musées, spectacles, excursion, événements sportifs ou culturels... les prestations annexes pendant le voyage "pèsent"7,3 milliards d'euros pour le seul marché français ! /photo dr
Les activités à destination, une opportunité pour les tour-opérateurs ? Florence Kaci, Directrice commerciale Europe, Moyen-Orient chez PhoCusWright, en est convaincue.
Elle a livré à l'occasion du Forum du SETO qui se tient jusqu'à mercredi à Deauville, plusieurs pistes sur le sujet.
Aujourd'hui le marché des activités à destination (musées, zoo, aquariums, bien-être, excursions, événements sportifs, spectacles...) représente 37 milliards d'euros en Europe, et 7,3 milliards d'euros pour le marché français.
Toujours en Europe, le secteur représente 13% du marché total du voyage.
"L'opportunité est immense, notamment en ligne, car ces activités se réservent en grande partie le jour même.
C'est un produit qui intéresse tout le monde. Google a fait une annonce la semaine dernière sur le sujet... Et des partenariats se nouent également avec les compagnies aériennes..." a expliqué Florence Kaci.
En résumé tout le monde se réveille sauf "peut-être les OTA qui à part quelques exceptions, négligent encore ce segment".
Toutefois, les marges dans ce secteur sont faibles, reconnaît Florence Kaci, "mais c'est un produit qui peut se vendre en masse et qui peut être extrêmement bien distribué par un tour opérateur"
Elle a livré à l'occasion du Forum du SETO qui se tient jusqu'à mercredi à Deauville, plusieurs pistes sur le sujet.
Aujourd'hui le marché des activités à destination (musées, zoo, aquariums, bien-être, excursions, événements sportifs, spectacles...) représente 37 milliards d'euros en Europe, et 7,3 milliards d'euros pour le marché français.
Toujours en Europe, le secteur représente 13% du marché total du voyage.
"L'opportunité est immense, notamment en ligne, car ces activités se réservent en grande partie le jour même.
C'est un produit qui intéresse tout le monde. Google a fait une annonce la semaine dernière sur le sujet... Et des partenariats se nouent également avec les compagnies aériennes..." a expliqué Florence Kaci.
En résumé tout le monde se réveille sauf "peut-être les OTA qui à part quelques exceptions, négligent encore ce segment".
Toutefois, les marges dans ce secteur sont faibles, reconnaît Florence Kaci, "mais c'est un produit qui peut se vendre en masse et qui peut être extrêmement bien distribué par un tour opérateur"
Les activités à destination représentent la moitié du marché de l'hébergement
Autre atout : le mobile. Ce support représente "une plate-forme idéale" pour vendre les activités à destination.
"Le tour opérateur qui vend peu de packages via les mobiles, peut disposer d'une application qui lui permet de vendre des activités pendant le voyage de son client."
Il existe pourtant quelques limites : si 2 voyageurs su 3 possèdent un mobile, 4 sur 5 en réduisent leur utilisation lors de son voyage à l'étranger.
Un voyageur sur 3 a d'ores et déjà acheté une activité liée à son voyage sur son mobile. "Mais un des gros challenges, poursuit Florence Kaci, c'est la livraison du billet ou du voucher sur l'appareil mobile, qui est inférieure à 5%. C'est d'ailleurs là où réside la plus grande marge de progression."
Autre défi : ces activités sont vendues par une multitude d'acteurs et de petites entreprises qui sont limités par les budgets serrés.
2 euros sur 3 lors d'achats d'activités sur mobile sont dépensés pour des excursions et des "tours", en Europe. Pour la France cela représente 69 millions d'euros.
"Le tour opérateur qui vend peu de packages via les mobiles, peut disposer d'une application qui lui permet de vendre des activités pendant le voyage de son client."
Il existe pourtant quelques limites : si 2 voyageurs su 3 possèdent un mobile, 4 sur 5 en réduisent leur utilisation lors de son voyage à l'étranger.
Un voyageur sur 3 a d'ores et déjà acheté une activité liée à son voyage sur son mobile. "Mais un des gros challenges, poursuit Florence Kaci, c'est la livraison du billet ou du voucher sur l'appareil mobile, qui est inférieure à 5%. C'est d'ailleurs là où réside la plus grande marge de progression."
Autre défi : ces activités sont vendues par une multitude d'acteurs et de petites entreprises qui sont limités par les budgets serrés.
2 euros sur 3 lors d'achats d'activités sur mobile sont dépensés pour des excursions et des "tours", en Europe. Pour la France cela représente 69 millions d'euros.
Pour ceux qui douteraient du potentiel, "les activités à destinations représentent la moitié du marché de l'hébergement", assène Florence Kaci.
Si cette "opportunité" s'adresse aux TO, elle peut également donner des idées aux OTA, aux offices de tourisme sans oublier les agences de voyages...
Si cette "opportunité" s'adresse aux TO, elle peut également donner des idées aux OTA, aux offices de tourisme sans oublier les agences de voyages...