L'Association du Transport Aérien International (IATA) a largement révisé à la baisse ses prévisions de bénéfices pour l'industrie en 2008 et prévoit maintenant une perte de 2,3 milliards de dollars.
Cette prévision, explique un communiqué de presse, prend en compte un prix du baril de pétrole (Brent) consensuel à 106,5 dollars.
Il s'agit d'une fluctuation de 6,8 milliards de dollars par rapport aux précédentes prévisions de 4,5 milliards de dollars de profit qui avait été annoncées en mars dernier et qui étaient basées sur un prix moyen du baril de pétrole (Brent) à 86 dollars.
“Pour chaque dollar d'augmentation du prix du pétrole, nos coûts augmentent de 1,6 milliard", a expliqué Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l'IATA lors de la 64éme Assemblée Générale Annuelle & du Sommet sur le Transport Aérien qui a débuté lundi à Istanbul.
Cette prévision, explique un communiqué de presse, prend en compte un prix du baril de pétrole (Brent) consensuel à 106,5 dollars.
Il s'agit d'une fluctuation de 6,8 milliards de dollars par rapport aux précédentes prévisions de 4,5 milliards de dollars de profit qui avait été annoncées en mars dernier et qui étaient basées sur un prix moyen du baril de pétrole (Brent) à 86 dollars.
“Pour chaque dollar d'augmentation du prix du pétrole, nos coûts augmentent de 1,6 milliard", a expliqué Giovanni Bisignani, Président Directeur Général de l'IATA lors de la 64éme Assemblée Générale Annuelle & du Sommet sur le Transport Aérien qui a débuté lundi à Istanbul.
Pétrole : 176 milliards de dollars en 2008
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La facture totale de pétrole de l'industrie devrait atteindre 176 milliards de dollars en 2008 (sur la base d'un baril de pétrole à 106,5 dollars), ce qui représente 34% des coûts opérationnels. C'est 40 milliards de plus qu'en 2006 où la facture s'élevait à 136 milliards de dollars (29% des coûts opérationnels). En 2002, la facture s'élevait à 40 milliards de dollars et représentait 13% des coûts.
“(...) Si le baril reste à 135 dollars jusqu'à la fin de l'année, les pertes pourraient s'élever à 6,1 milliards de dollars", a continué Giovanni Bisignani. “(...). Il s'agit d'une crise extraordinaire qui entraînera peut-être la création d'un nouveau modèle pour l'industrie, ce qui aura un impact sur l'ensemble de l'économie mondiale. Les gouvernements, les partenaires industriels et les employés doivent se préparer à ce changement", a-t-il conclu.
“(...) Si le baril reste à 135 dollars jusqu'à la fin de l'année, les pertes pourraient s'élever à 6,1 milliards de dollars", a continué Giovanni Bisignani. “(...). Il s'agit d'une crise extraordinaire qui entraînera peut-être la création d'un nouveau modèle pour l'industrie, ce qui aura un impact sur l'ensemble de l'économie mondiale. Les gouvernements, les partenaires industriels et les employés doivent se préparer à ce changement", a-t-il conclu.