Influbook se veut comme le tripadvisor des influenceurs - Crédit photo : Influbook
Les influenceurs sont partout, sur Instagram, Facebook et les blogs et il devient complexe de trouver la bonne personne pour représenter digitalement son entreprise ou son produit.
D'après les dernières études, ces nouveaux relais d'opinion seraient de plusieurs millions dans le monde, de Beyoncé à l'instagrameur ayant quelques milliers d'abonnés, les profils sont très différents.
Pour s'y retrouver, cela ressemble à la pêche miraculeuse. Et Nathan Frey d'illustrer cette problématique par exemple "imaginez un hôtel qui souhaite s'attacher les services d'un influenceur sur le kitesurf. Pour attirer cette population, s'il cherche sur Google cela va lui prendre des heures et des heures."
Sur Influbook, le professionnel tape sa requête comme "kite surf" et l'algorithme du site fait le reste pour remonter l'ensemble des résultats actuels présents sur le net. Plus de deux millions de contenus sont agrégés dans le moteur de recherche.
Annoncé comme le Linkedin des influenceurs, par des confrères, Influbook voit plus loin et souhaite se démarquer de la concurrence qui est nombreuse dans ce secteur, et seulement orientée dans une démarche BtoB.
Pour proposer quelque chose de différent et "éclater l'écosystème pour l'ouvrir", Influbook veut proposer une nouvelle expérience BtoC "dirigée vers le grand public".
D'après les dernières études, ces nouveaux relais d'opinion seraient de plusieurs millions dans le monde, de Beyoncé à l'instagrameur ayant quelques milliers d'abonnés, les profils sont très différents.
Pour s'y retrouver, cela ressemble à la pêche miraculeuse. Et Nathan Frey d'illustrer cette problématique par exemple "imaginez un hôtel qui souhaite s'attacher les services d'un influenceur sur le kitesurf. Pour attirer cette population, s'il cherche sur Google cela va lui prendre des heures et des heures."
Sur Influbook, le professionnel tape sa requête comme "kite surf" et l'algorithme du site fait le reste pour remonter l'ensemble des résultats actuels présents sur le net. Plus de deux millions de contenus sont agrégés dans le moteur de recherche.
Annoncé comme le Linkedin des influenceurs, par des confrères, Influbook voit plus loin et souhaite se démarquer de la concurrence qui est nombreuse dans ce secteur, et seulement orientée dans une démarche BtoB.
Pour proposer quelque chose de différent et "éclater l'écosystème pour l'ouvrir", Influbook veut proposer une nouvelle expérience BtoC "dirigée vers le grand public".
Imaginez un mariage entre Instagram et Amazon...
"Le business modèle de nos 300 concurrents est toujours le même, c'est à dire que les influenceurs s'inscrivent gratuitement et ce sont les marques qui payent pour accéder au catalogue" explique le fondateur de la start-up.
L'idée est de vraiment contrer cette mécanique, tout simplement en ajoutant une dimension e-commerce destinée à l'acheteur final.
Ainsi, une fois la collaboration actée entre l'influenceur et l'entreprise, une plateforme sera automatiquement créée autour de la campagne de communication, mais cette fois-ci destinée au grand public.
Selon certaines études 75% des internautes se renseigneraient auprès des influenceurs avant de procéder à un achat, sauf "qu'aucun endroit ne réunit le marketing d'influence et l'e-commmerce".
Pour résumer : "ce que nous voulons créer, reviendrait à réaliser le mariage entre Instagram et Amazon." Pour le moment, la petite équipe travaille pour mettre en place cette fonctionnalité, qui doit industrialiser les relations entre les influenceurs et les marques.
Cette étape ressemble à une véritable course contre la montre technologique, pour ne pas perdre sa longueur d'avance sur la concurrence. Pour devancer les autres sites, Nathan Frey vient de se lancer dans les démarches pour une levée de fonds qui sera bouclée à l'été 2019.
En attendant, Influbook développe son chiffre d'affaires avec un business model proche de celui de Linkedin, mais aussi en facilitant des campagnes marketing des influenceurs.
"Nous travaillons avec l'aéroport de Nice pour promouvoir l'expérience shopping dans l'installation." Ce dernier projet a attiré l'attention d'autres plateformes aéroportuaires européennes.
Pour le moment les limites ne sont pas seulement technologiques, la start-up doit convaincre les influenceurs de prendre possession de leurs profils sur Influbook, puis après de la future page d'e-commerce.
L'idée est de vraiment contrer cette mécanique, tout simplement en ajoutant une dimension e-commerce destinée à l'acheteur final.
Ainsi, une fois la collaboration actée entre l'influenceur et l'entreprise, une plateforme sera automatiquement créée autour de la campagne de communication, mais cette fois-ci destinée au grand public.
Selon certaines études 75% des internautes se renseigneraient auprès des influenceurs avant de procéder à un achat, sauf "qu'aucun endroit ne réunit le marketing d'influence et l'e-commmerce".
Pour résumer : "ce que nous voulons créer, reviendrait à réaliser le mariage entre Instagram et Amazon." Pour le moment, la petite équipe travaille pour mettre en place cette fonctionnalité, qui doit industrialiser les relations entre les influenceurs et les marques.
Cette étape ressemble à une véritable course contre la montre technologique, pour ne pas perdre sa longueur d'avance sur la concurrence. Pour devancer les autres sites, Nathan Frey vient de se lancer dans les démarches pour une levée de fonds qui sera bouclée à l'été 2019.
En attendant, Influbook développe son chiffre d'affaires avec un business model proche de celui de Linkedin, mais aussi en facilitant des campagnes marketing des influenceurs.
"Nous travaillons avec l'aéroport de Nice pour promouvoir l'expérience shopping dans l'installation." Ce dernier projet a attiré l'attention d'autres plateformes aéroportuaires européennes.
Pour le moment les limites ne sont pas seulement technologiques, la start-up doit convaincre les influenceurs de prendre possession de leurs profils sur Influbook, puis après de la future page d'e-commerce.
Influbook contre Google Adwords
Influbook fait partie des chouchous d'Emmanuel Bobin, le directeur de l'Open Tourisme Lab de Nîmes - Crédit photo : Open Tourisme Lab
Alors que certains, surtout les médias, remettent en cause le pouvoir d'attraction des influenceurs, Nathan Frey ne croit pas que celle-ci va s'effriter dans les années à venir.
Il y a quelques années, le fondateur d'Influbook voyait un de ses anciens projets couler par la mise en place de Google Shopping. Et l'entrepreneur américain de développer "j'avais créé une plateforme de comparaison de prix, qui a été totalement réduite à néant quand la firme de Mountain View a placé son outil au début de toutes les recherches."
Suite à cet épisode douleur, Nathan Frey a cherché une révolution marketing pour contrer la dépendance des marques à Google Adwords, "c'est là que l'idée des influenceurs m'est venue. Il fallait juste trouver un modèle pour les gérer et industrialiser leur travail."
Cette réflexion débouche sur la création d'Influbook en juillet 2018, qui est actuellement accéléré à l'Open Tourism Lab, pour une année. "Je pense que l'argument qui a séduit l'accélérateur c'est que nous avons la possibilité d'accélérer rapidement notre développement" confie Nathan Frey.
D'ailleurs les objectifs sont élevés, car en 2018 le chiffre d'affaires visé sera de 280 000 euros, puis 1,5 million d'euros en 2019.
Pour ce faire, les équipes de l'Open Tourism Lab doivent apporter de la visibilité et des compétences en marketing, mais aussi "du réseau avec les partenaires qui soutiennent la structure." Et si entre temps, Influbook espère signer avec des grands groupes du secteur du tourisme et au-delà, le développement d'Instagram dans une formule similaire ne lui parait pas être un concurrent crédible.
"A la base Instagram était un réseau social, qui devient maintenant un outil d'e-commerce, cette transition peut-être difficile auprès des personnes inscrites. Nous avons une avance à nous de la concrétiser," espère Nathan Frey.
Il y a quelques années, le fondateur d'Influbook voyait un de ses anciens projets couler par la mise en place de Google Shopping. Et l'entrepreneur américain de développer "j'avais créé une plateforme de comparaison de prix, qui a été totalement réduite à néant quand la firme de Mountain View a placé son outil au début de toutes les recherches."
Suite à cet épisode douleur, Nathan Frey a cherché une révolution marketing pour contrer la dépendance des marques à Google Adwords, "c'est là que l'idée des influenceurs m'est venue. Il fallait juste trouver un modèle pour les gérer et industrialiser leur travail."
Cette réflexion débouche sur la création d'Influbook en juillet 2018, qui est actuellement accéléré à l'Open Tourism Lab, pour une année. "Je pense que l'argument qui a séduit l'accélérateur c'est que nous avons la possibilité d'accélérer rapidement notre développement" confie Nathan Frey.
D'ailleurs les objectifs sont élevés, car en 2018 le chiffre d'affaires visé sera de 280 000 euros, puis 1,5 million d'euros en 2019.
Pour ce faire, les équipes de l'Open Tourism Lab doivent apporter de la visibilité et des compétences en marketing, mais aussi "du réseau avec les partenaires qui soutiennent la structure." Et si entre temps, Influbook espère signer avec des grands groupes du secteur du tourisme et au-delà, le développement d'Instagram dans une formule similaire ne lui parait pas être un concurrent crédible.
"A la base Instagram était un réseau social, qui devient maintenant un outil d'e-commerce, cette transition peut-être difficile auprès des personnes inscrites. Nous avons une avance à nous de la concrétiser," espère Nathan Frey.