« Nous nous positionnons désormais comme l’agrégateur mobile de solution de voyage à usage business », affirme Sandrine Wu Jye, co-fondatrice de Trigon Tech et de sa solution Ayruu. - DR
TourMaG.com - Présentez-nous Ayruu ?
Sandrine Wu Jye : Ayruu est la marque de notre start-up Trigone Tech. Nous existons depuis septembre 2015.
Au départ, notre cible était B2C, et notre application, liée à l’aérien, était purement informative. Elle permettait de savoir qui est assis à côté de soi, quels sont les horaires de vol, etc.
En 2018, nous avons opéré un pivot. Nous nous positionnons désormais comme l’agrégateur mobile de solution de voyage à usage business.
Nous lançons une nouvelle version sous forme d’application mobile pour IOS et Android. Nous avons également une plateforme web d’administration destinée aux entreprises.
L’objectif est de mettre le voyageur au centre de la solution et de permettre aux entreprises de construire leur politique de voyage.
Sandrine Wu Jye : Ayruu est la marque de notre start-up Trigone Tech. Nous existons depuis septembre 2015.
Au départ, notre cible était B2C, et notre application, liée à l’aérien, était purement informative. Elle permettait de savoir qui est assis à côté de soi, quels sont les horaires de vol, etc.
En 2018, nous avons opéré un pivot. Nous nous positionnons désormais comme l’agrégateur mobile de solution de voyage à usage business.
Nous lançons une nouvelle version sous forme d’application mobile pour IOS et Android. Nous avons également une plateforme web d’administration destinée aux entreprises.
L’objectif est de mettre le voyageur au centre de la solution et de permettre aux entreprises de construire leur politique de voyage.
TourMaG.com - Vous êtes une alternative à la TMC ?
S. W. J. : Ayruu est une solution en mode SaaS qui globalise l’ensemble de l’univers du voyage : avion, train, hôtel, voiture de location, taxi, etc.
Notre but est d’optimiser l’itinéraire de voyage de manière dynamique et en temps réel. Nous consolidons de manière globale l’ensemble des données voyage car aujourd’hui, le gros problème du marché, c’est le leakage.
Nous ne sommes pas une agence de voyages. Nous proposons du licensing selon la typologie de connecteurs (avion, train, voiture de location ou autre).
Aujourd’hui, les entreprises sont assujetties à une agence de voyages, qui leur offre un pack lié à une tarification, sans alternative.
Nous, nous laissons les entreprises reprendre la main, nous leur disons vous êtes les clients, donnez-nous vos préférences.
Certaines vont nous dire : « J’ai des contrats négociés avec Air France, envoyez-moi juste du Air France » ; « J’ai des tarifs réduits avec SNCF, ne m’envoyez rien d’autre. »
Nous sommes agnostiques et répondons à la politique de voyage du client. Nous affichons le prix négocié et sommes en mesure d’apporter d’autres alternatives. Ce qui permet de réduire le leakage.
S. W. J. : Ayruu est une solution en mode SaaS qui globalise l’ensemble de l’univers du voyage : avion, train, hôtel, voiture de location, taxi, etc.
Notre but est d’optimiser l’itinéraire de voyage de manière dynamique et en temps réel. Nous consolidons de manière globale l’ensemble des données voyage car aujourd’hui, le gros problème du marché, c’est le leakage.
Nous ne sommes pas une agence de voyages. Nous proposons du licensing selon la typologie de connecteurs (avion, train, voiture de location ou autre).
Aujourd’hui, les entreprises sont assujetties à une agence de voyages, qui leur offre un pack lié à une tarification, sans alternative.
Nous, nous laissons les entreprises reprendre la main, nous leur disons vous êtes les clients, donnez-nous vos préférences.
Certaines vont nous dire : « J’ai des contrats négociés avec Air France, envoyez-moi juste du Air France » ; « J’ai des tarifs réduits avec SNCF, ne m’envoyez rien d’autre. »
Nous sommes agnostiques et répondons à la politique de voyage du client. Nous affichons le prix négocié et sommes en mesure d’apporter d’autres alternatives. Ce qui permet de réduire le leakage.
TourMaG.com - Quel est votre business model ?
S. W. J. : Nous avons trois types de licences, adaptées de la ETI aux grands comptes en passant par la PME.
La tarification est basée sur des licences, dont une gratuite pour tester la solution et deux payantes selon le nombre de connecteurs.
Le prix est à l’utilisateur actif par mois ou par an, afin de donner une plus grande marge de manœuvre aux entreprises en termes de facturation.
TourMaG.com - Le business model des TMC est un vrai sujet aujourd’hui...
S. W. J. : Tout à fait. Les clients ne maîtrisent pas la marge arrière et ne comprennent plus. Le Covid a fait baisser les budgets travel.
Des acteurs comme nous, sommes de plus en plus mis en avant, car la facturation est plus simple, plus transparente.
TourMaG.com - Quelles sont les attentes des voyageurs d’affaires ?
S. W. J. : Les clients sont de plus en plus à l’écoute de notre type d’infrastructure, car l’implémentation du produit au sein de leur établissement est plus rapide, plus simple à comprendre.
Nous n’avons pas besoin de fioritures, ni de boutons dans tous les sens pour ajouter un utilisateur, ou supprimer une fonction.
Ils ont aussi compris qu’il faut digitaliser. C’est l’avenir. Aujourd’hui un voyageur est capable de booker comme il le ferait pour lui en loisir, de choisir son offre, de faire du bleisure, etc.
Les générations Y et Z demandent ce genre d’outils efficaces.
TourMaG.com - C’est la fin du poste de travel manager ?
S. W. J. : Non, ce n’est pas le but.
L’utilisateur a le sentiment d’être indépendant, mais l’entreprise garde toujours la main sur le front.
Nous mettons d’ailleurs à disposition une plateforme de gestion, dont l’administrateur doit valider chaque booking.
S. W. J. : Nous avons trois types de licences, adaptées de la ETI aux grands comptes en passant par la PME.
La tarification est basée sur des licences, dont une gratuite pour tester la solution et deux payantes selon le nombre de connecteurs.
Le prix est à l’utilisateur actif par mois ou par an, afin de donner une plus grande marge de manœuvre aux entreprises en termes de facturation.
TourMaG.com - Le business model des TMC est un vrai sujet aujourd’hui...
S. W. J. : Tout à fait. Les clients ne maîtrisent pas la marge arrière et ne comprennent plus. Le Covid a fait baisser les budgets travel.
Des acteurs comme nous, sommes de plus en plus mis en avant, car la facturation est plus simple, plus transparente.
TourMaG.com - Quelles sont les attentes des voyageurs d’affaires ?
S. W. J. : Les clients sont de plus en plus à l’écoute de notre type d’infrastructure, car l’implémentation du produit au sein de leur établissement est plus rapide, plus simple à comprendre.
Nous n’avons pas besoin de fioritures, ni de boutons dans tous les sens pour ajouter un utilisateur, ou supprimer une fonction.
Ils ont aussi compris qu’il faut digitaliser. C’est l’avenir. Aujourd’hui un voyageur est capable de booker comme il le ferait pour lui en loisir, de choisir son offre, de faire du bleisure, etc.
Les générations Y et Z demandent ce genre d’outils efficaces.
TourMaG.com - C’est la fin du poste de travel manager ?
S. W. J. : Non, ce n’est pas le but.
L’utilisateur a le sentiment d’être indépendant, mais l’entreprise garde toujours la main sur le front.
Nous mettons d’ailleurs à disposition une plateforme de gestion, dont l’administrateur doit valider chaque booking.
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions sur le marché français ?
S. W. J. : Nous souhaitons travailler la notoriété de notre marque, car nous sommes un nouvel arrivant sur le marché.
C’est pourquoi nous proposons de tester notre solution pendant un ou deux mois grâce à la licence Freemium, le temps pour le client de s’accaparer le produit.
Aujourd’hui, nous travaillons avec cinq PME. Nous sommes en PoC avec un grand compte, et sommes en négociation avec deux autres.
Nous espérons avoir deux grands comptes supplémentaires et augmenter de 50 à 70% notre clientèle actuelle.
L’entreprise compte une dizaine de salariés, nous allons arriver à une quinzaine d’ici la fin de l’année, en renforçant les équipes sur des postes clés sur le marketing, les sales et la partie technique.
TourMaG.com - De nouveaux acteurs investissent le marché des PME, comme TripActions, qu’est-ce que cela vous inspire ?
S. W. J. : Notre positionnement est différent. Ces nouvelles agences digitales sont beaucoup plus souples qu’une agence de voyages traditionnelle.
Elles ont investi sur le côté applicatif, mais leur modèle économique reste identique. Ils dépendent des GDS, des SBT, d’autres acteurs pour avoir un portefeuille d’offres négociées. Il y a toujours un fees derrière. Nous ne sommes pas des ennemies.
Le marché pèse des milliards d’euros de chiffre d’affaires, il y a de la place pour tout le monde.
S. W. J. : Nous souhaitons travailler la notoriété de notre marque, car nous sommes un nouvel arrivant sur le marché.
C’est pourquoi nous proposons de tester notre solution pendant un ou deux mois grâce à la licence Freemium, le temps pour le client de s’accaparer le produit.
Aujourd’hui, nous travaillons avec cinq PME. Nous sommes en PoC avec un grand compte, et sommes en négociation avec deux autres.
Nous espérons avoir deux grands comptes supplémentaires et augmenter de 50 à 70% notre clientèle actuelle.
L’entreprise compte une dizaine de salariés, nous allons arriver à une quinzaine d’ici la fin de l’année, en renforçant les équipes sur des postes clés sur le marketing, les sales et la partie technique.
TourMaG.com - De nouveaux acteurs investissent le marché des PME, comme TripActions, qu’est-ce que cela vous inspire ?
S. W. J. : Notre positionnement est différent. Ces nouvelles agences digitales sont beaucoup plus souples qu’une agence de voyages traditionnelle.
Elles ont investi sur le côté applicatif, mais leur modèle économique reste identique. Ils dépendent des GDS, des SBT, d’autres acteurs pour avoir un portefeuille d’offres négociées. Il y a toujours un fees derrière. Nous ne sommes pas des ennemies.
Le marché pèse des milliards d’euros de chiffre d’affaires, il y a de la place pour tout le monde.