Selon Eurocontrol, l'aérien peut atteindre un taux d'émissions nettes nulles d'ici à 2050 - Depositphoto @lp-studio
Le monde est lancé dans une course contre la montre, dans laquelle il part loin derrière la ligne de départ.
Le GIEC a donné 3 ans à l'humanité, pour agir et prendre des mesures, afin de limiter l'augmentation du réchauffement climatique à 1,5 degré. Passé ce laps de temps et si rien n'est fait, le monde deviendra invivable.
Pour l'heure et à l'image du film catastrophe Don't Look Up : Déni cosmique,
la planète fait l'autruche.
D'après Eurocontrol, le nombre de vols en Europe augmentera de 44 % d'ici à 2050, pour atteindre 16 millions par an, contre 11 millions en 2019. Le rapport Challenges of Growth publié en 2018 avait prédit que nous atteindrions ce chiffre une décennie plus tôt.
Alors que l'aérien devrait continuer à grandir et prendre des parts de marché, est-il possible pour le secteur d'atteindre l'objectif de zéro émission nette ?
Pour l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol) croissance extrême et lutte pour la protection de l'environnement ne sont pas incompatibles.
Le GIEC a donné 3 ans à l'humanité, pour agir et prendre des mesures, afin de limiter l'augmentation du réchauffement climatique à 1,5 degré. Passé ce laps de temps et si rien n'est fait, le monde deviendra invivable.
Pour l'heure et à l'image du film catastrophe Don't Look Up : Déni cosmique,
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D'après Eurocontrol, le nombre de vols en Europe augmentera de 44 % d'ici à 2050, pour atteindre 16 millions par an, contre 11 millions en 2019. Le rapport Challenges of Growth publié en 2018 avait prédit que nous atteindrions ce chiffre une décennie plus tôt.
Alors que l'aérien devrait continuer à grandir et prendre des parts de marché, est-il possible pour le secteur d'atteindre l'objectif de zéro émission nette ?
Pour l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol) croissance extrême et lutte pour la protection de l'environnement ne sont pas incompatibles.
Zéro émission nette atteignable si "action coordonnée"
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"Si nous avons la même rupture technologique que pour le Concorde, alors nous arriverons à un avion totalement différent
Il a sans doute couté plus de 20 milliards de dollars, cette somme pourrait nous permettre d'avoir cet avion électrique hybride, avec de l'hydrogène," nous expliquait alors Gérard Feldzer.
Pour comprendre la route, il faut saisir l'enjeu.
Zéro émission nette, correspond à la volonté "d’agir en amont et d’essayer de réduire les quantités de GES émises par l’activité" explique le site Positive Workplace..
Et c'est ce à quoi le secteur de l'aérien, du moins IATA s'est engagée à atteindre d'ici 2050.
Pour Eurocontrol l'objectif est atteignable "grâce à une série de mesures tangibles nécessitant une action coordonnée de la part des fabricants d'avions, des compagnies aériennes, des aéroports, des compagnies de carburant, des fournisseurs de services de navigation aérienne et, surtout, des gouvernements et des régulateurs."
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Aérien : l'hydrogène arrivera trop tard, le SAF doit être adopté massivement
A l'heure actuelle, l'écosystème avance en ordre dispersé.
Le levier pour atteindre cet objectif reste l'adoption à grande échelle de carburants d'aviation durables (SAF). Ils pourront couvrir 41 % des émissions dans le scénario de base de l'organisation.
Le problème étant que, "ces alternatives représentent moins de 0,1% du carburant aérien consommé," rapporte nos confrères de Libération.
Non seulement, il va falloir que tout le monde s'y mette, mais aussi que la production soit verte et aussi que la déforestation pour produire ce carburant, n'entraîne pas l'effet inverse.
La seule solution passe par le carburant de synthèse.
Il existe encore bien des problème avant de voir émerger une solution applicable dans les années à venir. Toutefois, la mise en œuvre du ciel unique européen permettra alors de réduire les émissions de 8 %.
"Les mesures fondées sur le marché (MBM) continueront de jouer un rôle très important dans la réalisation de l'objectif de zéro émission nette, en contribuant à hauteur de 32 %.
Les avions à hydrogène, seront mis en place, mais il faudra plus de temps pour que leur impact se fasse sentir," explique Eamonn Brennan, Directeur général, d'Eurocontrol.
Les améliorations des avions et des moteurs, qui doivent améliorer les performances des appareils feront le reste (17%).
Pour Julien Etchanchu, responsable des pratiques durables chez Advito, la technologie n'est pas une solution.
"Dans 5 ans, nous serons dans l'étape suivante : la technologie ne nous sauvera pas, il faudra faire moins."
Le levier pour atteindre cet objectif reste l'adoption à grande échelle de carburants d'aviation durables (SAF). Ils pourront couvrir 41 % des émissions dans le scénario de base de l'organisation.
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