Lionel Guérin, PDG de Transavia.com, ''bête noire'' des compagnies françaises ?
Air Méditerrannée vient de déposer une demande de droits de trafic réguliers sur une dizaine de destinations africaines pour la prochaine saison Iata.
Antoine Ferretti, le président de la compagnie qui envisageait il y a quelques mois de placer une partie de sa flotte en Italie pour la saison hiver dans le cas où il n'aurait pas suffisamment d'affrétements en France a changé d'avis.
La totalité des avions va rester en France pour défendre son territoire. "Les droits de trafic réguliers sur l'Afrique ne sont pas une expansion nouvelle, nous faisons tout simplement passer le réseau opéré jusqu'à maintenant en charter en exploitation régulière. Il s'agit de préserver notre part de marché existante".
Une part de marché affrétée principalement par son actionnaire Le Point Afrique mais aussi par Fram qui fait voler les deux avions affrétés à l'année chez Air Med notamment sur le Sénégal l'hiver, et par Go Voyages, autre client engagé à l'année.
L'Afrique est également l'axe sur lequel XL Airways veut faire voler ses avions cet hiver. "Il y aura vraisemblablement surcapacité sur cet axe", estime le responsable charter chez Go Voyages. Pour autant, il n'est pas question d'oublier le charter pour prendre des blocs-sièges sur les différents transporteurs possibles. "Pour l'instant, nous fonctionnons toujours en charter sur Dakar, mais si la surcapacité ser faisait trop forte, nous passerions aux bloc-sièges pour limiter les risques".
L'autre solution est évidemment de passer à l'affrètement à plusieurs, là aussi pour limiter les risques comme la chaîne de Marrakech que Go Voyages partage avec Look Voyages. "Le désavantage d'affréter à plusieurs est qu'il est plus difficile d'annuler les vols". C'est pourtant la solution de la co-location qu'a adopté le groupe Nouvelles Frontières cet hiver pour la plupart de ses affrétements.
L'arrivée de Transavia sur les axes déjà très disputé par les low cost comme le Maroc et dans une moindre mesure la Tunisie finit de jeter le trouble dans les esprits. Pour Go Voyages, "Transavia est à la fois un fournisseur pour nous sur¨Porto, et un concurrent sur le Maghreb".
Antoine Ferretti, le président de la compagnie qui envisageait il y a quelques mois de placer une partie de sa flotte en Italie pour la saison hiver dans le cas où il n'aurait pas suffisamment d'affrétements en France a changé d'avis.
La totalité des avions va rester en France pour défendre son territoire. "Les droits de trafic réguliers sur l'Afrique ne sont pas une expansion nouvelle, nous faisons tout simplement passer le réseau opéré jusqu'à maintenant en charter en exploitation régulière. Il s'agit de préserver notre part de marché existante".
Une part de marché affrétée principalement par son actionnaire Le Point Afrique mais aussi par Fram qui fait voler les deux avions affrétés à l'année chez Air Med notamment sur le Sénégal l'hiver, et par Go Voyages, autre client engagé à l'année.
L'Afrique est également l'axe sur lequel XL Airways veut faire voler ses avions cet hiver. "Il y aura vraisemblablement surcapacité sur cet axe", estime le responsable charter chez Go Voyages. Pour autant, il n'est pas question d'oublier le charter pour prendre des blocs-sièges sur les différents transporteurs possibles. "Pour l'instant, nous fonctionnons toujours en charter sur Dakar, mais si la surcapacité ser faisait trop forte, nous passerions aux bloc-sièges pour limiter les risques".
L'autre solution est évidemment de passer à l'affrètement à plusieurs, là aussi pour limiter les risques comme la chaîne de Marrakech que Go Voyages partage avec Look Voyages. "Le désavantage d'affréter à plusieurs est qu'il est plus difficile d'annuler les vols". C'est pourtant la solution de la co-location qu'a adopté le groupe Nouvelles Frontières cet hiver pour la plupart de ses affrétements.
L'arrivée de Transavia sur les axes déjà très disputé par les low cost comme le Maroc et dans une moindre mesure la Tunisie finit de jeter le trouble dans les esprits. Pour Go Voyages, "Transavia est à la fois un fournisseur pour nous sur¨Porto, et un concurrent sur le Maghreb".
La guerre ne peut que s'intensifier cet hiver...
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Même malaise chez le consolidateur Gestair : "Nous avons été un partenaire de la première heure pour Transavia. On espère qu'ils vont respecter une certaine déontologie et ne pas démarcher nos clients tour-opérateurs en direct" Pour autant, le consolidateur se demande quelle valeur ajoutée il peut apporter à un client tour-opérateur dans les achats de sièges sur les compagnies régulières...
Pour Aigle Azur qui subit la concurrence directe des low cost, Transavia comprise, cet été sur Porto mais également les destinations du Maghreb, la guerre ne peut que s'intensifier cet hiver.
"Ce sera une guerre à armes lourdes", promet Arezki Idjerouidene, le président de la compagnie. "Nous avons toujours évité la concurrence directe avec Air France en nous positionnant sur des "niches". Et voilà qu'Air France nous envoie sa filiale. Les tour-opérateurs ont bien compris qu'ils avaient tout à tirer de cette confrontation. Les tarifs n'ont jamais été aussi tirés, et ce, en dépît de la hausse du carburant".
Il est vrai que les programmes de vols ne sont pas encore tout à fait calés chez certains producteurs. Ainsi, Fram continue de s'interroger pour certains vols: "Nous n'utiliserons probablement pas Transavia cet hiver mais pour l'été prochain, tout est ouvert" laisse savoir le TO toulousain.
Ce qui est certain, c'est que Fram aura à faire au charter pur pour sa desserte de Fuerteventura, sa nouvelle destination hivernale moyen courrier. Les vols seront partagés entre XL Airways et Europe Airpost.
L'ambiance générale de "pilotage à vue" ne peut que générer du malaise. Et ce d'autant plus que les demandes des opérations incentives de la saison hiver qui, généralement, tombent au mois de juin ne sont pas apparues cette année.
"Les cotations se font rares. A croire que les incentives vont tous prendre le train cet hiver", constate Frédérique Cosmes, directrice de Sky Projects.
Pas de quoi rassurer les petites compagnies françaises qui pour certaines d'entre elles, passent l'hiver grâce à cette activité généralement rémunératrice...
Pour Aigle Azur qui subit la concurrence directe des low cost, Transavia comprise, cet été sur Porto mais également les destinations du Maghreb, la guerre ne peut que s'intensifier cet hiver.
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Il est vrai que les programmes de vols ne sont pas encore tout à fait calés chez certains producteurs. Ainsi, Fram continue de s'interroger pour certains vols: "Nous n'utiliserons probablement pas Transavia cet hiver mais pour l'été prochain, tout est ouvert" laisse savoir le TO toulousain.
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