Frédéric d'Hauthuille va transformer son agence rue d'Argenteuil (Paris) en un espace de coworking thématisé - DR : Monde Authentique
Frédéric d'Hauthuille est un serial entrepreneur, à la tête d'un tour-opérateur spécialisé dans le sur-mesure, de deux agences de voyages et maintenant d'un nouveau concept qu'il nous a présenté.
Et ce ne sont pas les derniers mois, le confinement et la fermeture des frontières qui freineront sa soif d'entreprendre.
A partir du 1er septembre 2020, le patron de Monde Authentique ouvrira, lors d'une journée portes ouvertes, à la place de son agence de voyages, "La Bulle du Voyage".
"Nous allons le transformer en espace de coworking thématisé autour du secteur du voyage. Nous souhaitons, avec Fabio Casilli (coanimateur de la structure, ndlr) créer une vraie communauté".
L'immeuble haussmannien au n°7 de la rue d'Argenteuil perdra donc l'enseigne de son agence, "les salariés ayant été relocalisés dans mon autre agence" mais pas son activité.
Le parquet en chêne massif restera, mais de nouveaux bureaux seront implantés et le lieu se voudra plus animé, avec une capacité d'accueil limité à 25 coworkers.
Et ce ne sont pas les derniers mois, le confinement et la fermeture des frontières qui freineront sa soif d'entreprendre.
A partir du 1er septembre 2020, le patron de Monde Authentique ouvrira, lors d'une journée portes ouvertes, à la place de son agence de voyages, "La Bulle du Voyage".
"Nous allons le transformer en espace de coworking thématisé autour du secteur du voyage. Nous souhaitons, avec Fabio Casilli (coanimateur de la structure, ndlr) créer une vraie communauté".
L'immeuble haussmannien au n°7 de la rue d'Argenteuil perdra donc l'enseigne de son agence, "les salariés ayant été relocalisés dans mon autre agence" mais pas son activité.
Le parquet en chêne massif restera, mais de nouveaux bureaux seront implantés et le lieu se voudra plus animé, avec une capacité d'accueil limité à 25 coworkers.
La Bulle du Voyage : qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?
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Tourisme/hôtellerie: Quelles seront les compétences requises de demain ?
La nouvelle structure "unique à Paris" s'adresse à tous les travailleurs indépendants du secteur du tourisme, mais pas que.
Une attachée de presse, une compagnie aérienne cherchant des locaux à Paris pour ses 3 commerciaux, des réceptifs, puis une entreprise du secteur ont déjà pris contact.
L'idée lui est venue pendant le confinement, après une entrevue avec des amis travailleurs indépendants dans le voyage.
"Ils m'ont dit qu'ils n'en pouvaient plus de Zoom et du téléphone. Ils avaient envie de voir des gens, de prendre des repas avec des humains, de ne pas seulement les voir à travers un écran.
L'un d'eux m'a demandé si j'avais de la place pour l'héberger," se remémore Frédéric d'Hauthuille. Voici comment est née l'idée de la Bulle du Voyage.
Faisant face à une activité extrêmement modérée en agence, le responsable a pris le pari de créer cette structure.
D'autant plus que le télétravail, devenu la règle, n'est pas toujours bien perçu par des agents ou professionnels du tourisme habitués à rencontrer la clientèle.
"Je vois une réponse aux problématiques d'isolement des télétravailleurs. Le télétravail n'est pas une solution en soi, mais plutôt un palliatif ou quelque chose de complémentaire," pense le patron de Globaltours.
Outre les abonnements au mois et à la journée, il sera possible de privatiser le lieu pour organiser une conférence ou tout autre événement.
Les prix vont de 25 euros (la journée) à 900 euros (pour un trimestre), alors que l'abonnement mensuel est fixé à 330 euros.
D'ores et déjà, les marques d'intérêt sont nombreuses.
A ce tarif que trouveront les travailleurs indépendants ou salariés présents dans la structure ?
"Il existe différentes formules. Celle de base comprend un lieu pour s’asseoir, l'accès à du café, thé, boissons fraîches, frigo. Ils peuvent imprimer et appeler dans 50 pays dans le monde," précise le fondateur de Monde Authentique.
Une attachée de presse, une compagnie aérienne cherchant des locaux à Paris pour ses 3 commerciaux, des réceptifs, puis une entreprise du secteur ont déjà pris contact.
L'idée lui est venue pendant le confinement, après une entrevue avec des amis travailleurs indépendants dans le voyage.
"Ils m'ont dit qu'ils n'en pouvaient plus de Zoom et du téléphone. Ils avaient envie de voir des gens, de prendre des repas avec des humains, de ne pas seulement les voir à travers un écran.
L'un d'eux m'a demandé si j'avais de la place pour l'héberger," se remémore Frédéric d'Hauthuille. Voici comment est née l'idée de la Bulle du Voyage.
Faisant face à une activité extrêmement modérée en agence, le responsable a pris le pari de créer cette structure.
D'autant plus que le télétravail, devenu la règle, n'est pas toujours bien perçu par des agents ou professionnels du tourisme habitués à rencontrer la clientèle.
"Je vois une réponse aux problématiques d'isolement des télétravailleurs. Le télétravail n'est pas une solution en soi, mais plutôt un palliatif ou quelque chose de complémentaire," pense le patron de Globaltours.
Outre les abonnements au mois et à la journée, il sera possible de privatiser le lieu pour organiser une conférence ou tout autre événement.
Les prix vont de 25 euros (la journée) à 900 euros (pour un trimestre), alors que l'abonnement mensuel est fixé à 330 euros.
D'ores et déjà, les marques d'intérêt sont nombreuses.
A ce tarif que trouveront les travailleurs indépendants ou salariés présents dans la structure ?
"Il existe différentes formules. Celle de base comprend un lieu pour s’asseoir, l'accès à du café, thé, boissons fraîches, frigo. Ils peuvent imprimer et appeler dans 50 pays dans le monde," précise le fondateur de Monde Authentique.
Un consolidateur aérien plus humain et personnalisé lancé dès septembre 2020
Des services additionnels sont proposés, comme des ateliers coaching dispensés par Fabio Casilli et Frédéric d'Hauthuille ou encore la mise à disposition d'un réceptionniste.
Tout cela sera adapté en fonction des besoins des occupants des lieux.
Comme la création d'une synergie entre les coworkers "n'ayant pas l'immatriculation ou les autorisations pour exercer et ma structure de tour-opérateur."
Toutefois une chose est sûre, l'accent sera mis sur la rencontre, l'échange entre "locataires" et professionnels du tourisme pour accélérer le business de chacun.
Pour cela "tous les premiers et troisièmes mardis de chaque mois, nous ferons un afterwork. Le programme pour septembre et octobre est déjà établi, pour créer une vraie communauté", souhaite le gérant de l'espace.
Ce n'est pas la seule innovation de cette rentée.
A côté de ce nouvel espace, Globaltours souhaite proposer un nouveau service aux agences de voyages et pas seulement aux coworkers de la Bulle du Voyage.
"Nous voulons proposer une réponse plus humaine et personnalisée à nos confrères agents de voyages, n'ayant pas de solution pour l'aérien". L'entreprise souhaite ainsi s'adresser aux agences non IATA pour leurs besoins de billetterie.
Si Resaneo et Misterfly sont déjà bien présents sur ce marché, Frédéric d'Hauthuille mise sur l'humain : "deux interlocuteurs seront dédiés à cette activité, dès le mois de septembre 2020."
Après une année délicate et un été catastrophique, où l'activité s'est contractée pour à peine dépasser les 10% de son chiffre normal, le patron du groupe ne veut pas baisser les bras.
Tout cela sera adapté en fonction des besoins des occupants des lieux.
Comme la création d'une synergie entre les coworkers "n'ayant pas l'immatriculation ou les autorisations pour exercer et ma structure de tour-opérateur."
Toutefois une chose est sûre, l'accent sera mis sur la rencontre, l'échange entre "locataires" et professionnels du tourisme pour accélérer le business de chacun.
Pour cela "tous les premiers et troisièmes mardis de chaque mois, nous ferons un afterwork. Le programme pour septembre et octobre est déjà établi, pour créer une vraie communauté", souhaite le gérant de l'espace.
Ce n'est pas la seule innovation de cette rentée.
A côté de ce nouvel espace, Globaltours souhaite proposer un nouveau service aux agences de voyages et pas seulement aux coworkers de la Bulle du Voyage.
"Nous voulons proposer une réponse plus humaine et personnalisée à nos confrères agents de voyages, n'ayant pas de solution pour l'aérien". L'entreprise souhaite ainsi s'adresser aux agences non IATA pour leurs besoins de billetterie.
Si Resaneo et Misterfly sont déjà bien présents sur ce marché, Frédéric d'Hauthuille mise sur l'humain : "deux interlocuteurs seront dédiés à cette activité, dès le mois de septembre 2020."
Après une année délicate et un été catastrophique, où l'activité s'est contractée pour à peine dépasser les 10% de son chiffre normal, le patron du groupe ne veut pas baisser les bras.
"Quand nous expliquons à nos clients qu'il est possible de voyager au Kenya... ils sont éberlués"
Actuellement seuls 40% de ses salariés sont en activité et seulement à temps partiel, mais cela permet tout de même au point de vente ouvert de proposer une amplitude horaire normale, à savoir 9h-19h.
"C'est très très compliqué. Nous avons très peu de nouvelles demandes. Et quand nous expliquons à nos clients qu'il leur est possible de voyager au Kenya, en Tanzanie, au Costa Rica, ils sont éberlués," se désole le dirigeant de Monde Authentique.
Entre la peur de voyager et la méconnaissance du grand public sur l'ouverture des frontières, les professionnels font face à un défi d'ampleur.
D'autant que même les faibles départs validés, il convient de rester flexible, car les compagnies aériennes revoient leurs plans de vol au dernier moment et certains hôteliers prolongent la fermeture de leurs établissements.
Malgré tout, "les clients qui font preuve de compréhension voyagent dans des conditions exceptionnelles, avec très peu de touristes. Je le dis à mes clients, c'est le meilleur moment pour voyager, d'autant que nos prestataires proposent des prix positivement délirants."
Privées de la clientèle internationale, les compagnies et les entreprises à destination tirent les prix vers le bas. Alors que la reprise tarde à se concrétiser, Frédéric d'Hauthuille table sur une frustration d'une partie de la population.
"Nous ne reviendrons pas à 100% dès l'année prochaine, c'est une certitude. Aujourd'hui nous avons très peu de demandes et le peu que nous avons se situe là où les frontières sont ouvertes."
Tout comme l'ensemble du secteur, pour le patron de Globaltours, il devient primordial de libérer les frontières, sous peine de mettre à mal un pan entier de l'économie mondiale et pas seulement les simples agences de voyages françaises.
"C'est très très compliqué. Nous avons très peu de nouvelles demandes. Et quand nous expliquons à nos clients qu'il leur est possible de voyager au Kenya, en Tanzanie, au Costa Rica, ils sont éberlués," se désole le dirigeant de Monde Authentique.
Entre la peur de voyager et la méconnaissance du grand public sur l'ouverture des frontières, les professionnels font face à un défi d'ampleur.
D'autant que même les faibles départs validés, il convient de rester flexible, car les compagnies aériennes revoient leurs plans de vol au dernier moment et certains hôteliers prolongent la fermeture de leurs établissements.
Malgré tout, "les clients qui font preuve de compréhension voyagent dans des conditions exceptionnelles, avec très peu de touristes. Je le dis à mes clients, c'est le meilleur moment pour voyager, d'autant que nos prestataires proposent des prix positivement délirants."
Privées de la clientèle internationale, les compagnies et les entreprises à destination tirent les prix vers le bas. Alors que la reprise tarde à se concrétiser, Frédéric d'Hauthuille table sur une frustration d'une partie de la population.
"Nous ne reviendrons pas à 100% dès l'année prochaine, c'est une certitude. Aujourd'hui nous avons très peu de demandes et le peu que nous avons se situe là où les frontières sont ouvertes."
Tout comme l'ensemble du secteur, pour le patron de Globaltours, il devient primordial de libérer les frontières, sous peine de mettre à mal un pan entier de l'économie mondiale et pas seulement les simples agences de voyages françaises.