84 % des femmes estiment que la maternité a un impact négatif sur leur carrière selon l’enquête du Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle réalisée en 2018. - Depositphotos
Concilier vie professionnelle et parentalité est encore loin d’aller de soi.
Une récente étude menée par l’INSEE et l’Institut des Politiques a démontré qu’à leur première embauche, les hommes et les femmes, à diplôme et expérience équivalents, touchent généralement le même salaire, mais l’écart se creuse une fois parent.
Aujourd’hui encore, après la naissance d’un enfant, le salaire des mères baisse en moyenne de 2 % à 3 %, tandis que celui des pères à compétences égales au sein de la même entreprise augmente de 3%, alors même que l’écart salarial entre les sexes est déjà important toujours selon l’Insee.
Un rapport de l’Organisation Internationale du Travail, publié en mars 2019, pointe une «pénalisation de la maternité en termes de leadership». En effet, selon ce dernier, seuls 25% des cadres ayant des enfants de moins six ans sont des femmes. La part des femmes atteint 31% chez les cadres sans enfants en bas âge.
84 % des femmes estiment que la maternité a un impact négatif sur leur carrière selon l’enquête du Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle réalisée en 2018. Autre donnée : seulement 6% des pères réduisent ou arrêtent leur activité à l’arrivée d’un enfant… contre 50% des mères.
Une récente étude menée par l’INSEE et l’Institut des Politiques a démontré qu’à leur première embauche, les hommes et les femmes, à diplôme et expérience équivalents, touchent généralement le même salaire, mais l’écart se creuse une fois parent.
Aujourd’hui encore, après la naissance d’un enfant, le salaire des mères baisse en moyenne de 2 % à 3 %, tandis que celui des pères à compétences égales au sein de la même entreprise augmente de 3%, alors même que l’écart salarial entre les sexes est déjà important toujours selon l’Insee.
Un rapport de l’Organisation Internationale du Travail, publié en mars 2019, pointe une «pénalisation de la maternité en termes de leadership». En effet, selon ce dernier, seuls 25% des cadres ayant des enfants de moins six ans sont des femmes. La part des femmes atteint 31% chez les cadres sans enfants en bas âge.
84 % des femmes estiment que la maternité a un impact négatif sur leur carrière selon l’enquête du Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle réalisée en 2018. Autre donnée : seulement 6% des pères réduisent ou arrêtent leur activité à l’arrivée d’un enfant… contre 50% des mères.
Le congé paternité allongé
Est-ce qu’un rééquilibrage des rôles entre les deux parents est la solution ? Difficile à dire. En attendant, l’allongement récent du congé paternité à 28 jours va dans la bonne direction.
Le congé paternité est passé ainsi de 14 à 28 jours, et comptera sept jours obligatoires, pour les pères des enfants nés à partir du 1er juillet 2021. Sont également concernés ceux qui seront nés avant, mais dont la naissance était prévue plus tard.
Le congé paternité est passé ainsi de 14 à 28 jours, et comptera sept jours obligatoires, pour les pères des enfants nés à partir du 1er juillet 2021. Sont également concernés ceux qui seront nés avant, mais dont la naissance était prévue plus tard.
La parentalité, un enjeu de performance et d’attractivité pour les entreprises
Aujourd’hui, prendre en compte la parentalité en entreprise est un enjeu essentiel et incontournable pour améliorer la qualité de vie au travail.
D’autant que le bien-être au travail a des effets positifs, tant pour l’employeur que le salarié : réduire l’absentéisme, booster la performance économique de l’entreprise, ainsi que sa marque employeur, fidéliser ses collaborateurs…
En effet, d’après l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, 30 % des absences des salariés s’expliquent par la défaillance du mode de garde pour les jeunes enfants.
D’autant que le bien-être au travail a des effets positifs, tant pour l’employeur que le salarié : réduire l’absentéisme, booster la performance économique de l’entreprise, ainsi que sa marque employeur, fidéliser ses collaborateurs…
En effet, d’après l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, 30 % des absences des salariés s’expliquent par la défaillance du mode de garde pour les jeunes enfants.
Mettre en place une crèche d’entreprise
Pour les futurs parents, la question du mode de garde est une source de stress et un sujet très chronophage. 79% des mamans estiment même que cela représente un parcours du combattant d’après une enquête datée de 2018 de La boîte rose.
Parmi les modes de garde possibles, on trouve la crèche d’entreprise ! D’après le baromètre de La Fédération Française des Entreprises de Crèches établit en 2020, 96% des parents bénéficiant d’un service de crèche d’entreprise considèrent que cela leur permet d’être plus sereins dans leur travail au quotidien.
Et si l’accompagnement de la parentalité et le soutien aux parents dans la recherche d’un mode de garde adapté étaient intégré à la stratégie RH de votre entreprise ? Les avantages pour les employeurs ne se compteraient alors plus.
Parmi les modes de garde possibles, on trouve la crèche d’entreprise ! D’après le baromètre de La Fédération Française des Entreprises de Crèches établit en 2020, 96% des parents bénéficiant d’un service de crèche d’entreprise considèrent que cela leur permet d’être plus sereins dans leur travail au quotidien.
Et si l’accompagnement de la parentalité et le soutien aux parents dans la recherche d’un mode de garde adapté étaient intégré à la stratégie RH de votre entreprise ? Les avantages pour les employeurs ne se compteraient alors plus.