Lancée en 2005 avec une flotte de 5 B 767, Maxjet est passée en chapter 11 le 24 décembre dernier et a cessé toute opération
L’exploitation du service régulier totalement Premium entre Orly et New York par l’Avion fête aujourd‘hui son premier anniversaire.
Le 3 janvier 2007, en effet, le B-757-200 violet équipé de 90 sièges Affaires, décollait d’Orly sous les yeux de nombreux sceptiques.
Il aura fallu un an au président du directoire, Marc Rochet, pour faire rentrer un second appareil dont la mission est de consolider la ligne de New York avec une seconde rotation quotidienne. Si L’Avion semble tenir la route, le moins que l’on puisse dire c’est que son développement est on ne peut plus prudent…
Ce n’était pas le cas de la compagnie américaine Maxjet, elle aussi créée sur le concept tout Affaires. Lancée en 2005 avec une flotte de 5 B 767, elle a développé un réseau tous azimuts au départ de New York, Washington, Los Angeles et Las Vegas vers Londres Stansted. Et elle est passée en chapter 11 le 24 décembre dernier, cessant toute opération ce jour-là.
Le 3 janvier 2007, en effet, le B-757-200 violet équipé de 90 sièges Affaires, décollait d’Orly sous les yeux de nombreux sceptiques.
Il aura fallu un an au président du directoire, Marc Rochet, pour faire rentrer un second appareil dont la mission est de consolider la ligne de New York avec une seconde rotation quotidienne. Si L’Avion semble tenir la route, le moins que l’on puisse dire c’est que son développement est on ne peut plus prudent…
Ce n’était pas le cas de la compagnie américaine Maxjet, elle aussi créée sur le concept tout Affaires. Lancée en 2005 avec une flotte de 5 B 767, elle a développé un réseau tous azimuts au départ de New York, Washington, Los Angeles et Las Vegas vers Londres Stansted. Et elle est passée en chapter 11 le 24 décembre dernier, cessant toute opération ce jour-là.
Maxjet n'a pu obtenir un revenu par siège satisfaisant
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Cette multiplication des lignes exploitées en B 767-200, pas l’appareil le plus économique selon certains spécialistes, a été l’une des critiques les plus acerbes vis-à-vis de Maxjet. Un tel réseau ne permettait pas, en effet, de multiplier les rotations. Ce qui était une faiblesse vis-à-vis des compagnies classiques.
Par ailleurs, la concurrence féroce, non seulement des compagnies classiques, mais également des autres Tout Affaires opérant à Londres comme Silverjet et Eos, n’ont pas permis à Maxjet d’obtenir un revenu par siège satisfaisant.
Quant aux projets de Virgin Atlantic et de British Airways de s’essayer au tout Affaires, ils ont été abandonnés tous les deux. Il est vrai que la crise des supprime touche de plein fouet le personnel des établissements financiers. Celui-là même qui constituait, hier, une partie majoritaire des passagers de classe Affaires à Londres.
Par ailleurs, la concurrence féroce, non seulement des compagnies classiques, mais également des autres Tout Affaires opérant à Londres comme Silverjet et Eos, n’ont pas permis à Maxjet d’obtenir un revenu par siège satisfaisant.
Quant aux projets de Virgin Atlantic et de British Airways de s’essayer au tout Affaires, ils ont été abandonnés tous les deux. Il est vrai que la crise des supprime touche de plein fouet le personnel des établissements financiers. Celui-là même qui constituait, hier, une partie majoritaire des passagers de classe Affaires à Londres.