais face à l’ampleur du phénomène, la profession s’inquiète….voir ci-dessus…
La dernière décennie du 20ème siècle vit l’avènement des nouvelles technologies et avec elles, des agences de voyages en ligne (en français pure player) : grâce au web on vendrait des voyages directement chez le client à des prix défiant toute concurrence et avec des méthodes innovantes…
L’accueil est réservé, un rien ironique voire narquois « c’est cela oui, des voyages au guichet de la banque, et pourquoi pas du crédit en agence de voyages, tant que vous y êtes ? »
Mais face à l’ampleur du phénomène, la profession s’inquiète, puis s’insurge « c’est de la concurrence déloyale, ils viennent casser le métier, si ça continue il va falloir que ça cesse,… » et on en passe et des pareilles…
C’est ensuite au tour de la grande distribution de venir s’immiscer dans le petit monde du tourisme : on allait vendre du voyage sur une grande échelle et au juste prix et surtout introduire des méthodes innovantes …
L’accueil est réservé, un rien ironique voire narquois « c’est cela oui, des voyages au supermarché, et pourquoi pas des petits pois en agence de voyages, tant que vous y êtes ? »
Mais face à l’ampleur du phénomène, la profession s’inquiète….voir ci-dessus…
La dernière décennie du 20ème siècle vit l’avènement des nouvelles technologies et avec elles, des agences de voyages en ligne (en français pure player) : grâce au web on vendrait des voyages directement chez le client à des prix défiant toute concurrence et avec des méthodes innovantes…
C’est comme si les compagnies supprimaient les commissions...
L’accueil est réservé, un rien ironique voire narquois « c’est cela oui, des voyages sur internet, et pourquoi pas internet dans les agences de voyages, tant que vous y êtes ? »
Mais face à l’ampleur du phénomène, ….bla, blabla, bla ….
« Ben quoi Maurice, tu sais bien que l’histoire est un éternel recommencement »
C’est vrai, et c’est bien ça qui me fait peur..
Et en plus, là c’est beaucoup plus grave, on touche aux fondements même de la profession, c’est un peu comme si les compagnies aériennes décidaient de supprimer les commissions - oui je sais je m’emporte, on sait bien que ça n’arrivera jamais, elles z’oseront pas - ou comme en 1982 avec le carnet de change.
Aaahh 1982, à sa simple évocation j’en ai les larmes aux yeux…qu’elle était belle la profession unie comme un seul homme derrière l’étendard du SNAV, défilant de l’Opéra au Palais Royal (Nation-République, c’était pas dispo ce jour là …)
Alors quand je lis dans mon TourMag.Com préféré que « Les agences de voyages se disent prêtes à descendre dans la rue » je dis chiche !
Mais face à l’ampleur du phénomène, ….bla, blabla, bla ….
« Ben quoi Maurice, tu sais bien que l’histoire est un éternel recommencement »
C’est vrai, et c’est bien ça qui me fait peur..
Et en plus, là c’est beaucoup plus grave, on touche aux fondements même de la profession, c’est un peu comme si les compagnies aériennes décidaient de supprimer les commissions - oui je sais je m’emporte, on sait bien que ça n’arrivera jamais, elles z’oseront pas - ou comme en 1982 avec le carnet de change.
Aaahh 1982, à sa simple évocation j’en ai les larmes aux yeux…qu’elle était belle la profession unie comme un seul homme derrière l’étendard du SNAV, défilant de l’Opéra au Palais Royal (Nation-République, c’était pas dispo ce jour là …)
Alors quand je lis dans mon TourMag.Com préféré que « Les agences de voyages se disent prêtes à descendre dans la rue » je dis chiche !