1952 - 2017 : revivez la saga Beachcomber Resorts & Hotels !

Escale des grands navigateurs sur la route de l’Orient, l’Ile Maurice doit son lancement touristique à l’aérien.

Tout commence en effet en 1952, quand la compagnie aérienne Queensland and Northern Territory Aerial Services Ltd (Qantas) décide de programmer une liaison Perth - Johannesburg. en transitant par l’île Maurice.

Pour accueillir les passagers et équipages en escale, le groupe Rogers Co Ltd, représentant mauricien de la compagnie australienne, ouvre le premier hôtel de standard international de l’île par l’entremise de sa filiale nouvellement créée : Mauritius Hotels. Le château Mallac, belle maison coloniale de Curepipe, devient le Park Hotel, un établissement de 40 chambres.

Créé en 1899, Rogers est un conglomérat mauricien qui jouera un rôle majeur dans le développement de l’économie mauricienne.

Il sera pionnier dans plusieurs secteurs d’activité, dont le transport maritime, le tourisme et l’aviation. Sa position stratégique au cœur de l’Océan Indien donnera à Maurice une vocation de plaque tournante, étape naturelle entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie.

L’aventure hôtelière se poursuivra 10 ans après, avec la création en 1962 du Morne Plage aux « rondavelles » (petite case circulaire au toit pointu) et au Chaland près de l’aéroport.

En 1964, New Mauritius Hotels (NMH) prend naissance de la fusion du Morne Plage Vatel avec Mauritius Hotels. Le 12 mars 1968, date d’accession à l’indépendance de l’île Maurice, c’est le Morne Brabant, construit en remplacement du Morne Plage, qui accueille les invités.

L’avenir du groupe prendra un tournant décisif en 1971, avec l’ouverture du Trou-aux-Biches Village Hotel, qui développera sa clientèle d’aficionados.

Il s’impose aujourd’hui comme l’un des joyaux de la collection Beachcomber.

L’année suivante, l’aménagement du Dinarobin, rattaché au Morne Brabant, étoffera le portefeuille hôtelier de NMH. En 1976, le Paradis prendra ses quartiers sur la péninsule du Morne.

1980 est l’année de la création de la marque Beachcomber.

Le Royal Palm, adresse emblématique du tourisme haut de gamme, est inauguré à Grand-Baie en 1985. Il sera le premier établissement mauricien à intégrer la prestigieuse collection « The Leading Hotels of the World ».

Pendant les années 1990, le groupe va multiplier les ouvertures d’établissements et élargir sa collection.

- 1991 : reconstruction du Chaland, rebaptisé Shandrani.
- 1992 : l’année où Maurice accède au statut de République, le groupe rachète le Pullman, à Grand-Baie, qui devient Le Mauricia.
- 1994 : naissance du Victoria, après le rachat du Mariya à Pointe-aux-Piments.
- 1997 : rachat du Canonnier, à Pointe aux Canonniers et naissance du Paradis Hotel & Golf Club.

A partir de 2001, Beachcomber étend son empreinte au-delà des rivages mauriciens. Ce sera d’abord une île privée de 220 hectares aux Seychelles, le Sainte Anne Resort & Spa au cœur d’un magnifique parc marin.

En 2013, Beachcomber inaugure le Royal Palm Marrakech au Maroc. En 2016 enfin, c’est le lancement de sa première franchise, le Beachcomber French Riviera, à Biot près d’Antibes, sur la côte d’Azur française.

Entre temps, la péninsule du Morne a vu l’ouverture du Dinarobin et le Trou aux Biches est devenu (en 2010) un resort 5 étoiles.

A quelques mois du 50e anniversaire de l’indépendance de l’île Maurice, le groupe Beachcomber tient à faire valoir son ancrage dans l’identité plurielle du pays.

En 2015, Gilbert Espitalier-Noël est nommé chef exécutif de Beachcomber. Au vu d’une industrie touristique mondiale en constante évolution - et à l’aube du 65e anniversaire du groupe - il va amorcer plusieurs initiatives pour un projet d’entreprise.

L’exercice « Beachcomber, au cœur des valeurs » s’est traduit par une réflexion collective approfondie avec la participation de quelque 600 artisans du groupe.

8 valeurs ont été identifiées : la culture mauricienne, l’humain, l’esprit d’équipe, l’innovation, la solidité, le savoir-faire, le service et la confiance.

En septembre 2016, Beachcomber repositionnait sa marque et dévoilait une nouvelle identité visuelle, « The Art of Beautiful » avec le souhait de travailler sur une cohérence réelle et durable de la marque.

« The Art of Beautiful » tend à révéler la valeur ajoutée, « le supplément d’âme », précise un communiqué.

Et comme à tout art ses artisans et à tout artisan ses rituels, un programme complet de rituels a été mis en place. « The Art of Wellness », le nouveau concept de Spa Beachcomber Resorts & Hotels en est un bel exemple,

Le groupe hôtelier offre une approche holistique des massages ancestraux. Ses thérapeutes, artisans du bien-être, reçoivent au-delà de leur propre expérience, une formation « maison ».

Dans cet esprit, le groupe a initié l’implantation d’un centre de formation spécialisé, dirigé par la fondatrice de Santayarea (école française de formation professionnelle aux métiers du bien-être). Massages ancestraux, arts affinitaires et conseils d’hygiène de vie, les différentes étapes de soins se complètent.

L’entreprise a par ailleurs développé une gamme de produits 100% naturels, « Be Beautiful », aux ingrédients issus du terroir mauricien (sucre, noix de coco, amandes, miel, cacao, plante de canne, poudre de nacre, argiles purifiées, etc.).

Les enfants aussi (6 - 15 ans) : pour eux Beachcomber a créé « L’Art d’un Monde Merveilleux », qui propose des massages adaptés et des gommage doux. Ce programme s’accompagne d’un enseignement sur l’importance d’un esprit sain dans un corps sain.

Depuis 1999, la Fondation Espoir Développement (FED) - créée et financée par les hôtels et les 5 000 employés du groupe - s’occupe de la mise en place des stratégies de développement social.

Au travers d’actions telles que le Projet Employabilité Jeunes (PEJ), qui oeuvre pour l’insertion professionnelle de jeunes déscolarisés, ou le programme Beautiful Local Hands qui soutient les petits artisans locaux, la FED prouve son engagement envers la population mauricienne.

Enfin, le développement durable et la protection de l’environnement sont également des sujets centraux pour le groupe, récemment accrédité par le Earthcheck Benchmarked Bronze, récompensant l’adoption de pratiques environnementales responsables.

Cotée à la bourse de Maurice, La Stock Exchange of Mauritius (SEM) depuis 1990, Rogers avec plus de 4 000 employés, est aujourd’hui au service d’une clientèle issue de différents secteurs d’activités dont l’aviation, les services financiers, l’hôtellerie, la logistique, le secteur immobilier, l'agroalimentaire, les technologies de l’information et de la communication.

Avec 53 bureaux dans 11 pays, Rogers a une très forte présence dans les pays de la région, particulièrement aux Comores, au Kenya, au Mozambique, à Mayotte, en Afrique du Sud, à Madagascar et sur l'île de la Réunion.

Velogic, la marque du secteur logistique, est aussi représentée en France, au Bangladesh et en Inde.

A travers l’hôtellerie, Rogers est présent en France, en Angleterre, à Dubaï, en Allemagne et en Afrique du Sud.

Maurice est, en effet, beaucoup plus qu’une belle destination « carte postale » qui occupe une place enviée sur le podium du tourisme mondial. C’est une histoire mouvementée, un peuple mosaïque, un exemple d’harmonie.

Sa diversité multiplie les fêtes et les lieux de culte. Pagodes bouddhistes, shivalas hindous, églises chrétiennes, temples tamouls et mosquées fleurissent dans la campagne.

Les navigateurs arabes connaissaient l’île Maurice, mais ils ne l’habitèrent pas. Ce n’est qu’en 1502 qu’elle figure pour la première fois sur la mappemonde.

Les Portugais l’utilisent comme une escale sur la route de l’Orient. En 1512, ils sont les premiers à l’exploiter. Ils la baptisent « l’île du Cygne ».

La colonisation européenne débute en 1638 avec l’installation des Hollandais. Elle devient Maurice en l’honneur du Prince Maurice de Nassau. Un groupe de colons venus des établissements hollandais du Cap s'installent avec des esclaves d'origine africaine.

C’est à cette époque que le dodo, incapable de se défendre face à l’homme, aurait disparu. Ce fameux gros oiseau un peu pataud est aujourd’hui l’un des symboles des protecteurs des animaux en voie de disparition.

Les Hollandais quitteront l’île en 1710. Les Français, qui avaient pris possession de l’île Bourbon (La Réunion) toute proche, profiteront du départ des Hollandais pour occuper l’île en 1715.

Maurice devient alors « L’Isle de France ». Les premiers colons arriveront de Bretagne, de Normandie, de Lorraine. Un comptoir de la Compagnie des Indes sera créé.

L’histoire de l’Isle de France est marquée par l’arrivée de Mahé de la Bourdonnais, capitaine de la Compagnie des Indes. Nommé par Louis XV gouverneur des îles Bourbon et de France, il débarque à Port-Louis en 1735 et donne à l’île tout son essor.

Les guerres napoléoniennes amèneront la conquête anglaise. En décembre 1810, une flotte de 70 navires transportant 10 000 hommes débarque, entraîne une capitulation rapide des Français. Le site de ce débarquement s’appelle toujours « Cap Malheureux ». Et l’Ile de France redevient Mauritius.

Les créoles seront à l’origine de la revendication d’indépendance proclamée le 12 mars 1968. Maurice est maintenue dans le Commonwealth. Le 12 mars 1992, Maurice accède au statut de République.