TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo AirMaG  




A quelle sauce Lufthansa mangera-t-elle Brussels Airlines ?

Un plan de restructuration présenté en novembre 2019


En difficulté notamment après la faillite de Thomas Cook, Brussels Airlines, filiale à 100% du groupe Lufthansa, devrait connaître courant novembre les détails d’un redressement de grande ampleur.


Rédigé par le Mercredi 23 Octobre 2019

Thomas Cook représentait 800 000 passagers par an pour la compagnie belge © Brussels Airlines
Thomas Cook représentait 800 000 passagers par an pour la compagnie belge © Brussels Airlines
Propriété totale du groupe Lufthansa depuis janvier 2017, Brussels Airlines voit en ce moment-même se décider son avenir.

La compagnie « travaille actuellement à son redressement » nous confirme un porte-parole, mercredi 23 octobre 2019.

D’après plusieurs sources, le géant allemand aurait décidé de couper dans les activités de sa filiale belge, dont le réseau long-courrier reste majoritairement tourné vers l’Afrique.

Certaines voix proches du dossier évoquent des licenciements de personnels à hauteur de 10 à 12% des effectifs. Le personnel basé à l’étranger et les postes au sol seraient les plus touchés.

Seule certitude : « les détails seront annoncés courant novembre », nous précise-t-on.

Dans les colonnes de la RTBF, Anita Van Hoof, du syndicat Setca, indiquait récemment, au sortir d’une réunion avec la direction, son inquiétude : « on ne sait pas encore quel va être l’impact pour le personnel, la direction n’a rien dit à ce sujet pour le moment.

Il y avait un plan prévu pour fin octobre avec des changements, mais maintenant tout doit être revu pour intégrer les conséquences de la faillite ».

Faillite de Thomas Cook : 800 000 passagers en moins

Car la faillite de Thomas Cook aurait en effet bouleversé la restructuration du transporteur basé à Bruxelles Zaventem.

D’après la direction, le voyagiste britannique représentait près de 800 000 passagers annuels pour Brussels Airlines.

Au total, ce sont plus de 100 vols qui ont déjà été supprimés entre le 10 octobre et la fin du mois, principalement sur des destinations plébiscitées par les clients Thomas Cook : Baléares, îles grecques et Canaries.

Les vols vers Rhodes, Kos, Corfou, Hurghada, Djerba, Enfigha ont été totalement interrompus, et plusieurs autres vols voient leurs fréquences diminuer. D’après les chiffres de la compagnie, les avions annulés ne représentent que 2% du total des vols opérés sur la fin octobre.

« Nous sommes en discussions avec d’autres partenaires pour reprendre les capacités vacantes. On ne va jamais tout remplacer mais nous espérons bien en récupérer une grande partie, car on reste sur le marché des vacanciers », nous explique-t-on du côté de la compagnie belge.

Le nom du spécialiste des séjours Sunweb est déjà cité. « Dans tous les cas, nous allons devoir repenser notre offre dans le futur », glisse aussi un porte-parole de Brussels Airlines.

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
Voir tous les articles de Pierre Georges
  • picto Instagram
  • picto Twitter
  • picto email

Lu 4349 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par SERGE13 le 24/10/2019 03:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Alors ne s'agit il pas des taxes gouvernementales?? C'est la faute à Thomas Cook alors… Y a du mieux.

2.Posté par JEAN PIERRE le 24/10/2019 11:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
la cie nationale belge SABENA a disparu,elle a été remplacé par brussels airline
à qui le tour ?d'autant plus que sur beaucoup de destination en belgique c'est surtout la cie TUI qui opéré aussi en France avec le drapeau belge

3.Posté par Nadia le 24/10/2019 13:35 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
En même temps… difficile de pleurer sur leur cas quand on travaille avec ces compagnies.
Nos cas à nous, vécus et tout récents :
- Voyage de groupe sur la Luft = 48h de retard au retour et 38 pax bloquées à Francfort.
- Brussel Airline, annulation d'un vol et report de nos passagers sur AF avec application du supplément bagages d'AF alors que les passagers ont déjà payé sur la base tarifaire de BA
Et côté SAV ? On se moque complètement. des problèmes des passagers (et de l'agent de voyages au passage). Pas de réponse de salariés qui ne semblent pas plus motivés que ça, pas de remboursement, même pas d'excuses. Idem côté commercial : on n'a qu'à envoyer un énième courrier de réclamation, qui on le sait, ne sera pas traité.

Pour être honnête, ce n'est pas mieux avec Air France (qui a testé le SAV ? Moi perso entre autres pour un sous-classement de premium à éco jamais remboursé) et chez Tunis Air où les changements d'horaires à répétition nous obligent à envoyer des zillions de mails à nos réceptifs

Si les difficultés rencontrées par les compagnies ne sont peut être pas liées à la qualité de service et à l'implication des salariés, je me demande dans quelle mesure cela n'y contribue pas un tout petit peu

4.Posté par idress le 24/10/2019 15:00 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
@nadia annabi

bonjour nadia

Je vous trouve très dur avec LH ou AF

Que ce soient avec Lufthansa ou la compagnie nationale, ils ont réglé, à chaque fois, les 600 euros p pax de dédommagement suite retard long-courriers

En revanche, avec des transporteurs que je ne nommerais pas ......c'est pas la meme chose


bonne journée Nadia

idress




Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus





































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias