Andriana Minchella, la présidente du Cediv s’esclaffe à l’idée de devoir payer pour de l’information que les tour-opérateurs sont « légalement tenus de donner aux distributeurs »
Just on time : le nouveau site du Ceto (www.ceto.to) incluant le SIS - service d’information sécurité pour lequel il faut une autorisation d’accès - est en ligne depuis hier, comme prévu par l'association des producteurs.
Gratuit pendant six mois, il deviendra ensuite payant pour les distributeurs.
Ce nouveau service d’information sur la sécurité a été conçu pour permettre aux distributeurs « d’assurer leur obligation d’information auprès de leurs clients ».
Le Ceto insiste sur le fait que la remise des informations données par le biais du SIS est traçable pour bien prouver que l’obligation d’information au client a bien été respectée.
Des recommandations du Ceto ainsi que les positions prises par les voyagistes sur telle ou telle destination à risque accompagnent les informations officielles, et Mondial Assistance assure, de son côté, des informations santé par destination.
Rien que du très positif dans l’enrichissement de ce site qui a été réalisé par Traveltainment d’Amadeus. Sauf que le Ceto souhaite rendre son accès payant aux distributeurs, d’ici six mois.
Gratuit pendant six mois, il deviendra ensuite payant pour les distributeurs.
Ce nouveau service d’information sur la sécurité a été conçu pour permettre aux distributeurs « d’assurer leur obligation d’information auprès de leurs clients ».
Le Ceto insiste sur le fait que la remise des informations données par le biais du SIS est traçable pour bien prouver que l’obligation d’information au client a bien été respectée.
Des recommandations du Ceto ainsi que les positions prises par les voyagistes sur telle ou telle destination à risque accompagnent les informations officielles, et Mondial Assistance assure, de son côté, des informations santé par destination.
Rien que du très positif dans l’enrichissement de ce site qui a été réalisé par Traveltainment d’Amadeus. Sauf que le Ceto souhaite rendre son accès payant aux distributeurs, d’ici six mois.
Pas d'implication des utilisateurs
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Et là, les distributeurs demandent à voir.
Andriana Minchella, la présidente du Cediv s’esclaffe à l’idée de devoir payer pour de l’information que les tour-opérateurs sont « légalement tenus de donner aux distributeurs ».
La présidente du Cediv dit ne pas avoir été tenue au courant de ce nouveau site et déplore que les distributeurs n’aient pas participé au brainstorming du projet.
« Le message du Ceto n’est pas bon. Il aurait fallu qu’il implique les utilisateurs pour qui le site sécurité est destiné.
Mais surtout, les distributeurs ne sont pas des vaches à lait. Il n’y a aucune raison que l’on paye pour ce type d’information ».
Même position affirmée de Patrick Abisset le président de la Commission Tourisme du réseau AS Voyages : « Pas question de payer pour une source d’information B2B et encore moins pour un site qui n’a aucune valeur juridique contractuelle ».
Le réseau AS Voyages ne prévoit donc pas de recommander à ses adhérents de s’inscrire sur le site du Ceto. « La seule référence en la matière c’est le site officiel du Ministère des Affaires étrangères », conclut Patrick Abisset.
Andriana Minchella, la présidente du Cediv s’esclaffe à l’idée de devoir payer pour de l’information que les tour-opérateurs sont « légalement tenus de donner aux distributeurs ».
La présidente du Cediv dit ne pas avoir été tenue au courant de ce nouveau site et déplore que les distributeurs n’aient pas participé au brainstorming du projet.
« Le message du Ceto n’est pas bon. Il aurait fallu qu’il implique les utilisateurs pour qui le site sécurité est destiné.
Mais surtout, les distributeurs ne sont pas des vaches à lait. Il n’y a aucune raison que l’on paye pour ce type d’information ».
Même position affirmée de Patrick Abisset le président de la Commission Tourisme du réseau AS Voyages : « Pas question de payer pour une source d’information B2B et encore moins pour un site qui n’a aucune valeur juridique contractuelle ».
Le réseau AS Voyages ne prévoit donc pas de recommander à ses adhérents de s’inscrire sur le site du Ceto. « La seule référence en la matière c’est le site officiel du Ministère des Affaires étrangères », conclut Patrick Abisset.
Tourcom : c'est le Quai d'Orsay qui prime
Richard Vainopoulos « ne pense pas devoir » payer pour que ses adhérents Tourcom aient accès aux informations du Ceto.
« Sur les questions de sécurité, ce sont les informations du Quai d’Orsay qui priment ». Pour autant, le président de Tourcom demande à voir.
« Si les tour-opérateurs mettent en ligne des informations du type de celles que l’on trouve sur BSP Link qui permet d’obtenir une réponse immédiate sur un dossier particulier comme une demande de remboursement, cela peut être intéressant ».
La partie n’est donc pas totalement perdue pour le Ceto mais elle est loin d’être gagnée.
D’autant que les 80 tour-opérateurs adhérents ont également leur part de travail à honorer. « Le produit est lancé.
L’association y met ses recommandations et des études comme l’analyse du risque nucléaire au Japon. Maintenant c’est aussi aux tour-opérateurs d’alimenter le site en informations », estime Jurgen Backman.
Le secrétaire général du Ceto veut rester optimiste sur l’adoption de l’outil par les distributeurs et il tient même à le présenter au SNAV… qui traîne un peu pour lui trouver une date sur l'agenda du Président.
Dé-bor-dé !
« Sur les questions de sécurité, ce sont les informations du Quai d’Orsay qui priment ». Pour autant, le président de Tourcom demande à voir.
« Si les tour-opérateurs mettent en ligne des informations du type de celles que l’on trouve sur BSP Link qui permet d’obtenir une réponse immédiate sur un dossier particulier comme une demande de remboursement, cela peut être intéressant ».
La partie n’est donc pas totalement perdue pour le Ceto mais elle est loin d’être gagnée.
D’autant que les 80 tour-opérateurs adhérents ont également leur part de travail à honorer. « Le produit est lancé.
L’association y met ses recommandations et des études comme l’analyse du risque nucléaire au Japon. Maintenant c’est aussi aux tour-opérateurs d’alimenter le site en informations », estime Jurgen Backman.
Le secrétaire général du Ceto veut rester optimiste sur l’adoption de l’outil par les distributeurs et il tient même à le présenter au SNAV… qui traîne un peu pour lui trouver une date sur l'agenda du Président.
Dé-bor-dé !