C'est un classement lourd de conséquences qui vient d'être livré par le site Securvol.
Aucune compagnie française ne figure dans le groupe principal. 13 compagnies nationales figurent dans le Groupe B "Niveau correct" et une 14e, Transavia (filiale Air France), est même dans le Groupe C "Sous réserve".
Loin de nous l'idée de douter du sérieux du travail fourni par ce site et son équipe. Mais une entreprise privée même si elle puise ses sources dans une base informatique mondiale, dispose-t-elle de suffisamment d'éléments pour se lancer dans un classement aussi pointu et complexe des transporteurs mondiaux ?
Un certain nombre d'éléments interpellent le lecteur. Un accident n'est en aucun cas un critère suffisant pour déclasser une compagnie, même si les incidents à répétition militent en ce sens.
Il faut également tenir compte de nombre d'autres critères, tels l'âge moyen de la flotte, le nombre de destinations desservies, la fréquence des rotations, etc.
Aucune compagnie française ne figure dans le groupe principal. 13 compagnies nationales figurent dans le Groupe B "Niveau correct" et une 14e, Transavia (filiale Air France), est même dans le Groupe C "Sous réserve".
Loin de nous l'idée de douter du sérieux du travail fourni par ce site et son équipe. Mais une entreprise privée même si elle puise ses sources dans une base informatique mondiale, dispose-t-elle de suffisamment d'éléments pour se lancer dans un classement aussi pointu et complexe des transporteurs mondiaux ?
Un certain nombre d'éléments interpellent le lecteur. Un accident n'est en aucun cas un critère suffisant pour déclasser une compagnie, même si les incidents à répétition militent en ce sens.
Il faut également tenir compte de nombre d'autres critères, tels l'âge moyen de la flotte, le nombre de destinations desservies, la fréquence des rotations, etc.
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Pour revenir sur le taux d'accidents, il est évident qu'un transporteur qui affiche 30 ans d'existence sur la balance multiplie statistiquement les probabilités d'accident, même s'il n'en a jamais eu. Voilà qui déséquilibre et pose question sur les critères retenus pour la sélection.
Pourquoi des compagnies très jeunes et disposant de flottes très modernes, comme celles de Emirats, figurent systématiquement dans le Groupe A alors que des compagnies françaises certifiées Iosa (*), dont on connaît la sévérité des normes, figurent dans la liste B ?
Easyjet est retenue dans le Groupe A alors que Ryanair, sa concurrente, se retrouve reléguée au Groupe C, "Sous réserve" suite à une série d'incidents de vol. Des incidents qui à ce jour, à notre connaissance, n'ont donné lieu à aucune issue fatale. Ne fait-on pas payer à la low cost sa politique de communication et son image très contrastée ?
De quoi se poser des questions sur la subjectivité de ce type de classement même s'il a le mérite (et le courage) d'exister. Mais, définitivement, ce n'est pas parce qu'une compagnie est Classée en Groupe A qu'elle n'aura pas d'accident grave.
En revanche, en reprenant sans trop de précautions ce type de sondage, les médias grand public risquent d'attiser la peur de l'avion. Ceci alors même que ce moyen de transport démontre chaque année que, malgré un accroissement significatif du trafic mondial, il reste le moyen de voyager le plus sûr au monde.
(*) Voir liste des Compagnies européennes agréees IOSA
Lire : Sécurité aérienne : la « white list » d’IOSA disponible en ligne
Pourquoi des compagnies très jeunes et disposant de flottes très modernes, comme celles de Emirats, figurent systématiquement dans le Groupe A alors que des compagnies françaises certifiées Iosa (*), dont on connaît la sévérité des normes, figurent dans la liste B ?
Easyjet est retenue dans le Groupe A alors que Ryanair, sa concurrente, se retrouve reléguée au Groupe C, "Sous réserve" suite à une série d'incidents de vol. Des incidents qui à ce jour, à notre connaissance, n'ont donné lieu à aucune issue fatale. Ne fait-on pas payer à la low cost sa politique de communication et son image très contrastée ?
De quoi se poser des questions sur la subjectivité de ce type de classement même s'il a le mérite (et le courage) d'exister. Mais, définitivement, ce n'est pas parce qu'une compagnie est Classée en Groupe A qu'elle n'aura pas d'accident grave.
En revanche, en reprenant sans trop de précautions ce type de sondage, les médias grand public risquent d'attiser la peur de l'avion. Ceci alors même que ce moyen de transport démontre chaque année que, malgré un accroissement significatif du trafic mondial, il reste le moyen de voyager le plus sûr au monde.
(*) Voir liste des Compagnies européennes agréees IOSA
Lire : Sécurité aérienne : la « white list » d’IOSA disponible en ligne