Lettre ouverte à :
Monsieur le Président de la République
Monsieur Christian Estrosi, Ministre de l’Outremer
Monsieur Ange Mancini, Préfet de la Martinique
Au moment où l’économie de la Martinique vient de subir les dégâts occasionnés par le cyclone Dean, SWITCH, le principal acteur du nautisme des Dom Tom, premier employeur de la filière, annonce son intention de réduire sa flotte basée en Martinique, au Marin (Sud Martinique).
Son Président-directeur général, Jean Pascal Siméon, nous en donne les raisons : Nous avons depuis des années joué le jeu de la Martinique par attrait pour la destination :
En 2002, époque où le tourisme était au plus bas suite au départ du groupe Accor, nous avons été le premier tour opérator depuis de nombreuses années à affréter un vol supplémentaire. Nous avons du arrêter au printemps, pour des raisons d’exploitation et surtout des inquiétudes face au comportement de l’administration française.
Nous avons également à cette époque aidé le 1er groupe hôtelier des Antilles françaises à lancer la formule All inclusive qui est une des clefs du succès de la République Dominicaine, cette formule obtient toujours beaucoup de succès et a fait école, puisque plusieurs autres hôtels l’ont adoptée.
Parallèlement, nous avons lancé notre activité croisières à la cabine qui a grossi d’année en année pour atteindre aujourd’hui une flotte de 26 navires, 60 emplois permanents et de nombreux emplois induits.
Cette activité a depuis son début, reçu le plus mauvais accueil de la part de la Direction Générale des Impôts à Bercy, qui ne souhaitait pas (pourquoi ?) voir arriver de nouveaux exploitants.
Monsieur le Président de la République
Monsieur Christian Estrosi, Ministre de l’Outremer
Monsieur Ange Mancini, Préfet de la Martinique
Au moment où l’économie de la Martinique vient de subir les dégâts occasionnés par le cyclone Dean, SWITCH, le principal acteur du nautisme des Dom Tom, premier employeur de la filière, annonce son intention de réduire sa flotte basée en Martinique, au Marin (Sud Martinique).
Son Président-directeur général, Jean Pascal Siméon, nous en donne les raisons : Nous avons depuis des années joué le jeu de la Martinique par attrait pour la destination :
En 2002, époque où le tourisme était au plus bas suite au départ du groupe Accor, nous avons été le premier tour opérator depuis de nombreuses années à affréter un vol supplémentaire. Nous avons du arrêter au printemps, pour des raisons d’exploitation et surtout des inquiétudes face au comportement de l’administration française.
Nous avons également à cette époque aidé le 1er groupe hôtelier des Antilles françaises à lancer la formule All inclusive qui est une des clefs du succès de la République Dominicaine, cette formule obtient toujours beaucoup de succès et a fait école, puisque plusieurs autres hôtels l’ont adoptée.
Parallèlement, nous avons lancé notre activité croisières à la cabine qui a grossi d’année en année pour atteindre aujourd’hui une flotte de 26 navires, 60 emplois permanents et de nombreux emplois induits.
Cette activité a depuis son début, reçu le plus mauvais accueil de la part de la Direction Générale des Impôts à Bercy, qui ne souhaitait pas (pourquoi ?) voir arriver de nouveaux exploitants.
La population n'est pas un frein au développement touristique
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Refus d’agréments pour la majorité de nos demandes, remise en cause des agréments reçus....
La situation s’est compliquée quand, inquiets de la vétusté des installations existantes pour l’entretien des navires de plaisance, nous avons souhaité mettre en place nos propres structures de maintenance, sous la forme d’un Dry Dock (système de levage des bateaux pour en effectuer l’entretien) moderne et non polluant.
Nous avions en effet vu juste, car le seul existant en Martinique a depuis coulé, amenant les propriétaires de navire à aller faire leur maintenance dans les états voisins !!!
La préfecture égare systématiquement le dossier d’autorisation depuis des mois, malgré l’urgence de la situation. Notre dry Dock, dont la filière nautique a un besoin pressant est bloqué en métropole.
Nous avons donc pris la décision de l’envoyer et de le transférer dans l’île voisine si nous n’avons pas l’autorisation avant son arrivée.
Nous avons également pris la décision de transférer aux Seychelles l’un de nos 2 plus gros navires, régulièrement exploité depuis Noël 2006, qui représente 10 emplois directs, pour lequel l’Administration ne nous donne pas les agréments nécessaires alors qu’elle les accorde largement à des projets qui ne servent pas les objectifs du législateur : développer l’emploi et l’activité économique.
Il a été fréquent d’entendre que l’attitude de la population martiniquaise était un frein au
développement touristique.
NON, nous contestons cette légende. Nos nombreux clients peuvent le confirmer.
Le principal frein au développement touristique de la Martinique est le comportement de l’Administration française, Préfecture et DGI.]i
(Ndlr) : L'intertitre est de la rédaction
La situation s’est compliquée quand, inquiets de la vétusté des installations existantes pour l’entretien des navires de plaisance, nous avons souhaité mettre en place nos propres structures de maintenance, sous la forme d’un Dry Dock (système de levage des bateaux pour en effectuer l’entretien) moderne et non polluant.
Nous avions en effet vu juste, car le seul existant en Martinique a depuis coulé, amenant les propriétaires de navire à aller faire leur maintenance dans les états voisins !!!
La préfecture égare systématiquement le dossier d’autorisation depuis des mois, malgré l’urgence de la situation. Notre dry Dock, dont la filière nautique a un besoin pressant est bloqué en métropole.
Nous avons donc pris la décision de l’envoyer et de le transférer dans l’île voisine si nous n’avons pas l’autorisation avant son arrivée.
Nous avons également pris la décision de transférer aux Seychelles l’un de nos 2 plus gros navires, régulièrement exploité depuis Noël 2006, qui représente 10 emplois directs, pour lequel l’Administration ne nous donne pas les agréments nécessaires alors qu’elle les accorde largement à des projets qui ne servent pas les objectifs du législateur : développer l’emploi et l’activité économique.
Il a été fréquent d’entendre que l’attitude de la population martiniquaise était un frein au
développement touristique.
NON, nous contestons cette légende. Nos nombreux clients peuvent le confirmer.
Le principal frein au développement touristique de la Martinique est le comportement de l’Administration française, Préfecture et DGI.]i
(Ndlr) : L'intertitre est de la rédaction