Le lobbying des organisateurs de Congrès a été payant et bénéficie désormais de l'appui de la ministre de l'Economie...
Le vent de libéralisme et de déreglementation qui souffle sur le gouvernement après les propositions de Jacques Attali, pourrait commencer par balayer les agents de voyages, alors que la profession n’est pas mentionnée dans son rapport.
Mais Christine Lagarde, sans doute galvanisée par la période pré électorale, n’en a cure.
Intervenant à Villepinte ce lundi à l’occasion de la clôture des 1ères Assises nationales de l'industrie des rencontres et èvènements professionnels, elle a estimé que les professionnels des congrès devraient pouvoir proposer à leurs visiteurs des billets d'avion et des chambres d'hôtel.
Une demande d’habilitation du secteur du tourisme d'affaires qui faisait l’objet depuis longtemps d’un refus quasi unanime des professionnels du voyage et qui avait été discrètement remisée au placard… d’où elle vient de sortir comme un diable de sa boîte !
"Nous allons travailler à la levée des obstacles réglementaires qui empêchent les professionnels des congrès de proposer à leur clients des billets d'avion et des nuits d'hôtel", (…) "Je ne vois pas pourquoi seules les agences de voyage pourraient vendre des voyages", a-t-elle ajouté.
La ministre de l’Economie qui s'emmêle allègrement les pinceaux entre réglementation et législation dit vouloir "avancer rapidement" sur certaines des propositions, élaborées par le Comité national de pilotage des foires, congrès, salons mis en place en décembre 2006.
Vous avez compris, il y a urgence. C’est peut-être cette fois-ci que les agents de voyage vont devoir se départir de leur flegme habituel pour descendre dans la rue… Le Snav a, bien entendu, réagi aussitôt aux déclarations de la ministre avec un communiqué que nous retranscrivons ci-dessous.
Apparemment, il nous reste des progrès à faire côté lobbying…
Mais Christine Lagarde, sans doute galvanisée par la période pré électorale, n’en a cure.
Intervenant à Villepinte ce lundi à l’occasion de la clôture des 1ères Assises nationales de l'industrie des rencontres et èvènements professionnels, elle a estimé que les professionnels des congrès devraient pouvoir proposer à leurs visiteurs des billets d'avion et des chambres d'hôtel.
Une demande d’habilitation du secteur du tourisme d'affaires qui faisait l’objet depuis longtemps d’un refus quasi unanime des professionnels du voyage et qui avait été discrètement remisée au placard… d’où elle vient de sortir comme un diable de sa boîte !
"Nous allons travailler à la levée des obstacles réglementaires qui empêchent les professionnels des congrès de proposer à leur clients des billets d'avion et des nuits d'hôtel", (…) "Je ne vois pas pourquoi seules les agences de voyage pourraient vendre des voyages", a-t-elle ajouté.
La ministre de l’Economie qui s'emmêle allègrement les pinceaux entre réglementation et législation dit vouloir "avancer rapidement" sur certaines des propositions, élaborées par le Comité national de pilotage des foires, congrès, salons mis en place en décembre 2006.
Vous avez compris, il y a urgence. C’est peut-être cette fois-ci que les agents de voyage vont devoir se départir de leur flegme habituel pour descendre dans la rue… Le Snav a, bien entendu, réagi aussitôt aux déclarations de la ministre avec un communiqué que nous retranscrivons ci-dessous.
Apparemment, il nous reste des progrès à faire côté lobbying…
Réaction du SNAV aux déclarations de Mme Christine LAGARDE
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En prenant connaissance des déclarations faites ce matin à Villepinte par Mme Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, nous ne pouvons qu’exprimer notre surprise et notre désapprobation totale sur le contenu de ses propos concernant les activités des gestionnaires de foires, congrès et salons.
"Ces organismes semblent avoir trouvé une écoute favorable à certaines de leurs propositions et notamment l’organisation de voyages, de ventes de billets de transport et de réservations diverses (prestations hôtelières et autres).
Ceci montre que la loi de 1992 reprise récemment dans le Code du Tourisme régissant notre profession est totalement oubliée et notre métier d’Agents de Voyages (Distributeurs, Producteurs, Réceptifs) avec ses 50.000 salariés ignoré.
Nous ne pouvons croire, qu’à la suite des réponses faites par le Président de la République à nos interrogations et nos entretiens avec le Secrétaire d’Etat, M. Luc CHATEL, nous puissions assister, sans réagir, à de tels revirements.
Notre profession, déjà fortement concurrencée, serait dans ces conditions, réellement en danger, avec une perspective de pertes d’emplois inéluctable. Ayant un rendez-vous formel avec M. Luc CHATEL le 30 janvier prochain, nous attendons de sa part une réponse claire et précise sur ces sujets.
Nous demandons à tous nos adhérents de se mobiliser afin d’intervenir auprès de tous les élus pour les informer du danger qui pèserait sur l’ensemble de nos entreprises si de telles mesures étaient appliquées.
Nous espérons que Mme Christine LAGARDE, dans l’ambiance d’une inauguration et dans une période préélectorale, s’est laissée entraîner dans des propos dont elle n’a pas complètement pesé les conséquences."
"Ces organismes semblent avoir trouvé une écoute favorable à certaines de leurs propositions et notamment l’organisation de voyages, de ventes de billets de transport et de réservations diverses (prestations hôtelières et autres).
Ceci montre que la loi de 1992 reprise récemment dans le Code du Tourisme régissant notre profession est totalement oubliée et notre métier d’Agents de Voyages (Distributeurs, Producteurs, Réceptifs) avec ses 50.000 salariés ignoré.
Nous ne pouvons croire, qu’à la suite des réponses faites par le Président de la République à nos interrogations et nos entretiens avec le Secrétaire d’Etat, M. Luc CHATEL, nous puissions assister, sans réagir, à de tels revirements.
Notre profession, déjà fortement concurrencée, serait dans ces conditions, réellement en danger, avec une perspective de pertes d’emplois inéluctable. Ayant un rendez-vous formel avec M. Luc CHATEL le 30 janvier prochain, nous attendons de sa part une réponse claire et précise sur ces sujets.
Nous demandons à tous nos adhérents de se mobiliser afin d’intervenir auprès de tous les élus pour les informer du danger qui pèserait sur l’ensemble de nos entreprises si de telles mesures étaient appliquées.
Nous espérons que Mme Christine LAGARDE, dans l’ambiance d’une inauguration et dans une période préélectorale, s’est laissée entraîner dans des propos dont elle n’a pas complètement pesé les conséquences."