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Levée de l'état d'urgence : les professionnels du tourisme français plutôt satisfaits

Encourager le retour des touristes


Le 3 octobre dernier, le Parlement a adopté la loi antiterroriste. Elle succédera, au 1er novembre 2017, au régime de l'état d'urgence, appliqué après les attentats du 13 novembre 2015 et prolongé une sixième fois en juillet 2017. Son but étant de prévenir le terrorisme. Une nouvelle qui rassure les professionnels du tourisme.


Rédigé par le Mercredi 25 Octobre 2017

« Etat d'urgence » : deux mots qui effraient les touristes étrangers - DR : Zerophoto - Fotolia.com
« Etat d'urgence » : deux mots qui effraient les touristes étrangers - DR : Zerophoto - Fotolia.com
L'adoption de la loi antiterroriste, qui succédera, le 1er novembre 2017, au régime de l'état d'urgence, est accueillie avec joie par une majorité de professionnels du tourisme.

Car, malgré les bons chiffres de l'année 2016, ils estiment que l'état d'urgence est un frein à leur activité.

« Pour la clientèle américaine, les Chinois et les Japonais, l'état d'urgence est synonyme d'état de guerre ! », affirme Hervé Becam, vice-président confédéral de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH).

Un constat partagé par Frédéric Aviérino, directeur général des Vedettes de Paris. « Sa suppression va encourager le retour des ressortissants japonais, coréens et américains, sensibles à ce terme d'état d'urgence. On va sortir d'une situation d'exception pour retrouver une situation normale, c'est très positif ».

Bannir le terme « état d'urgence »

Depuis plusieurs mois, dans les rangs de l'UMIH, on milite pour retirer du vocabulaire le terme « état d'urgence ».

Deux mots qui effraient les touristes étrangers.
« Ce n'est pas l'état d'urgence qui est un frein au tourisme, c'est la combinaison d'images liées à l'insécurité, aux attentats, aux grèves, aux voitures de police en feu... La violence nuit au tourisme, nuance Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage.

L'état d'urgence en remet une couche. Ça ne rassure pas les touristes ! »

Du côté de Magic Ways, l'état d'urgence n'a pas été un frein à l'activité. « Nos clients sont des touristes étrangers qui viennent vivre un voyage agréable à Paris. Ils prennent le meilleur de Paris, Versailles et Disney.

Il n'y a pas de sentiment de malaise, mais une sorte de fatalisme »
, assure Jean-Michel Petit, responsable opérationnel de Magic Ways, qui propose des tours packagés au départ de Paris et de Disneyland® Paris.

Il montre du doigt le traitement médiatique des attentats comme la source d'inquiétude.

Une loi antiterroriste

Pour le président du syndicat des Entreprises du Voyage, la levée de l'état d'urgence est une bonne chose. Elle résulte d'une demande générale des professionnels du tourisme.

Mais quid de la loi antiterroriste ? « Elle n'est pas liberticide, elle va dans le sens de la prévention. Du point de vue de citoyen je l'approuve, du point de vue professionnel, je la défends ! » poursuit Jean-Pierre Mas.

Au centre de ce texte figure le renforcement des mesures individuelles pour remplacer non plus l'assignation à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune, la réalisation de perquisitions sur simple décision du préfet, rebaptisées « visites domiciliaires ». Ainsi que la fermeture d'un lieu de culte ou les contrôles d’identité près des frontières.

Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées. Des mesures qui revêtiront un caractère expérimental. Elles seront évaluées en 2020.

Pour poursuivre dans cette direction, Frédéric Aviérino va continuer à appliquer le contrôle des sacs avant embarquement sur ses péniches. Une mesure mise en place au lendemain des attentats et plutôt bien vécue par les touristes.

Des touristes pour qui les attentats sont devenus plus communs. « C'est rentré dans la culture occidentale. Le lendemain de l'attentat de Barcelone, les Ramblas étaient de nouveau pleins », remarque-t-il.

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