Andy Harrison : « En Europe l’offre low cost représente 37% de la capacité offerte, tandis qu’en France elle n’est que de 19% »
Luc Chatel, le secrétaire d'Etat en charge de la consommation, de la concurrence - un symbole s’il en est - et accessoirement du tourisme, a coupé un ruban symbolique hier devant la tour Eiffel pour marquer l’ouverture de la nouvelle base de CDG.
L’occasion pour Andy Harrison, le patron de la low cost, de souligner le retard hexagonal dans la consommation de transport aérien low cost. : « En Europe l’offre low cost représente 37% de la capacité offerte, tandis qu’en France elle n’est que de 19% ».
Un retard qu’Easyjet se promet de réduire avec l’ouverture des cinq lignes nouvelles à CDG : Biarritz qui fonctionne depuis hier à raison de deux rotations quotidiennes et Porto qui ouvre aujourd’hui avec un vol par jour.
A partir du 15 février, Marrakech et Cracovie auront chacune un vol quotidien et à la même date, Easyjet ouvrira Venise en 9/7. Et il faudra attendre le 5 mars pour l’ouverture de Hambourg en bi-quotidien.
L’occasion pour Andy Harrison, le patron de la low cost, de souligner le retard hexagonal dans la consommation de transport aérien low cost. : « En Europe l’offre low cost représente 37% de la capacité offerte, tandis qu’en France elle n’est que de 19% ».
Un retard qu’Easyjet se promet de réduire avec l’ouverture des cinq lignes nouvelles à CDG : Biarritz qui fonctionne depuis hier à raison de deux rotations quotidiennes et Porto qui ouvre aujourd’hui avec un vol par jour.
A partir du 15 février, Marrakech et Cracovie auront chacune un vol quotidien et à la même date, Easyjet ouvrira Venise en 9/7. Et il faudra attendre le 5 mars pour l’ouverture de Hambourg en bi-quotidien.
easyJet envisage des lignes transversales
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Puis dès le mois d’avril, la compagnie s’installera à Lyon avec une programmation sur les mêmes destinations. Et plus loin, easyJet envisage d’installer des lignes nationales transversales.
« Nous ne nous mettrons pas en concurrence directe avec le TGV », explique François Bachetta, le directreur de la compagnie pour la France, « mais il y a beaucoup de possibilités sur les lignes de province à province ».
Au global, ces ouvertures devraient permettre de gagner deux millions de passagers français supplémentaires par rapport à 2007, pour atteindre l’objectif de 8 millions de passagers attendus en 2008.
Une contribution encore modeste au regard des 40 millions de passagers attendus sur l’ensemble du réseau d’easyJet.
Contrairement à l’autre low cost. anglo-saxonne, Ryanair qui prévoit de pouvoir diviser par deux ses bénéfices de l’année, easyJet se veut optimiste. « Notre capacité va augmenter de 50% cette année et nos bénéfices de 20% », prévoit Andy Harrisson.
Pourtant, les coefficients de remplissage ont tendance à marquer le pas : 80,8% en décembre 2007 alors qu’il était de 81,7% un an avant en décembre 2006 et une autre baisse en janvier 2008 avec 72% de remplissage pour 74,9% en janvier 2007.
easyJet a néanmoins réussi à tenir la route avec les revenus complémentaires comme le check in des bagages payants ou encore l’embarquement prioritaire des passagers.
Au total, 10% du chiffre d’affaires est réalisé sur les revenus annexes. Ce qui permet à la compagnie de maintenir un bénéfice de 6 euros par siège.
« Nous ne nous mettrons pas en concurrence directe avec le TGV », explique François Bachetta, le directreur de la compagnie pour la France, « mais il y a beaucoup de possibilités sur les lignes de province à province ».
Au global, ces ouvertures devraient permettre de gagner deux millions de passagers français supplémentaires par rapport à 2007, pour atteindre l’objectif de 8 millions de passagers attendus en 2008.
Une contribution encore modeste au regard des 40 millions de passagers attendus sur l’ensemble du réseau d’easyJet.
Contrairement à l’autre low cost. anglo-saxonne, Ryanair qui prévoit de pouvoir diviser par deux ses bénéfices de l’année, easyJet se veut optimiste. « Notre capacité va augmenter de 50% cette année et nos bénéfices de 20% », prévoit Andy Harrisson.
Pourtant, les coefficients de remplissage ont tendance à marquer le pas : 80,8% en décembre 2007 alors qu’il était de 81,7% un an avant en décembre 2006 et une autre baisse en janvier 2008 avec 72% de remplissage pour 74,9% en janvier 2007.
easyJet a néanmoins réussi à tenir la route avec les revenus complémentaires comme le check in des bagages payants ou encore l’embarquement prioritaire des passagers.
Au total, 10% du chiffre d’affaires est réalisé sur les revenus annexes. Ce qui permet à la compagnie de maintenir un bénéfice de 6 euros par siège.