TourMaG.com – Comment abordez-vous la rentrée ?
Lucas Vigne : Elle est très animée. L’activité repart et même à l’international.
Mais, la situation reste compliquée en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande, où les vols sont surchargés, sans parler des tarifs.
TourMaG.com - Selon GBTA la reprise complète du voyage d’affaires n’est pas prévue avant 2026 . Qu’en pensez-vous ?
L. V. : Nous sommes agréablement surpris par la reprise, car elle ne correspond pas aux prévisions.
Globalement, nous ressentons une forte demande, mais nous attendons une réouverture complète de l’Asie, notamment de la Chine qui était notre plus gros marché et reste totalement fermée.
Aujourd’hui, notre volume d’activité reste aussi important, car le prix des billets a augmenté.
Lucas Vigne : Elle est très animée. L’activité repart et même à l’international.
Mais, la situation reste compliquée en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande, où les vols sont surchargés, sans parler des tarifs.
TourMaG.com - Selon GBTA la reprise complète du voyage d’affaires n’est pas prévue avant 2026 . Qu’en pensez-vous ?
L. V. : Nous sommes agréablement surpris par la reprise, car elle ne correspond pas aux prévisions.
Globalement, nous ressentons une forte demande, mais nous attendons une réouverture complète de l’Asie, notamment de la Chine qui était notre plus gros marché et reste totalement fermée.
Aujourd’hui, notre volume d’activité reste aussi important, car le prix des billets a augmenté.
"Le déplacement en train s’est sérieusement développé, mais les outils n’ont pas suivi"
TourMaG.com – La hausse du prix de l'énergie et l’inflation sont sources d’inquiétude ?
L.V. : Oui, mais plus sur la partie loisir que business.
Désormais, nous vendons très régulièrement des billets à 10 000 euros pour des destinations comme l’Australie. Et ça passe, car les voyageurs pros doivent rencontrent leurs clients. Il existe peu d’alternatives, car on ne peut toujours pas passer par la Chine.
TourMaG.com – La hausse des tarifs va-t-elle réduire le volume de déplacement d’affaires ?
L.V. : Aujourd’hui, les clients font plus attention à leur manière de se déplacer. Je ne pense pas que ce soit une question de budget. Le nombre de meetings à moyen-courrier est réduit et les déplacements se font en train. Nous n’avons plus de demande de déplacement en avion pour aller à Munich par exemple.
Le déplacement en train s’est sérieusement développé, mais les outils n’ont pas suivi.
Au niveau rail, nous connaissons une perte énorme de productivité, car on ne peut pas tout acheter par GDS. L’achat de billets et l’après-vente sont compliqués et le gain quasi nul.
L.V. : Oui, mais plus sur la partie loisir que business.
Désormais, nous vendons très régulièrement des billets à 10 000 euros pour des destinations comme l’Australie. Et ça passe, car les voyageurs pros doivent rencontrent leurs clients. Il existe peu d’alternatives, car on ne peut toujours pas passer par la Chine.
TourMaG.com – La hausse des tarifs va-t-elle réduire le volume de déplacement d’affaires ?
L.V. : Aujourd’hui, les clients font plus attention à leur manière de se déplacer. Je ne pense pas que ce soit une question de budget. Le nombre de meetings à moyen-courrier est réduit et les déplacements se font en train. Nous n’avons plus de demande de déplacement en avion pour aller à Munich par exemple.
Le déplacement en train s’est sérieusement développé, mais les outils n’ont pas suivi.
Au niveau rail, nous connaissons une perte énorme de productivité, car on ne peut pas tout acheter par GDS. L’achat de billets et l’après-vente sont compliqués et le gain quasi nul.
NDC : nous espérons un nouveau report de la surcharge GDS d’Air France
TourMaG.com – Emmanuel Macron a annoncé la « Fin de l’abondance ». Qu’est-ce que cela augure pour vous ?
L.V. : C’est une réalité avec laquelle il va falloir composer.
J’attends de voir : comment le prix de l’énergie va évoluer ? Comment cela va se structurer au niveau européen ? Et quelle réglementation va être appliquée ?
Aujourd’hui, il semble inévitable qu’une nouvelle règlementation en termes d’usage, de taxation, se mette en place et qu’un nouveau modèle dans l’aérien soit imposé pour réduire des déplacements qui ne seraient pas justifiés. Malheureusement pour notre business, mais il va falloir changer notre manière de se déplacer.
TourMaG.com -Avez-vous fait évoluer votre business model ?
L.V. : Nous avons entamé des discussions avec certains clients. Désormais notre modèle est double : certains sont encore aux frais fixes, d’autres à l’abonnement, à leur demande.
Je ne suis pas sûr que ça change grand-chose pour le client. Les frais dans le budget d’un voyage sont relativement bas, de l’ordre de 3 à 4%.
Lire aussi : Post Covid : vers quel business model tend le voyage d‘affaires ?
TourMaG.com - Que pensez-vous de NDC ?
L. V. : Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la distribution. C’est synonyme de perte de productivité et de temps de traitement plus long. Certains de nos clients préfèrent rester sur GDS pour ne pas perdre en réactivité sur l’après-vente.
D’ailleurs, nous ne l’utilisons pas et espérons un nouveau report de la surcharge GDS d’Air France.
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions pour les mois à venir ?
L. V. : Nous avons déployé The Treep au début de l’année et travaillons au déploiement d’Amadeus Cytric Travel & Dépenses, prévu à l’automne. C’est un enjeu important. Nous comptons beaucoup dessus pour acquérir de nouveaux clients grands comptes.
Nous venons de recruter deux nouveaux conseillers affaires pour renforcer notre équipe dédiée au business travel.
L.V. : C’est une réalité avec laquelle il va falloir composer.
J’attends de voir : comment le prix de l’énergie va évoluer ? Comment cela va se structurer au niveau européen ? Et quelle réglementation va être appliquée ?
Aujourd’hui, il semble inévitable qu’une nouvelle règlementation en termes d’usage, de taxation, se mette en place et qu’un nouveau modèle dans l’aérien soit imposé pour réduire des déplacements qui ne seraient pas justifiés. Malheureusement pour notre business, mais il va falloir changer notre manière de se déplacer.
TourMaG.com -Avez-vous fait évoluer votre business model ?
L.V. : Nous avons entamé des discussions avec certains clients. Désormais notre modèle est double : certains sont encore aux frais fixes, d’autres à l’abonnement, à leur demande.
Je ne suis pas sûr que ça change grand-chose pour le client. Les frais dans le budget d’un voyage sont relativement bas, de l’ordre de 3 à 4%.
Lire aussi : Post Covid : vers quel business model tend le voyage d‘affaires ?
TourMaG.com - Que pensez-vous de NDC ?
L. V. : Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la distribution. C’est synonyme de perte de productivité et de temps de traitement plus long. Certains de nos clients préfèrent rester sur GDS pour ne pas perdre en réactivité sur l’après-vente.
D’ailleurs, nous ne l’utilisons pas et espérons un nouveau report de la surcharge GDS d’Air France.
TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions pour les mois à venir ?
L. V. : Nous avons déployé The Treep au début de l’année et travaillons au déploiement d’Amadeus Cytric Travel & Dépenses, prévu à l’automne. C’est un enjeu important. Nous comptons beaucoup dessus pour acquérir de nouveaux clients grands comptes.
Nous venons de recruter deux nouveaux conseillers affaires pour renforcer notre équipe dédiée au business travel.
Turquoise Voyages en chiffres :
24 collaborateurs, dont 14 dédiés à la partie affaires
35 millions d’euros de volume d’affaires annuel avant Covid
Entre 25 et 30 millions d’euros de volume d’affaires estimé en 2022
85% du volume est généré par Turquoise Business Travel
Une centaine de clients actifs
35 millions d’euros de volume d’affaires annuel avant Covid
Entre 25 et 30 millions d’euros de volume d’affaires estimé en 2022
85% du volume est généré par Turquoise Business Travel
Une centaine de clients actifs