Village de tisserandes, exemple de tourisme intégré
En 10 ans, 2000 voyageurs ont généré 193 millions de CFA (136 pour les 4 villages du Burkina et 57 pour les 2 béninois) de recettes directes pour les villages d’accueil.
Auxquels il faut ajouter les impacts indirects dégagés par les organisations réceptives locales fédérées en Unions Nationales.
Le prix moyen d’un séjour est de 1340 euros, dont 18% reviennent au village (45% en aérien, 16% en prestations annexes, et 21% pour TDS Voyage.
Cette dernière entité, créée en 2003 par l’ONG de départ, adhère à la Plate-forme du Commerce équitable, travaille sous l’agrément de tourisme de l‘UNAT et réfléchit à une éventuelle demande de licence.
Auxquels il faut ajouter les impacts indirects dégagés par les organisations réceptives locales fédérées en Unions Nationales.
Le prix moyen d’un séjour est de 1340 euros, dont 18% reviennent au village (45% en aérien, 16% en prestations annexes, et 21% pour TDS Voyage.
Cette dernière entité, créée en 2003 par l’ONG de départ, adhère à la Plate-forme du Commerce équitable, travaille sous l’agrément de tourisme de l‘UNAT et réfléchit à une éventuelle demande de licence.
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Michel Brillot : « Au départ, les ventes de séjours représentaient un tout petit volume pour notre ONG. Quand ça s’est développé, notre objectif était de transférer cette partie aux organisations nationales. Nous avons fait de la formation dans ce sens, mais elles ne sont pas encore tout à fait prêtes.
Ce sont elles qui doivent se mettre en règle auprès de leur gouvernement local. La demande est en cours au Burkina depuis un an. Nous n’avons pas d’activité commerciale sur place, seulement en France pour le moment.
Notre objectif est avant tout l’aide au développement des communautés villageoises et des organismes internes qui gèrent les activités locales. La vente de voyages doit seulement permettre d’investir dans des projets choisis par les habitants eux-mêmes. Nous injectons dans chaque village 5 à 6 millions de CFA par an, qu’ils utilisent comme bon leur semble.
S’ils veulent grossir ce chiffre, c’est à leur Union nationale de le faire en vendant des séjours sur place. Nous, nous augmentons notre réservoir en ouvrant d’autres villages, environ un par an. Nous nous intéressons en ce moment à l’Amérique du Sud. »
Ce sont elles qui doivent se mettre en règle auprès de leur gouvernement local. La demande est en cours au Burkina depuis un an. Nous n’avons pas d’activité commerciale sur place, seulement en France pour le moment.
Notre objectif est avant tout l’aide au développement des communautés villageoises et des organismes internes qui gèrent les activités locales. La vente de voyages doit seulement permettre d’investir dans des projets choisis par les habitants eux-mêmes. Nous injectons dans chaque village 5 à 6 millions de CFA par an, qu’ils utilisent comme bon leur semble.
S’ils veulent grossir ce chiffre, c’est à leur Union nationale de le faire en vendant des séjours sur place. Nous, nous augmentons notre réservoir en ouvrant d’autres villages, environ un par an. Nous nous intéressons en ce moment à l’Amérique du Sud. »