Fram souffle ses 70 bougies cette année. Les souvenirs, c'est bien, mais quid de l'avenir ? - DR : FRAM
FRAM, cette vieille dame de 70 ans en 2019, continue tant bien que mal de traverser les âges.
La dernière décennie a bien failli lui être fatale, mais la reprise de ses activités par LBO France (Karavel-Promovacances) en novembre 2015 a permis au TO toulousain d'entamer une seconde vie.
Au grand soulagement de toute la profession. On pense notamment à l'APST, qui n'a pas eu « d'ardoise » à régler, mais plus généralement à tous ces professionnels du tourisme très attachés à la marque.
Aujourd'hui encore, poser des questions sur FRAM reste un sujet sensible. On pourrait même parler de véritable « omerta » autour de sa reprise.
A commencer par ses repreneurs. Depuis 2015, pas un chiffre n'a été dévoilé sur la santé financière du TO. Et ce n'est pas faute d'avoir demandé !
LIRE A CE SUJET : Alain de Mendonça (FRAM) : "Je ne cherche pas à être aimé... mais à assurer la pérennité de l’entreprise"
Pourtant, on a failli y croire quand on a reçu de la part du service presse un communiqué nous annonçant que : « Après un exercice 2018 marqué par le retour à la rentabilité, Plein Vent affiche une croissance supérieure à +35% pour les ventes réalisées depuis le 1er janvier ». Ok mais sur quelle base ? On ne le sait toujours pas...
Pourquoi un tel silence vis-à-vis de ces deux marques ? Les repreneurs n'ont-ils pas eu le temps de faire leurs preuves ?
Et que dire du tribunal de commerce de Toulouse qui, dans un jugement du 04 avril 2018, autorise le versement d'un acompte de 4 M€ au profit de Fram SAS alors que 15 jours plus tard, le groupe est repris par le fonds Equistone...
LIRE AUSSI : Fram : Un accord juridique et des questions
La dernière décennie a bien failli lui être fatale, mais la reprise de ses activités par LBO France (Karavel-Promovacances) en novembre 2015 a permis au TO toulousain d'entamer une seconde vie.
Au grand soulagement de toute la profession. On pense notamment à l'APST, qui n'a pas eu « d'ardoise » à régler, mais plus généralement à tous ces professionnels du tourisme très attachés à la marque.
Aujourd'hui encore, poser des questions sur FRAM reste un sujet sensible. On pourrait même parler de véritable « omerta » autour de sa reprise.
A commencer par ses repreneurs. Depuis 2015, pas un chiffre n'a été dévoilé sur la santé financière du TO. Et ce n'est pas faute d'avoir demandé !
LIRE A CE SUJET : Alain de Mendonça (FRAM) : "Je ne cherche pas à être aimé... mais à assurer la pérennité de l’entreprise"
Pourtant, on a failli y croire quand on a reçu de la part du service presse un communiqué nous annonçant que : « Après un exercice 2018 marqué par le retour à la rentabilité, Plein Vent affiche une croissance supérieure à +35% pour les ventes réalisées depuis le 1er janvier ». Ok mais sur quelle base ? On ne le sait toujours pas...
Pourquoi un tel silence vis-à-vis de ces deux marques ? Les repreneurs n'ont-ils pas eu le temps de faire leurs preuves ?
Et que dire du tribunal de commerce de Toulouse qui, dans un jugement du 04 avril 2018, autorise le versement d'un acompte de 4 M€ au profit de Fram SAS alors que 15 jours plus tard, le groupe est repris par le fonds Equistone...
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Faut-il être nostalgique ?
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Faut-il pour autant être nostalgique de « l'ancien Fram », quand on sait qu'il n'a pas fait que des heureux ?
En effet, une quinzaine d'ex-salariés ont engagé des actions aux Prud'hommes dans l'espoir de faire valoir correctement leurs droits à la retraite. Les premières audiences ont eu lieu fin juin pour un jugement attendu à la rentrée.
Idem du côté des filiales à l'étranger, dont certaines sont encore sous liquidation judiciaire. Quid de ces ex-salariés qui attendent toujours de récupérer tout ou partie de leurs indemnités de licenciement ?
Quand on leur demande où en est la procédure, voilà le genre de réponses que l'on reçoit : « aucun suivi, aucune information, depuis ces trois dernières années » ou encore « pas grand chose, un grand vide… ».
Sans parler des 7M€ toujours bloqués au Maroc, depuis la liquidation de la filiale, et qui doivent servir à éponger une partie des dettes.
LIRE AUSSI : La case de l’Oncle Dom : Fram... il reste des zones d'ombre et du flou artistique !
En effet, une quinzaine d'ex-salariés ont engagé des actions aux Prud'hommes dans l'espoir de faire valoir correctement leurs droits à la retraite. Les premières audiences ont eu lieu fin juin pour un jugement attendu à la rentrée.
Idem du côté des filiales à l'étranger, dont certaines sont encore sous liquidation judiciaire. Quid de ces ex-salariés qui attendent toujours de récupérer tout ou partie de leurs indemnités de licenciement ?
Quand on leur demande où en est la procédure, voilà le genre de réponses que l'on reçoit : « aucun suivi, aucune information, depuis ces trois dernières années » ou encore « pas grand chose, un grand vide… ».
Sans parler des 7M€ toujours bloqués au Maroc, depuis la liquidation de la filiale, et qui doivent servir à éponger une partie des dettes.
LIRE AUSSI : La case de l’Oncle Dom : Fram... il reste des zones d'ombre et du flou artistique !
Une drôle d'image
En attendant, nous avons reçu fin juin, le clip du 70e anniversaire de Fram, réalisé par les animateurs de leurs différents clubs (voir ci-dessus).
On y voit de jeunes gens très motivés vanter les mérites de Fram.
De belles intentions, un beau travail d'équipe, mais quelques phrases nous laissent perplexes. En effet, faut-il aller jusqu’à déclarer, la main sur le cœur, que : « l'animation, on l'aime à en mourir, pour le meilleur ou pour le pire » ? Ou encore que « On veut faire des saisons à en perdre la raison », « signe donc ton contrat, rejoins nous c'est la joie » ou « j'ai le cocotier en cathéter », pour montrer la beauté de la marque ?
Étonnant, non ?
Le clip est une reprise de la chanson A nos souvenirs, du groupe Trois Cafés Gourmands. Les souvenirs, c'est bien, mais quid de l'avenir ?
On y voit de jeunes gens très motivés vanter les mérites de Fram.
De belles intentions, un beau travail d'équipe, mais quelques phrases nous laissent perplexes. En effet, faut-il aller jusqu’à déclarer, la main sur le cœur, que : « l'animation, on l'aime à en mourir, pour le meilleur ou pour le pire » ? Ou encore que « On veut faire des saisons à en perdre la raison », « signe donc ton contrat, rejoins nous c'est la joie » ou « j'ai le cocotier en cathéter », pour montrer la beauté de la marque ?
Étonnant, non ?
Le clip est une reprise de la chanson A nos souvenirs, du groupe Trois Cafés Gourmands. Les souvenirs, c'est bien, mais quid de l'avenir ?