Le Décret n° 2018-487 du 15 juin 2018 relatif aux vitesses maximales autorisées des véhicules, a été publié ce dimanche au journal officiel.
Ainsi, les conducteurs de véhicules terrestres à moteur, vont devoir limiter à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes bidirectionnelles à chaussée non séparée.
Le texte qui entre en vigueur le 1er juillet 2018, réduit la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h, conformément aux décisions du comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018, sur les routes bidirectionnelles à chaussée unique sans séparateur central.
Toutefois, la vitesse sur les sections de routes comportant au moins deux voies affectées à un même sens de circulation est relevée, sur ces seules voies, à 90 km/h.
Références : le code de la route modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance..
Ainsi, les conducteurs de véhicules terrestres à moteur, vont devoir limiter à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes bidirectionnelles à chaussée non séparée.
Le texte qui entre en vigueur le 1er juillet 2018, réduit la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h, conformément aux décisions du comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018, sur les routes bidirectionnelles à chaussée unique sans séparateur central.
Toutefois, la vitesse sur les sections de routes comportant au moins deux voies affectées à un même sens de circulation est relevée, sur ces seules voies, à 90 km/h.
Références : le code de la route modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance..
La route première cause de mort violente en France
C'est à l'occasion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), en janvier 2018, qu'Edouard Philippe avait annoncé plusieurs mesures fortes pour faire baisser la mortalité sur les routes.
En effet, après une baisse continue de la mortalité routière depuis 1970, celle-ci a connu trois années consécutives de hausse de la mortalité routière : 3,4 % en 2014, 2,2 en 2015, 0,5% en 2016.
L'année 2017 marquera encore une stagnation. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance.
Aujourd'hui, la vitesse reste la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%).
Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).
En effet, après une baisse continue de la mortalité routière depuis 1970, celle-ci a connu trois années consécutives de hausse de la mortalité routière : 3,4 % en 2014, 2,2 en 2015, 0,5% en 2016.
L'année 2017 marquera encore une stagnation. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance.
Aujourd'hui, la vitesse reste la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%).
Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).
Pourtant, l'Association "40 millions d'automobilistes" avait démontré, étude à l'appui, (LIRE) que "les statistiques issues de l’accidentalité des 86 kilomètres de routes secondaires, répartis en 3 tronçons de routes nationales, révélaient l’inefficacité de la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h.
Ceci alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l’expérimentation font état d’1 accident mortel tous les 28,7 km.
Ceci alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l’expérimentation font état d’1 accident mortel tous les 28,7 km.